Après la mort en 2013 de Clément Méric, un jeune gauchiste haineux, violent mais fragile – qui n’avait pas survécu au coup de poing défensif d’un jeune nationaliste qu’il avait attaqué avec ses amis antifas – il y avait eu un déchaînement médiatique, judiciaire et politique ahurissant.
L’ignoble Valls en avait profité pour interdire arbitrairement, et sans rapport avec l’affaire, divers mouvements antisystèmes de droite. C’est un abus de pouvoir qui n’a pas choqué grande monde, dans notre démocratie…
Plusieurs dirigeants des mouvements concernés, après avoir épuisés les recours en France, avaient introduit un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) contre ses dissolutions scandaleuses.
Mais les juges de la cour ont estimé « à l’unanimité » que pour l’une d’entre elles, il y avait « non-violation de l’article 11 » de la Convention européenne des droits de l’Homme sur la liberté de réunion et d’association au regard de ses dispositions sur la liberté d’expression !
Quant aux deux autres demandes, elles ont simplement été ont été déclarées « irrecevables »…
« La dissolution de ces organisations d’extrême droite « visait à la protection de la sûreté publique et des droits d’autrui et à la défense de l’ordre, tous buts légitimes » au regard des restrictions à la liberté de réunion et d’association admises par la Convention européenne, a considéré la cour. » (source)
Alors que ces mouvements n’ont jamais été mis en cause dans des violences… Quelle farce !
Quant à la « défense de l’ordre », cela veut dire qu’on n’a pas le droit de vouloir changer d’ordre, c’est-à-dire de régime, même légalement. La démocratie, encore…
« Justice nulle part ! »