Allemagne : les autorités contre les marches anti-islamisme

Quelque 4.800 personnes ont défilé dimanche dernier à Cologne pour protester contre les violences constatées dans les rues allemandes entre réfugiés irakiens kurdes et salafistes.
Les manifestants anti-islam radical avait alors été accusés de « mésusage de la liberté de se rassembler ».

L’Allemagne théâtre d’affrontements importés

Malgré la violence des affrontements entre musulmans venus d’Irak, le gouvernement se focalise sur les marches anti-salafistes qui fleurissent depuis peu en Allemagne.

Rechtsanwalt Dubravko Mandic, un avocat allemand et président du parti eurosceptique confiait au journal Breitbart : « le phénomène appelé « Salafismus » (anti-islamistes) rassemblent des Allemands de différents clubs de foot par ailleurs ennemis. Des Allemands de souche et des immigrés marchent ensemble contre une menace sérieuse. Notre gouvernement et les partis du système ne semblent connaître qu’un ennemi : le sens allemand de la nationalité (…) Je ne suis pas étonné que les « hooligans » et les nationalistes qui s’opposent désormais aux salafistes ressentent le besoin de montrer leur force, alors qu’au même moment la police et le gouvernement n’ont aucune réponse à la menace grandissante des musulmans radicaux ».

Plut tôt ce mois-ci, des Kurdes avaient manifesté à Hambourg devant une mosquée liée à des musulmans pro-Etat Islamique pendant trois jours…

Les autorités fermement opposées aux marches anti-islamisme


Mais la municipalité de Berlin entend interdire la manifestation contre l’islam radical prévue le 15 novembre et à laquelle 10.000 personnes ont prévu de participer. Le sénateur Frank Henkel a été ferme : « Nous ferons tout ce que nous pouvons pour empêcher cette manifestation » a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Nous sommes confrontés à une nouvelle forme de violence de rue et de militantisme d’une ampleur nouvelle ». Etant bien entendu qu’il parlait là des Allemands opposés à l’islam radical et non la présence dans les rues de musulmans défendant l’Etat Islamique. Le système a choisi son camp sans ambigu.

 

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