« Le « politiquement correct » n’est pas fondé sur des sentiments éthiques sincères, ni sur la peur physique d’une répression, mais sur un réflexe de snobisme intellectuel et de lâcheté sociale. Il s’agit en réalité d’un politiquement chic. Les journalistes et les « penseurs » du système actuel reproduisent de manière « soft » et bourgeoise le mécanisme de soumission de l’époque stalinienne : on ne risque plus d’être envoyé en camp, mais de ne pas être invité au restaurant, de n’être plus admis chez Castel, de se faire exclure des cénacles branchés et des médias, de déplaire aux jolies femmes, etc., en émettant des idées hors-système. C’est la mésaventure qui est arrivée à Jean Baudrillard. Etre politiquement correct, ce n’est pas une question d’idées, mais d’insertion sociale. »
Guillaume Faye, L’archéofuturisme