« L’homme, âgé de 52 ans, a été retrouvé mort au pied de l’hôtel Royal Monceau, laissant supposer d’une chute depuis un balcon. Le parquet de Paris a confirmé l’ouverture d’une enquête en recherche des causes de la mort.
D’après les informations du Parisien, les enquêteurs auraient retrouvé une lettre du PDG de Biogroup évoquant « une situation conflictuelle » avec son épouse. Un élément qui tend à conforter la piste du suicide mais aucune déclaration officielle n’est venue confirmer les informations du quotidien. […]
En 2021, le magazine Challenges avait estimé les actifs du chef d’entreprise à 600 millions d’euros, et l’avait placé à la 167e position de son classement des plus grandes fortunes de France.
Biogroup compte quelque 11 000 collaborateurs, répartis dans plus de 1500 laboratoires en France, Belgique, Grande-Bretagne, Espagne, Portugal, Suisse et au Luxembourg. Dirigé par Stéphane Eimer, le groupe était d’abord concentré dans le Nord-Est de la France et s’était développé en 2015 avec le rachat du réseau Biolam-LCD en Ile-de-France. Il a ensuite multiplié les acquisitions dans le Sud, le Centre, en Rhône-Alpes et dans l’Ouest, avant de s’internationaliser à partir de 2020, avec notamment la prise de contrôle du réseau CMA-Medina en Belgique.
La crise du Covid-19 avait contribué à accroître son chiffre d’affaires. Stéphane Eimer expliquait ainsi en 2021 que son entreprise réalisait « 1 test virologique sur 4 en France ». […] » (source La Depeche)
Ce genre de mort, pour des profils comme celui-ci et à ce moment-là, est toujours troublante.
Précisons aussi que Biogroup ne s’embarrasse pas de morale, en présentant parmi ses spécialités la manipulation d’embryons (dont un certain nombre meurt, donc) et la détection de la trisomie 21 (dont le résultat est, de fait, quasi toujours la mise à mort des enfants à naître trisomiques).