Un commentaire (anonyme) que nous avons trouvé pertinent :
« Si son visage vous est familier, c’est parce qu’elle ressemble à Philippe de Villiers qui aurait changé de sexe, mais vous ne la connaissez sans doute pas.
Alice Coffin, c’est cette conseillère de Paris écologiste qui s’est mise sous les projecteurs pendant l’été grâce à un coup d’éclat politique, la disgrâce du maire du IVème arrondissement de Paris et adjoint à la Culture d’Anne Hidalgo, Christophe Girard.
Homosexuel notoire et intime de feu Pierre Bergé, Girard paie sa proximité d’avec le pédographe [et pédocriminel – NDCI] Gabriel Matzneff. Personne ne va pleurer ce potentat de la gauche caviar dévoré par ses propres enfants.
En parallèle, Alice Coffin continue de se faire remarquer sur quelques plateaux télé par son ton saccadé, son débit rapide et ses propos à l’emporte-pièce sur les hommes. « Ne pas avoir un mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée ». Voilà, c’est aussi simple que cela. Le saphisme de la dame ne s’encombre pas de nuances. L’ennemi, c’est l’homme.
Pourtant, tout ne semblait pas avoir si mal commencé. Ni maltraitance, ni pauvreté, ni exclusion sociale. Au contraire.
Dans un livre modestement intitulé Le génie lesbien en immenses lettres mauves affichées comme un slogan, Alice Coffin raconte sa vie du haut de ses 42 ans.
C’est l’histoire d’une petite fille, Alice, qui voulait être un petit garçon, André. Et puis finalement, elle s’est dit que c’était trop nul d’être un garçon. Trop, trop nul. A tel point que, plutôt que d’en être un, il fallait les faire disparaître : le génie était né !
On pourrait s’en tenir là. Honnêtement. Tout est dit dans les deux premières pages.
Finalement, cela ne donne même pas un récit autobiographique émouvant. La banalité du bien en son empire. Enfance chérie dans une famille nombreuse à regarder La Mélodie du Bonheur : « Ceci est le livre de combat d’une femme qui a été aimée, valorisée, respectée par des hommes depuis sa plus petite enfance. »
Ce petit livre n’a d’autre intérêt que la documentation qu’il apporte sur un microcosme sociologique LGBTQXYZ qui vise à imposer sa vision du monde aux rustres réactionnaires composant encore la moitié de la démographie mondiale.
Mélange d’idéologie victimaire sans bourreau et de platitudes assez mièvres, l’ancienne journaliste de 20 Minutes ne pratique qu’un style : la provocation militante sans risque. A l’écrit comme dans la rue. Entre happenings déguisées en femmes à barbe et application académique de la fenêtre d’Overton, Alice Coffin est d’un conformisme ennuyeux que son lesbianisme ne sauvera pas de l’oubli.
On retiendra d’elle son témoignage sur les bourses et les fondations américaines qui financent le progressisme en Europe et dans le monde à coup de millions de dollars. Ces ONG, bras armés de l’idéologie dominante, ciblent des leaders d’opinion potentiels et leur donnent les moyens techniques et financiers pour émerger. Les journalistes sont une cible de choix.
En 2018, elle devient donc lauréate de la Fondation Fulbright afin d’écrire un mémoire sur le traitement médiatique des thématiques LGBT par les journalistes français. Un sujet qui révèle la manière dont Alice Coffin perçoit son métier de journaliste média et sur la fabrication de l’information : « La fable de la neutralité est un vaste mensonge destiné à asseoir le pouvoir narratif de certains. (…) Il faut revendiquer le biais. Le vécu. La chair journalistique. Être lesbienne fait de moi une meilleure journaliste. » On aura compris que la maladie imaginaire de la persécution se compense par une boursouflure du moi assez importante. Quant à l’illusion du journalisme objectif, nous la rejoignons totalement dans ce jugement, bien que pour d’autres raisons évidemment.
Alice Coffin enseignait justement le journalisme à l’Institut catholique de Paris jusqu’à la rentrée. Elle vient d’être remerciée à cause de ses positions militantes. C’est plutôt comique, car s’il est possible de reprocher ses convictions extrémistes à cette néo-féministe qui prône la haine des hommes, la PMA et la GPA comme les conditions nécessaires de l’avènement d’un nouvel âge d’or, il est impossible de les ignorer tant elle en fait la publicité. Problème, le brouhaha de ses déclarations sur les hommes a fini par gêner l’hypocrisie de l’honorable institution prise en flagrant délit de contradiction.
Difficile pour la militante qui a tenté de se victimiser de faire oublier les chasses à l’homme qu’elle déclenche elle-même ou auxquelles elle participe. La journaliste Sonia Mabrouk a eu la politesse de le lui rappeler en interview sur Europe 1. Bégayant, Alice Coffin n’a pas su se justifier dans le rôle de l’arroseur arrosé.
Dans le dernier chapitre du livre titré « La guerre des hommes », Alice Coffin lâche les chiens, et il est inimaginable de voir écrit de tels propos sur d’autres groupes ou communautés sans être condamné judiciairement. A l’entendre, les hommes seraient tous des violeurs et des assassins. « Je ne sais pas comment cela va finir. / S’ils auront la peau de l’humanité avant qu’on ait la leur, si l’on va sortir les couteaux. / Ou à défaut de prendre les armes, organiser un blocus féministe. Ne plus coucher avec eux, ne plus vivre avec eux en est une forme. Ne plus lire leurs livres, ne plus voir leurs films, une autre. A chacune ses méthodes. / Nous avons le pouvoir, sans les éliminer physiquement, de priver les hommes de leur oxygène : les yeux et les oreilles du reste du monde. » C’est grave, docteur ?
Pour information, l’AGRIF, l’association amie de Bernard Antony, a déposé plainte pour racisme anti-masculin à la parution du livre. « Ni authentiquement écologiste, ni authentiquement féministe, Alice Coffin développe hélas un réel racisme lesbien contre les hommes », accuse l’association dans un communiqué que nous soutenons en tout mot.
Pour le reste, le livre est distrayant pour assouvir sa curiosité malsaine des cancans. Variant sans cesse entre l’inquisition et la dénonciation propres aux nouveaux flics de la pensée, Alice Coffin collectionne le name-dropping des célébrités homosexuelles comme dans un classeur d’adolescente.
Quand on referme ces quelques 200 pages de puérile guerre des sexes, la tentation d’en rire est très forte. Et on n’y voit pas danger. La menace du couteau vient plus des islamistes que des féministes radicalisées par Alice Coffin. On s’interroge d’ailleurs de savoir comment le gauchisme lesbien s’accommodera de la charia.
Cependant, par-delà le rire et les questions, il faut prendre conscience que ces militants du progrès transforment le monde à la vitesse de leurs délires et de leurs névroses, benoîtement nommés transgressions.
On aurait tort de les déconsidérer. Ils travaillent activement à la destruction de l’humanité. »