Analyse du vote Macron aux élections européennes par Natacha Polony avec un titre clin d’œil à « la grande peur des bien-pensants ». La directrice de la rédaction de Marianne oublie peut-être que dans cette oeuvre, Georges Bernanos tire un portrait sans tabou de son ami et auteur de « la France juive », Edouard Drumont. Attention au retour de bâton !
Trouvé sur Marianne : « Le duel imposé par Emmanuel Macron a plus que jamais eu lieu. Et les cartes électorales le montrent : la grande peur des possédants a permis à la République en marche de résister plutôt bien à deux années sans gloire, à une crise politique majeure, et à des revers systématiques sur la scène européenne. Malgré tout, il n’y a que lui. Malgré tout, il valait mieux aller voter pour lui de peur, comme il en avait lui-même agité la menace, que le Rassemblement national ne puisse plastronner. Le sursaut de mobilisation, ce sont ces cadres urbains qui ont tremblé depuis des mois en voyant des Gilets jaunes aux ronds-points et 80% de Français les regardant, au départ, avec bienveillance. D’apparaître comme l’assurance vie du système permet au président de sauver les meubles, malgré la nullité reconnue dans son propre camp de Nathalie Loiseau. »