Précisons que le Refuge », association régulièrement mise en avant pour susciter l’émotion à propos de ceux qui se laissent aller à l’homosexualité au grand effroi de leur famille, est grassement financée par le contribuable (plus d’un million en 2020).
Lu sur Lengadoc-infos :
« La nouvelle est tombée hier dans la presse, mais le tribunal judiciaire de Montpellier et l’Association de Défense des Ancien.ne.s [sic] du Refuge ne se sont exprimés qu’aujourd’hui sur l’affaire. Nicolas Noguier, le fondateur de la fondation LGBT « Le Refuge » et son compagnon Fréderic Gal ont été mis en examen pour viol, agression sexuelle, ainsi que pour travail dissimulé et harcèlement moral sur des salariés et bénévoles de l’association.
« Le Refuge » , une association LGBT dans la tourmente
Les révélations à propos de cette association qui vient en aide aux jeunes homosexuels (LGBT) en rupture familiale ont commencé en décembre 2020 par un article de Médiapart (réservé aux abonnés) qui soulignait des dysfonctionnements internes. Ces dysfonctionnements (harcèlement, travail dissimulé, problèmes de suivi des jeunes et financiers…) ont été confirmés en février 2021 par l’audit d’un cabinet indépendant. Audit qui avait poussé M. Noguier à démissionner de son poste à la présidence de l’association, et le maire de Montpellier à suspendre les subventions généreuses de la ville au « Refuge ». A l’époque M. Noguier s’était défendu, parlant d’anciens bénévoles aigris et assumait « le côté affectif et câlin » de l’organisation.
Sans préciser si les « câlins » étaient consentis ou non, car ces premières révélations ont conduit à d’autres, et finalement ce seront 19 plaintes qui seront déposées. L’enquête de la police conduira à la mise en garde à vue ce mercredi 19 janvier 2022 de M. Noguier. Suite à son audition, et à celle de son compagnon Frédéric Gal, ils seront donc tous deux mis en examen pour travail dissimulé et harcèlement moral, mais M. Noguier le sera également pour un fait de viol et un d’agression sexuelle, tandis que M. GaL sera, quant à lui, mis en examen pour deux faits de harcèlement sexuel.
Les mis en examen réfutent les faits, les disant « sortis de leur contexte ». Au vu des témoignages, on peut néanmoins se demander dans quel contexte ces faits peuvent être acceptables, et ce que cache encore l’opacité entourant cette association abondamment subventionnée et si bien soutenue par la mairie de Montpellier. Une affaire sordide et, somme toute, pas très gay-friendly… »