La ville de Marioupol, sur la côte de la mer d’Azov, est un enjeu stratégique majeur dans la guerre russo-ukrainienne en cours.
Dernier bastion ukrainien entre la Crimée et les zones du Donbass sous contrôle (pro)russe, la ville semble désormais constituer le principal objectif du Kremlin, la prise d’autres grandes cités (au premier rang desquelles Kiev et Kharkiv) s’étant révélée impossible.
Marioupol est encerclée et assiégée depuis des semaines, privée d’eau, de nourriture, d’électricité, de gaz et de médicaments. Bombardée massivement et incessamment, elle est détruite à 80% dit-on, mais est toujours défendue pied à pied par quelques milliers d’hommes qui refusent de partir malgré l’autorisation donnée par le président ukrainien et se retrouvent acculés au fil des semaines. Une partie de ces hommes qui affrontent Russes et Tchétchènes appartient au régiment Azov, initialement bataillon de volontaires nationalistes radicaux.
« Maksym Kagal a rejoint la liste des sportifs et anciens sportifs morts au combat dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie. Âgé de 30 ans, cet ancien champion du monde de kickboxing avait pris les armes pour défendre son pays à Marioupol, dans le sud-est du pays. 5000 personnes auraient trouvé la mort depuis le début des combats dans cette ville, a affirmé lundi une conseillère de la présidence ukrainienne, chargée des couloirs humanitaires. Il a trouvé la mort vendredi, a révélé son entraîneur Oleg Skirta, alors qu’il servait sous les armes du régiment Azov, une milice controversée d’extrême droite. » (source le Figaro)