Ne sachant pas comment réagir face à la « libération de la parole raciste » (NDCI : l’opposition à une politique migratoire suicidaire) sur les réseaux sociaux, le gouvernement allemand a trouvé son credo : flicage, suppression et répression. A noter que les messages « dont la légalité est discutable », doivent également être supprimés sous une semaine ! On peut craindre que, sans décision de justice pour venir « éclairer » la censure, les grandes multinationales (Facebook, Google, Twitter etc…) n’hésiteront pas à supprimer tous les messages opposés à l’accueil du tiers-monde en Europe. Concernant le montant des amendes, 50 millions pour les réseaux sociaux et 5 millions pour l’utilisateur, c’est tout simplement délirant…
On peut lire dans les colonnes du Monde :
Infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros aux entreprises et sanctionner personnellement leurs responsables à hauteur de 5 millions d’euros : c’est la principale mesure du projet de loi de lutte contre les messages haineux sur les réseaux sociaux, présenté mardi 14 mars par le ministre de la justice allemand, Heiko Maas.
Le texte, l’un des plus sévères d’Europe, prévoit que les messages manifestement illicites (incitation à la haine, négationnisme, etc.) devront être supprimés dans les vingt-quatre heures, et dans la semaine pour les contenus dont la légalité est discutable, sous peine d’amende. Les réseaux sociaux devront également faire en sorte que les contenus déjà supprimés ne soient pas republiés en ligne – un sujet au cœur d’un récent procès, en Allemagne, dans lequel le tribunal a finalement donné raison à Facebook après la plainte déposée par un réfugié syrien, victime de harcèlement en ligne.