Bien !
Et honte au régime, à la République française, d’angliciser lui-même le pays…
Le Figaro rapporte :
« Les défenseurs de la langue française veulent avoir la peau de la « French Tech ». L’association Francophonie Avenir (Afrav) a intenté un procès à l’État devant le tribunal administratif de Paris pour que ce label officiel regroupant de jeunes entreprises technologiques tricolores soit rebaptisé et trouve une traduction dans la langue de Molière.
Dans le collimateur se trouvent également la « French Tech » : le label « Next 40 », décerné à des jeunes pousses prometteuses, le nom du sommet « Choose France », qui réunit des dirigeants de grandes entreprises nationales et étrangères chaque année, le « Health Data Hub », la plateforme de données de santé française, mais aussi le «French Impact», l’accélérateur d’innovation du ministère de la Transition écologique.
En guise d’arme juridique contre l’hégémonie de l’anglais, cette petite association de 80 adhérents et menée par un retraité, brandit la loi Toubon de 1994. Cette dernière dispose que la langue française doit être utilisée comme langue de l’enseignement, du travail, des échanges et des services publics. « Les personnes morales de droit public et les personnes privées chargées d’une mission de service public devront recourir à une terminologie officielle », précise le texte.
Par le passé, l’association a déjà remporté plusieurs procès, notamment contre l’Université de Paris Sciences et Lettres de la Sorbonne, qui affichait son logotype «PSL Research University» en anglais.
Alors, aura-t-on le droit demain à un nouveau label « Technologie française » et « Suivant 40 » ? Difficile de savoir si cela attirerait l’œil des investisseurs étrangers… »
Le dernier paragraphe de la journaliste Claudia Cohen du Figaro est navrant. D’abord, pourquoi devrait-on traduire littéralement ces noms pris à l’anglais ?
Ensuite, dans sa logique, pourquoi ne pas carrément proclamer l’anglais langue officielle afin d’attirer les investisseurs étrangers ?
A vrai dire, ceux-ci sont capables de repérer les entreprises prometteuses, et d’être attirés surtout si le pays cesse d’avoir une politique fiscale confiscatoire, d’être une horreur bureaucratique et devient prospère tant qu’il en a le potentiel.