L’abbé Laguérie, supérieur de l’Institut du Bon Pasteur, adresse un message moins timide et beaucoup plus clair que celui de l’Église de France concernant le second tour de l’élection présidentielle :
Il y a belle lurette que les consignes de vote des évêques de France n’ont plus aucune valeur morale ni simplement… humaine. Ils n’ont jamais été infaillibles en ce domaine (ça se saurait) et ont égaré les fidèles presque à tous les coups. En 1968, ils laissent passer la contraception sans broncher et même, au lieu de soutenir le pape Paul VI (Humanae Vitae), ils le critiquent ouvertement. En 1975, ils ne bougent pas le petit doigt contre la légalisation de l’avortement au point que Simone Veil avouera elle-même que sa loi criminelle ne serait pas passée s’ils avaient simplement osé parler clair. Une petite dizaine d’entre eux descendra dans la rue au moment de la loi Taubira sur le mariage homosexuel (les autres approuvent ?) mais toujours au nom des droits de l’homme et jamais au nom de l’Évangile, du droit naturel, de la politique (Gestion de la Cité).
Aujourd’hui, comme hier, devant la montée effroyable de l’Islam et de l’islamisme (qui sont la même chose : demandez-donc aux musulmans !) de la mondialisation, du capitalisme aveugle et apatride, du grand remplacement, de la PMA et de la GPA, ils viennent nous rappeler des valeurs d’accueil et de solidarité et nous inciter donc à accepter benoîtement la fin de notre civilisation chrétienne, de ses mœurs, de sa culture etc…
Vous croyez peut être que les « chiens muets » se taisent devant tant de menaces contre la Foi Catholique ? Que nenni ! Ils nous mettent en garde contre la xénophobie, le repli sur soi, la peur de l’autre et autres fadaises éculées qui voudraient nous interdire de voter Marine Le Pen, le seul danger qu’ils ont déceler. Trop, c’est trop !
Et pour cela, de nous renvoyer à notre conscience pour proscrire le choix qui s’opposerait à leur nouveau credo mondialiste, bourgeois, apatride, maçonnique, multiculturel, islamo-bouddhiste… Le chrétien n’ayant plus rien à défendre : qu’il se taise. Et donc de nous suggérer subrepticement le candidat qui incarne ce ramassis d’abandons et de trahisons : j’ai nommé Macron. On en viendrait à regretter les évêques marxistes des années 1970 !
Mais attention ! Nous avons des consciences, figurez-vous, et vous allez vous en apercevoir.
Petite anecdote pour nous détendre, quand Attila arrive devant Rome à la tête de sa formidable armée prête à la saccager et à exterminer tout ce qui y bouge (Nos enfants devraient connaître une situation semblable avec ces hordes contre lesquelles vous désarmez l’occident chrétien), le vieux pape Léon sort doucement de Rome, avec sa canne et une demi douzaine de prêtres. Il se porte hardiment à la rencontre de celui qui a déjà ravagé une bonne partie de l’Europe, entouré qu’il est des ses généraux belliqueux et de ses innombrables et féroces combattants. Il lui intime d’emblée l’ordre de rebrousser chemin ! Contre toute attente, Attila se retourne vers ses généraux et donne l’ordre du retrait immédiat. Ses généraux l’entourent et, stupéfaits, lui demandent pourquoi il aurait peur et obéirait à ce vieillard impotent et esseulé… Et Attila de répondre : « Lui ne me fait pas peur, mais la créature de feu qui fait tournoyer son glaive de foudre au dessus de lui, elle, oui, et je n’engage pas le combat contre ça « . Et de lever le camp, merci Saint Michel.
On doit aux papes et aux évêques catholiques la liberté de l’occident chrétien. Sans quoi nous aurions déjà la charia.
Que ne se trouve-t-il parmi nous des évêques de cette trempe. Mais en attendant, n’allez pas bénir les politiques qui invitent chez nous les nouveaux Attila terroristes et commander aux chrétiens de leurs faire bon accueil…
Une belle exception cependant. J’ai écouté avec bonheur la vidéo de S. Exc. Mgr Rey qui a parfaitement donné les principes d’un choix catholique face aux élections. Honneur à lui. Et de citer tous les points non négociables énumérés par le Pape Benoît XVI. Mais comme évêque il se refuse à descendre dans l’Arène, ce que je me permets comme prêtre, chacun son créneau.
Tous les points, non négociables pour un catholique, sans exception, sont défendus et représentés par la candidature d’ Emmanuel Macron. Tous. Ce dangereux pantin incarne adéquatement tout ce contre quoi les évêques devraient hurler ! C’est notre conscience qui nous le dicte, voyez-vous !
Cet homme qui, soit disant n’a pas de programme, est un caméléon, un Janus, un jour de droite un jour de gauche, un jour socialiste un jour non, toujours de l’extrême centre pour abuser les gogos et les bobos. Mais en réalité il a un programme : c’est la destruction de la France et de son christianisme viscéral, chromosomique, génétique.
Son seul credo c’est son moi, et ceux auxquels il obéit.
En morale il est pour TOUT ce que condamne l’Eglise : avortement généralisé,encouragé et remboursé : euthanasie consentie (suicide) ou non (meutre), drogues généralisées, mariages en tous genre (LGBT et maintenant avec un i comme inter-sexuel : pourquoi se limiter à un seul sexe après en avoir changé ? Ils voulaient dire hermaphrodite), PMA, GPA où la femme devient un vulgaire chewing-gum, achetable, consommable et jetable (et quand je pense que des femmes le trouvent beau ), etc. Avec comme horizon la nouvelle menace pénale d’être contre ces turpitudes, comme on vient de le voter dans le délit d’entrave. La corruption ne nous sera plus proposée, avec Macron, elle nous sera imposée.
En politique, c’est pire encore, si on ose dire. Cet homme qui ne connait pas de culture française « parce qu’il ne l’a jamais vue » veut une libre circulation entre la France et le Maghreb, un Schengen trans méditerranée. Il veut des mosquées partout, ami qu’il est des frères musulmans. Le salafisme va triompher en France et le terrorisme avec lui. Le Bataclan et Nice, ce sera le quotidien. Économiquement, comme candidat (socialiste) du fric, il va vendre la France et ses industries (comme il a déjà commencer comme ministre du sinistre Hollande) et, par son libéralisme érigé en dogme, va nous fabriquer des chômeurs en série. Il va obéir à ceux qui allument des conflits aux quatre coins du monde et nous mener à la troisième guerre mondiale.
Un socialiste pur et ultra-libéral. Marx, réveille-toi ! Proudhon, que fais-tu ?
Reste le personnage en tout conforme à ses choix : pure création médiatique de l’année, sans racine ni sérieux, la coqueluche de nos marxistes médias, au langage insipide et creux, parfois incompréhensible, parfois même hystérique. N’allez pas croire que les clowns ne sauraient qu’amuser la galerie : il y a des clowns dangereux.
Ma conclusion est double, quoique pourtant très simple.
Objectivement, un catholique ne peut pas voter pour cet individu dangereux et ceci sous peine de péché grave. Seules des conditions subjectives, inconscience, démence, perte de l’usage de la raison etc., pourrait l’en excuser. Si vous votez Macron, vous devrez vous en confesser…
Et comme dans une élection à deux candidats le seul moyen de stopper efficacement l’un est de voter pour l’autre (et non point de s’abstenir : laissez cela aux mélanchonistes !) la conscience des catholiques doit se libérer enfin du joug insupportable du pseudo péché qu’on lui impute depuis trente ans.
Il fallait qu’un prêtre, enfin, le dise. La vérité vous rendra libre.
Source : Riposte Catholique