A saint Jean de Luz (64), le « jugement de Zanpantzar » est une vieille tradition du carnaval basque.
Chaque année, on brûle en place publique un géant de paille censé exorciser le mal et annoncer l’arrivée des beaux jours. Cette année, le mannequin, vêtu d’une soutane, était à l’effigie de Monseigneur Aillet.
Le discours précédant le bûcher, habituellement politiquement orienté, ne laissait guère de place au doute : « San Pantzar! C’est toi qui veut empêcher les femmes de disposer de leur corps? Cela t’amuse de comparer l’avortement à Daech? », ont crié les organisateurs, l’association culturelle locale Donibane Ziburuko Ihauteriak.
Mgr Aillet est en effet dans la ligne de mire des gauchistes et « féministes » pour avoir osé exprimer sur l’avortement un point de vue… catholique. Il est vrai que c’est plutôt rare pour un évêque français et que les laïcards n’ont plus l’habitude.
C’était notamment sur twitter, alors que le gouvernement en remettait une couche dans le soutien à l’avortement des bébés :
L’Etat prétend protéger les citoyens contre Daech et s’engage dans une campagne pro-IVG condamnant des innocents à la violence : illisible !
— Mgr Marc Aillet (@MgrMAillet) 12 Janvier 2016
A l’heure où les chrétiens sont victimes d’un regain de persécutions dans le monde, cette mise en scène de mauvais goût nous rappelle comme le monde de la culture (y compris dans son expression associative régionale) est infiltré par l’extrême-gauche. Sans oublier ici la complicité de la municipalité de Saint Jean de Luz (qu’attend-elle pour changer le nom de la ville pour une appellation moins chrétienne ?!), ni le fait que ces associations à prétention culturelle mais but subversif sont généralement financées par les collectivités locales et donc, par le contribuable.
Imaginons un instant que le mannequin eut représenté un rabbin ou un imam…
Source : Thibaut de Chassey