Ce 6 janvier au soir, la Chambre des Représentants et le Sénat américain étaient réunis (le Congrès) au Capitole, à Washington, pour « certifier » les résultats des élections présidentielles, sur lesquelles pèsent de très lourds soupçons de fraude par la Gauche (et que les magistrats ont refusé d’examiner).
Durant cette séance, le vice-président Mike Pence, trumpiste, avait une chance de relancer le jeu en demandant à ce que les résultats de l’Arizona, état-pivot, soient réexaminés là-bas. Il en avait le droit. Évidemment ça aurait un événement de grande ampleur. Mais il n’a pas eu le grand courage que réclamait cette décision.
Pendant ce temps, une grande manifestation de partisans de Trump se tenait non loin de là, exigeant que cesse le vol de l’élection présidentielle.
Ca a donné quelques jolies photos :
Et une idée pour de prochaines manifestations françaises face aux élites démoniaques :
Une partie d’entre eux a fini par pénétrer dans le Capitole lui-même, où les congressistes se sont barricadés puis ont été évacués.
Scènes surréalistes et stupeur internationale devant l’occupation de ce lieu suprême de la vie politique de la première puissance mondiale.
On notera que les militants sont entrés sans armes qu’il n’y a eu que très peu de violence (malgré les tentatives de provocations d’antifas infiltrés, selon beaucoup).
En revanche, ils se sont fait rosser et pour certains, tirer dessus. Une femme, ancien militaire et militante pro-Trump, en est morte.
La presse ce matin, est unanime dans sa réprobation de ce qu’elle considère comme une action anti-démocratique, dénonçant parfois une tentative de coup d’Etat, ce qui est ridicule. Il est amusant de voir toute la bien-pensance engraissée par nos impôts s’égosiller en pleurs sur la « démocratie menacée aux États-Unis » pour une mini « émeute » sans autres dommages que des citoyens scandalisés tués parce qu’ils demandaient une vérification du processus de vote.
Les mêmes médias et influenceurs qui se pâmaient d’admiration pour les émeutes meurtrières, les pillages et les dégradations de « Black Live Matters »…
Pas une seule fois, les gros médias ne se risquent à admettre qu’il y a eu des fraudes, mais la réaction populaire n’est-elle pas au contraire un signe de vitalité démocratique (et qui fut particulièrement pacifique au regard de ce que nous montre l’Histoire) ?
En tout cas, les Etats-Unis semblent désormais irrémédiablement et profondément divisés. Biden et l’Etat profond vont gouverner librement (les Démocrates ont les mains libres institutionnellement – après avoir remporté le Sénat hier – et médiatiquement bien sûr) pendant 4 ans, mais une grande partie de la société va considérer cette nouvelle présidence comme illégitime à cause des fraudes, et chaque camp s’est radicalisé.
L’épisode d’hier, malgré les appels au calme de Trump qui a aussi envoyé la Garde nationale déloger les manifestants du Capitole, risquent d’embarrasser le sortant dans sa probable tentative de récupérer la présidence en 2024. A suivre.
Voir aussi :
► Quels sont les enjeux de l’élection présidentielle américaine ?
► Macron fait la leçon aux Etats-Unis, ridiculise la France et fait un numéro d’hypocrite formidable