Suite à la chute de Benjamin Griveaux, baron de la macronie, c’est la sorcière Agnès Buzyn, la piqueuse des nourrissons ayant survécu aux avortements qu’elle chérit, celle pour qui « un père, ça peut être une femme, évidemment », celle qui veut éliminer les véhicules diesel de nos routes, qui prend la relève pour LREM dans la course à la mairie de Paris.
Elle lâche son ministère de la « Santé » (sic) en pleines crises du Coronavirus et des hôpitaux (environ 800 médecins-chefs de service ont démissionné de leurs fonctions administratives depuis trois semaines en guise de contestation).
Deux jours avant de se déclarer candidate, alors que l’affaire Griveaux avait démarré, elle expliquait d’ailleurs elle-même :
« Je ne pourrai pas être candidate aux municipales : j’avais déjà un agenda très chargé, j’ai beaucoup de réformes dans le ministère, et s’est rajouté un surcroît de travail avec la crise du Coronavirus, qui aujourd’hui m’occupe énormément. J’avais dit à Benjamin Griveaux malgré mon soutien que je ne pourrais pas m’engager auprès de lui »…
Mais bon, nous savons tous ce que vaut la parole d’un politicien en démocratie, non ?
Communautariste juive, Agnès Buzyn a démarré fort sa campagne, en réunissant avant-hier,
« dans un restaurant de la capitale une partie de son équipe de campagne pour un long déjeuner de travail. Deux photos différentes de l’AFP ont été diffusées dans la presse (Le Monde et Libération). Évidemment le photographe de l’agence de presse – financée indirectement par l’État (40 % de ses recettes proviennent des services publics) – fut le seul à être convoqué pour fixer sur la pellicule ces agapes… Ce qui est troublant, c’est le tableau apposé sur le mur de cette partie du restaurant ou le déjeuner s’est déroulé. On y voit, en effet, une curieuse peinture (ou reproduction de peinture) d’une Vierge à l’Enfant dont l’Enfant est représenté par… une boîte de tomates en conserve. Je suppose que les photographies diffusées pour la presse l’ont été après les vérifications d’usage de l’équipe de campagne de la candidate, qui n’a rien vu à y redire. J’observe encore que le cadrage de ces photos met en évidence cette image blasphématoire alors qu’un autre cadrage plus serré sur les convives, aurait pu être réalisé » dixit Daniel Hamiche.