Le 7 septembre, alors que Merkel s’indignait des violences supposées en marge de rassemblements à Chemnitz après le meurtre présumé d’un Allemand par deux migrants, Hans-Georg Maassen, chef du renseignement allemand, a démenti dans la presse l’existence de « chasses collectives » contre les étrangers, contredisant ainsi publiquement la chancelière.
Cette attaque intervient alors que la dirigeante allemande est en conflit ouvert avec le supérieur de M. Maassen, le ministre conservateur de l’Intérieur Horst Seehofer.
Ce dernier avait failli provoquer la chute du gouvernement en juin en attaquant la politique de la chancelière sur les centaines de milliers de demandeurs d’asile arrivés depuis 2015.
Accusé dès lors de faire le jeu de l’extrême droite, il a dû remettre lundi à la chancellerie et au ministre de l’Intérieur un rapport étayant ses propos.