Les négociations pour tenter de former un gouvernement en Allemagne entre quatre partis ont achoppé dimanche notamment sur la politique migratoire et les suites de l’accueil de plus d’un million de demandeurs d’asile depuis 2015 par Angela Merkel.
Conservateurs, Libéraux et écologistes n’ont pas réussi malgré plus d’un mois de tractations à surmonter leurs divisions sur ce sujet de discorde majeur en Allemagne. Les chrétiens-démocrates (CDU) d’Angela Merkel, leur allié bavarois CSU et les Libéraux voulaient une politique plus restrictive avec un plafonnement à 200.000 réfugiés autorisés dans le pays chaque année.
Les Verts demandaient, eux, un cadre plus souple et une reprise l’an prochain des regroupements familiaux pour tous les réfugiés. Actuellement, seuls ceux qui obtiennent l’asile pour persécution religieuse en bénéficient. Cette possibilité a été gelée l’an dernier et jusqu’en mars 2018 pour les réfugiés accueillis en raison de guerres, comme les Syriens, car ceux-ci ne disposent que d’un statut temporaire d’un an, renouvelable en fonction de l’évolution de la situation dans leur pays d’origine. Une protection dite « subsidiaire ». Un compromis n’a pas pu être trouvé.