« L’essayiste d’extrême droite Alain Soral a été condamné, lundi 15 avril, à un an de prison ferme assorti d’un mandat d’arrêt pour négationnisme.
M. Soral, 60 ans, avait été jugé à Paris pour contestation de l’existence de la Shoah et avoir publié sur son site des conclusions litigieuses de son avocat dans une autre affaire. Son conseil, Damien Viguier, a été condamné à 5 000 euros d’amende pour complicité, en raison du contenu de ces conclusions.
Le parquet avait requis six mois de prison ferme contre M. Soral, et 15 000 euros d’amende contre Damien Viguier. »
Source : Le Monde (avec l’AFP)
Soral a donc été condamné à davantage que ce que réclamait le parquet.
Il devrait toutefois faire appel et éviter ainsi, au moins jusqu’au verdict de l’appel, l’incarcération.
La France, « pays des Droits de l’homme », persécute depuis quelques décennies (début des années 80) ceux – les chercheurs en particulier – qui s’interrogent sur le récit actuel de la « Shoah ».
Pour rappel, voici le procès précédent (pour un dessin…), dont les conclusions de l’avocat d’Alain Soral, diffusées ensuite sur son site, ont entraîné cette condamnation :
« En 2016, le site d’Alain Soral, Egalité et Réconciliation, avait publié un dessin représentant, sur une « une » titrée « Chutzpah Hebdo », le visage de Charlie Chaplin devant l’étoile de David, avec, écrite dans une bulle, la question « Shoah où t’es ? », référence à une première page polémique de Charlie Hebdo après les attentats de Bruxelles, « Papa où t’es ? ».
Pour cette publication jugée négationniste, Soral a été définitivement condamné à 10 000 euros d’amende le 26 mars, avec possibilité d’emprisonnement en cas de non-paiement.En novembre 2017, Alain Soral avait publié sur son site les conclusions de son avocat, Damien Viguier, dans cette affaire, qui évoquaient notamment une chaussure et une perruque représentées sur le dessin condamné, « Chutzpah Hebdo ».
« Chaussure et cheveux font référence aux lieux de mémoire organisés comme des lieux de pèlerinage. On y met en scène des amoncellements de ces objets, afin de frapper les imaginations », avait notamment écrit l’avocat. « La coupe des cheveux se pratique dans tous les lieux de concentration et s’explique par l’hygiène », écrivait-il encore, citant ensuite le négationniste Robert Faurisson. S’agissant de deux autres détails du dessin, « savon et abat-jour », l’avocat a prétendu que les savons faits à partir de graisse humaine par les nazis ou les abat-jour en peau humaine n’étaient que « propagande de guerre ». » (même source)