C’est à nouveau un étranger qui est impliqué dans un attentat – pas meurtrier – commis sur notre sol. Les autorités politiques, envers et contre tout bon sens, maintiennent les portes de l’immigration africaine grandes ouvertes. A noter dans l’article : les différentes méthodes utilisées par la police pour remonter jusqu’au terroriste.
Trouvé sur L’Express : « Il a été interpellé en pleine rue ce lundi matin, vers 10 heures, sur le boulevard Yves-Farge, dans le 7e arrondissement de Lyon (Rhône). Hichem M., 24 ans, a aussitôt été placé en garde à vue. Le jeune étudiant en informatique est suspecté d’être l’homme à vélo qui a déposé vendredi en fin de journée un colis piégé dans le centre de la ville, blessant 13 personnes. Les enquêteurs avaient établi une filature depuis son domicile, où ils redoutaient la présence d’explosifs, notamment de TATP, substance retrouvée dans le colis piégé.
Donc la police nationale a diffusé un appel à témoins de piètre qualité alors qu'elle disposait d'images parfaites…#Lyon #LyonAttentat #Attentat pic.twitter.com/vDFSvTwl0f
— David dobsky (@dobsky33) 27 mai 2019
Cette arrestation, moins de trois jours après les faits, a été rendue possible par l’exploitation des images de vidéosurveillance, mais également grâce à l’analyse des activités en ligne du suspect. Selon nos informations, les enquêteurs ont réussi à récupérer notamment les données de son compte Amazon. Ils ont observé un certain nombre d’achats suspects, en grande quantité.
Composants achetés en ligne
Depuis janvier 2018, Hichem M. s’était ainsi procuré du matériel de survie et depuis mars 2019, il s’était fait livrer les éléments qui ont servi selon les premiers éléments de l’enquête à confectionner son engin explosif : piles, litres d’eau oxygénée et acétone, circuit imprimé… Le tout, enregistré depuis son adresse mail personnelle et livré directement au domicile du jeune algérien.
L’autre axe principal de l’enquête est l’analyse des images de vidéosurveillance qui ont servi à la diffusion de l’appel à témoins. Le maire de Lyon et ancien ministre de l’Intérieur a expliqué ce lundi matin, en direct sur BFMTV, que le suspect principal avait été interpellé notamment « grâce au système de vidéoprotection de la ville de Lyon qui a permis de remonter le parcours du suspect jusqu’à localiser l’endroit où il se trouvait ».
90 enquêteurs et 30 techniciens de la police technique et scientifique, assistés par une vingtaine d’enquêteurs des brigades de recherche et d’intervention locales, ont été mobilisés pendant ces trois jours de traque. Une perquisition a par ailleurs eu lieu ce lundi matin au domicile familial d’Oullins, dans la proche banlieue de Lyon. Trois proches, dont les parents du suspect, ont également été placés en garde à vue.