Le tribunal administratif de Lyon devait statuer ce lundi en urgence sur l’affaire du burkini : le maire de Lorette désirait interdire le voile sur un plan d’eau communal. Il a retiré son arrêté, juridiquement incorrect, pour le représenter à son conseil municipal à la fin du mois. Mais il a été condamné à verser 2100 euros à trois associations, la Ligue des droits de l’homme, la Maison des potes (qui faisait cause commune avec l’Aide aux démarches administratives) et le conseil contre l’Islamophobie.