La folle-furieuse Hidalgo et ses complices tels que le maire socialiste du IVe Ariel Weil ne s’arrêteront jamais dans leur guerre aux automobilistes. Ils détestent la voiture – instrument de liberté – pour des raisons idéologiques.
La rue de Rivoli, déjà amputée, est un axe de circulation incontournable de la capitale. Et il est déjà surchargé, parce que les socialos ont supprimé de nombreuses voies dans Paris (sans parler des places de stationnement).
Avec une perfidie coutumière, l’équipe Hidalgo dit que son projet de fermeture est dû au coronavirus et que c’est temporaire : il faudrait être excessivement naïf pour gober et le prétexte et la durée…
D’autant plus que la voiture est autrement plus protectrice que les transports en commun en ce qui concerne les épidémies. Et la violence étrangère.
« La rue de Rivoli, ce grand axe de près de trois kilomètres qui traverse le cœur de Paris d’est en ouest, et longe notamment l’hôtel de ville et le Louvre, va être interdite aux voitures particulières, au moins le temps de l’épidémie de Covid-19.
La décision a été officialisée, jeudi 30 avril, par la maire de Paris, Anne Hidalgo. « Rue de Rivoli, je souhaite qu’il y ait un axe uniquement dédié au vélo et un autre réservé uniquement aux bus, taxis, véhicules d’urgence et véhicules des artisans, mais plus les voitures », annonce-t-elle dans un entretien à l’Agence France-Presse.
Cette fermeture aux véhicules particuliers s’inscrit dans le plan préparé par la Mairie de Paris pour la sortie du confinement, avec l’appui de la Préfecture de police. Il doit être dévoilé en détail mardi 5 mai.
Beaucoup redoutent que, faute de transports en commun suffisants, la capitale se retrouve face à un énorme afflux de voitures dès le 11 mai. Comment faire pour que les rues ne soient pas « envahies de voitures, synonymes de pollution », comme le dit Anne Hidalgo ? Une des solutions consiste à favoriser le vélo. Et pour cela à créer, enfin, de grandes pistes cyclables, sécurisées, correspondant à des trajets simples et identifiés. […]
Officiellement, la fermeture de la rue de Rivoli fait partie des mesures provisoires et réversibles conçues pour répondre dans l’urgence à l’épidémie due au coronavirus. Ce que les spécialistes nomment « urbanisme tactique ». Mais si cet aménagement rencontre le succès, il a vocation à être pérennisé. « Tout dépendra du résultat des élections », glisse un membre de l’équipe de campagne de la maire socialiste, arrivée nettement en tête au premier tour des municipales, le 15 mars.
Il y a peu de chances, cependant, que le projet fasse consensus. « C’est une honte, un scandale, s’énerve Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes. Mme Hidalgo justifie par des motifs sanitaires une décision qu’elle voulait prendre depuis deux ans pour des raisons idéologiques. » La Mairie a tort de profiter de la crise sanitaire pour accentuer sa politique antivoiture, estime-t-il. […] » (Le Monde)