Quoiqu’on pense du propos, le tribunal rend un jugement très politique, militant, et bien sûr piétinant la liberté d’expression (à sens unique).
Nous lisons dans le Point qu’Alain Soral
« a été de nouveau condamné à de la prison ferme, mercredi à Paris, cette fois à une peine d’un an pour avoir qualifié le Panthéon de « déchetterie casher » dans une vidéo postée l’an dernier sur son site internet.
Alain Soral, 60 ans, qui n’était pas présent à l’audience en juin, a été reconnu coupable d’injure publique antisémite et de provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers les juifs. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du parquet, dénonçant sa « haine obsessionnelle persistante » et « sans la moindre inhibition » envers les juifs. Alain Soral ne recule pas « devant le fait de salir et de poursuivre par-delà la mort » les victimes du nazisme, « par le choix de ses mots qui sont la prolongation d’actes de mort et qui sont en eux-mêmes actes de haine et de provocation », a estimé le tribunal dans sa décision, consultée par l’Agence France-Presse.
Les juges ont également dénoncé le fait qu’il cible un jeune public par le biais de son site Egalité et réconciliation, cherchant à « en imposer sur la base d’un vernis de culture prétendument sérieuse, et à recruter pour son officine Égalité et réconciliation ». « On a toute la famille Veil qui vient d’y rentrer, et puis là ils veulent peut-être presque nous mettre Lanzmann » (ancien résistant et réalisateur du documentaire Shoah), « c’est une véritable déchetterie casher », avait déclaré Soral dans une vidéo postée après l’inhumation de Simone Veil et de son époux Antoine au Panthéon, le 1er juillet 2018. Le tribunal a également ordonné le retrait de la vidéo lorsque la condamnation sera définitive. Alain Soral devra en outre verser 1 000 euros de dommages et intérêts à la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) et 1 euro symbolique à trois autres associations antiracistes partie civile. »