D’abord, un coup d’œil au sort des gamines et des chrétiennes blondes chez les djihadistes :
« Dans « la Putain du califat », qui paraît le 6 janvier, notre journaliste Sara Daniel raconte, avec Benoît Kanabus, la descente aux enfers d’une Irakienne qui, pendant deux ans, a été prisonnière à Mossoul et Raqqa. […]
Marie a beau avoir 35 ans et être périmée sur un marché saturé par de très jeunes yézidies, sa religion compense largement son âge aux yeux des djihadistes. Les chrétiennes sont des perles rares, la part réservée des chefs et des alliés les plus méritants. Marie ne sait pas cela, et elle n’imagine pas non plus que la couleur de ses cheveux blonds exaspère le désir de ses geôliers : chrétienne, blonde, c’est un joyau. […]
Dans sa barbarie bureaucratique, l‘Etat islamique a même fait publier, par l’intermédiaire de son département de la recherche et de la fatwa, un manuel d’esclavage sexuel que Marie apprendra par coeur parce qu’il va régler sa vie du jour de sa capture à celui de sa libération. […] l’article 13 spécifie des conditions aux pédophiles, jusque dans la manière de pénétrer les petites filles : « Il est licite d’avoir des rapports avec l’esclave qui n’a pas atteint la puberté si son corps est propre à l’acte. Si ce n’est pas le cas, alors il faut se contenter de jouir sans coït. […] » (source L’Obs)
Ensuite, dans la série « où vont les impôts des Français ? »
Abou Ossama à la guerre, Rachid à la ville, est tombé dans le commerce d’esclaves un peu par hasard. Sa première année à Raqqa, ce fils d’épiciers de Lunéville qui touchait le RSA l’a passée dans les cybercafés syriens à draguer sur Facebook et à manger des kebabs. [….] Quand l’Etat islamique a rendu licite le trafic d’esclaves, Rachid a repéré de jolies adolescentes yézidies qui récuraient les sols. Comme le garçon dodu de « Charlie et la Chocolaterie » qui passe d’une rivière de chocolat à une cascade de sirop de fraises, il s’est mis à acheter compulsivement des femmes, avec l’argent qu’il s’est procuré en France en faisant des crédits à la consommation dont il ne rembourse pas les échéances. Ce pays de « kouffars racistes » continue même à lui payer ses allocations sociales, rigole-t-il. […] » (source L’Obs)