Tout le monde avait vu que Patrick Strzoda, préfet devenu directeur de cabinet de Macron (et buveur de bouteilles à plusieurs dizaines de milliers d’euros), avait menti devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla.
Et voilà que la justice estime que ce qui ressemble beaucoup à un faux témoignage sous serment (en théorie passible de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende) n’est pas gênant :
« Le parquet de Paris annonce, jeudi 27 juin, qu’il classe sans suite la procédure ouverte pour « faux témoignage » devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla contre Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron.
Le procureur de la République de Paris relève que Patrick Strzoda « a pu effectuer une description incomplète des attributions d’Alexandre Benalla au cours de son audition du 25 juillet » au Sénat mais qu’il a ensuite fourni une note descriptive de ces missions le 10 octobre. » (source)
La justice n’est évidemment pas la même selon que vous soyez préfet franc-maçon et proche de Macron ou simple Gilet jaune.