Interrogé ce vendredi 20 octobre, au 15ème jour de son procès devant la Cour d’assises, sur sa radicalisation religieuse, le frère de Mohamed Merah, poursuivi pour complicité d’assassinats terroristes et suspecté d’avoir été à l’origine de la radicalisation religieuse de son frère, a réfuté être « salafiste » : « Monsieur le Président, je ne me reconnais pas comme radical, salafiste et terroriste ».
« Je suis accroché aux préceptes religieux, a-t-il ajouté. L’islam n’est pas un costume que l’on met quand on est chez soi et que l’on enlève quand on sort, l’islam vous suit partout. Je suis soumis à mon Créateur. Je me lève musulman, je mange musulman, je vis musulman, je dors musulman ».
Il a « cotoyé' » le groupe salafiste toulousain… « comme les autres courants »
Concernant son appartenance au groupe salafiste radical toulousain, notamment lié à la flière d’Artigat, Abdelkader Merah reconnaît avoir « cotoyé » les membres de ces groupe (Corel, Essid, Clain) mais affirme qu’il cotoyait également d’autres courants de l’Islam. « Je n’allais pas dans une mosquée particulière, explique-t-il. J’allais là où j’étais le plus près au moment de la prière. Je fréquentais plein de courants différents ». « Dans ce procès, on veut sur le plan idéologique, me faire porter un costume trop grand pour moi ».
Plus tard, il a aussi précisé sa position vis à vis des lois humaines :
L’Islam considère la démocratie comme une religion. Je ne reconnais aucunement les lois forgées par l’Homme, je considère uniquement les lois créées par le Créateur qui est Allah. J’instaure l’Etat musulman dans mon coeur.
Des propos qui font écho à ce qu’a dit à son sujet son propre neveu, Théodore, en début de semaine : « Ce procès n’a pas de valeur à ses yeux car il ne reconnaît pas les valeurs de la République ».
« Le jihad est dans le Coran mais je ne suis pas pour la lutte armée »
Interrogé sur le recours à la violence, Abdelkader Merah s’est également expliqué sur la « haine du mécréant » : « Ce n’est pas la haine envers la personne, c’est de l’opposition totale avec son idéologie politique mais ça ne se traduit pas en violence ».
Est-il pour l’instauration de l’Etat islamique ? « Moi j’applique l’état musulman dans mon coeur. Aucun musulman ne souhaite pas vivre sous les lois musulmanes. C’est un souhait intime. Comme un Chrétien pourrait vouloir vivre sous les lois de l’Evangile ou un démocrate sous les lois de la démocratie ».
Interrogé sur le jihad, Abdelkader Merah a répondu :
Le jihad est dans le Coran comme le jeûn ou la prière mais après c’est l’interprétation qui mène à tuer des innocents. Mais c’est quelque chose de noble, c’est pas la barbarie. Je ne suis pas pour la lutte armée ».
Al Qaida ? « Je ne partage pas cette idéologie, je n’ai jamais vu Al Qaida à toulouse, je n’ai jamais fait allégeance. Donner sa vie ? C’est pas avec des morts qu’on fait progresser l’Islam ».
« Je ne suis pas le mentor de mon frère »
Il dit avoir parlé de jihad avec son frère Mohamed mais comme « on parlait de tous les sujets ». Il était « très marqué, il pleurait, au sujet des enfants palestiniens et de la colonisation américaine en Irak ».
Moi, mon petit frère, j’aurai voulu l’emmener avec moi en Egypte. Il avait une grande mémoire, il aurait pu étudier l’arabe et l’Islam. On dit que j’ai été son mentor religieux mais s’il m’avait suivi je l’aurai conduit vers la connaissance ».
« Pourquoi mon frère se serait-il tourné vers moi pour avoir l’approbation sur ce qu’il allait faire ? Moi j’ai le niveau CP en Islam. Il connaissait des savants qui pouvaient davantage lui répondre ».
Il dit avoir eu « des doutes » sur les intentions de son frère, notamment à son retour du Pakistan fin 2011 : « Je pensais qu’il cherchait un groupe armé » à l’étranger. Mais il maintient ne pas avoir été au courant de ses projets terroristes sur le sol français.
Abdelkader Merah sait que cet interrogatoire est primordial. Les juges ont peu d’éléments probants concernant le volet matériel de sa complicité avec son frère. Reste donc le volet idéologique et religieux. Il refuse d’endosser le costume du mentor qui a fanatisé son frère. Face aux questions, l’accusé a réponse à tout et affiche un islam orthodoxe mais non-violent.
Mais pour les parties civiles, « il est dans le déni de sa propre radicalisation » comme l’a dit Maître Elie Korchia, avocat de Samuel Sandler. « Le fait de cacher sa radicalité à la cour c’est une forme de dissimulation » conclut un confrère.
« En voilà un bel exemple de taqîya que vous venez de nous faire, n’est-ce pas monsieur Merah ? », lui a même lancé Maître Laurence Cechman en référence aux techniques de dissimulation des islamistes jihadistes.
L’interrogatoire sur le parcours religieux d’Abdelkader Merah, qui se dit « converti » à partir de 2006, a donné lieu à une passe d’armes entre les avocats de la défense et ceux des parties civiles. Le président de la Cour d’assises a rappelé en début de journée que les questions posées à l’accusé ne devaient pas porter sur sa foi intime mais sur son adhésion à l’idéologie islamiste radicale.
« A cause de l’affirmation de ses positions , qu’il soutint avec une certaine fermeté, la LICRA, indignement et de façon totalement scandaleuse,
traîna Mgr Lefebvre en 1990 devant la justice, »
» alors qu’il mettait sévèrement en garde contre l’érection, soutenue par l’État républicain et laïc,
de nombreuses mosquées, et qui, dans ce domaine comme dans bien d’autres, œuvrait à contribuer, plus encore et comme s’il en était besoin,
à la lente disparition du tissu spirituel chrétien en France. »
« Le 12 Mai 1990, suite à ces poursuites infâmes, Mgr Lefebvre déclarait :
– « Le Coran, qui est la loi de l’Islam, provoque à la discrimination, à la haine et à la violence. Ne m’attribuez pas ce que je dénonce. »
« Les preuves de cette haine et de cette violence sont légions dans le passé et dans le présent. »
« Tant que les Musulmans sont une minorité insignifiante
dans un pays chrétien, ils peuvent vivre amicalement parce qu’ils acceptent les lois et les coutumes du pays qui les reçoit. »
« Mais dès qu’ils sont nombreux et organisés, ils deviennent agressifs et veulent imposer leurs lois hostiles à la civilisation européenne. »
« Ils peuvent vivre amicalement parce qu’ils acceptent les lois et les coutumes du pays qui les reçoit ». Faux. D’abord, ils ne sont amicaux qu’en apparence; en réalité, ils dissimulent leur mépris et leur haine à notre égard. Mais leur infériorité numérique ne leur permet pas encore de faire éclater massivement leurs véritables sentiments envers nous. Ensuite, ils n’acceptent pas nos lois et coutumes (l’embrigadement des futurs jihadistes et la passivité bienveillante de la communauté musulmane à ce sujet le démontre). Mais ils profitent opportunément de nos lois pour répandre leur idéologie. Notre système démocratique (qu’ils haïssent) leur permet de miner notre société par des revendications communautaires croissantes qui ont un double but : instaurer progressivement les mœurs musulmanes et effacer les aspects de notre culture qui gênent leur croyance.
Et ben retourne chez toi musulman !
Tout ce ceci n’a rien n’avoir avec l’Islam même, c’est comme si nous réduisions le christianisme à l’inquisition.
Et quand nous prenons le temps d’étudier les religions Abrahamique, l’Islam ou le Christianisme ne sont qu’un shiisme du Judaïsme. Par ailleurs ces religions sont nées au même endroit…
Les personnes enoncées ne sont qu’une minorité car les nord africains ne sont qu’une minorité de musulmans. La majorité se trouvent Asie.
Pour finir, quand on voit les origines de ces terroristes ce sont des français d’origine Nord afrique… Et pour faire court, tout ceci est liée à la colonisation, à une mauvaise intégration… la religion n’est que prétexte..
@JULIYA
Faut arrêter de raconter des insanités!
« Et pour faire court tout ceci est lié à la colonisation, à une mauvaise intégration…. » Et quoi encore ?
Si ces gens ne sont pas heureux en France car ce n’est pas leur terre et ne l’a JAMAIS été mais reste la nôtre, qu’ils s’en aillent !