En début de semaine, le pape François s’est rendu à Strasbourg. On aurait pu penser qu’il serait allé à la cathédrale, une des plus hautes du monde (elle culmine à 142 mètres), une des plus belles (elle est la deuxième cathédrale la plus visitée en France), d’autant que celle-ci avait été souillée par les horribles Femen quelques jours avant sa venue.
Une prière de réparation du Pape aurait été réellement bienvenue dans la maison de Dieu, celle du Christ, mais non, il n’a pas fait le détour. Il a préféré se rendre dans le temple maçonnique qu’est l’assemblée européenne où, sans surprise, il a été ovationné par l’ensemble des députés européens, quelle que soit leur tendance politique ou leur appartenance à quelque loge…
Après cette infamie, on aurait pu penser que « François » se serait ravisé. Eh bien non, en visite à Istanbul, celui-ci est allé prier… à la mosquée bleue, au côté du grand mufti. Le Figaro nous relate comment cela s’est passé et les raisons pour lesquelles il a agi ainsi : son prédécesseur, Benoît XVI, s’étant déjà rendu et recueilli dans cette mosquée, une polémique en était née pour savoir si Benoît XVI avait prié ou non. Le Vatican avait officiellement dit qu’il ne s’agissait que d’un recueillement. Là, nous dit Le Figaro, « c’est sans doute pour éviter l’ambiguïté mais surtout par conviction profonde – François inscrit le « dialogue » avec les autres, et les autres religions, comme une priorité de son pontificat – que le successeur de Benoît XVI, dans la même mosquée, a donc croisé très visiblement les doigts, incliné longuement la tête en fermant profondément les yeux, deux à trois minutes, pour prier à l’évidence. Et pour… signifier qu’il priait. Et ce en direction du mihrab, cette niche cernée de deux colonnes, qui indique la qibla, donc la direction de la ka’ba de la Mecque. »
Voilà où en est l’église conciliaire, et ça se passe de tout commentaire…