Certaines associations estiment que l’intégration du travail domestique au PIB anglais est une bonne chose et permettra une plus grande reconnaissance du travail de la mère au foyer. Néanmoins il ne faut pas se leurrer, cette magouille économique n’a pour but que de falsifier la réalité en présentant un bilan économique gonflé d’une activité difficilement quantifiable. Il n’empêche que les mères de famille qui font le sacrifice de s’occuper de leur foyer doivent être remerciées et valorisées par la société. Selon une étude une mère de famille pourrait être rémunérée 3500€ par mois : voir ici.
Par ailleurs le même débat existe en France : voir ici.
Lu sur Reinformation.tv :
A la grande satisfaction de la Home Renaissance Foundation, une association de promotion de la famille et de son importance sociale, l’Office des statistiques nationales britannique (ONS) entend chiffrer le travail domestique non payé réalisé au foyer et l’inclure dans le PIB britannique, si possible dès l’été 2015. Cette prise en compte des tâches ménagères réalisées gratuitement mettra des mots et des nombres sur un travail caché, ignoré, voire méprisé. La Home Renaissance Foundation en espère une meilleure reconnaissance du travail de la mère au foyer notamment.
Les soins apportés aux enfants, ménage et entretien du linge, repassage, cuisine, conduites… Tout ce qui est gratuitement réalisé au sein de la famille sera chiffré dès lors que les tâches en question auraient pu être effectuées par un travailleur salarié.*
On sait déjà, puisque l’ONS a réalisé des projections préliminaires basées sur des chiffres de 2010, que la garde d’enfants équivalait cette année-là à 343 milliards de livres (plus de 438 milliards d’euros), soit trois fois ce que représentent l’industrie des services financiers du Royaume Uni dans le PIB britannique. L’entretien du linge, lui, représenterait 97,2 milliards de livres : trois fois plus que le budget annuel de la défense.Le travail domestique inclus dans le PIB britannique
Il se pourrait bien que les services gratuits rendus ainsi par la famille à travers le travail domestique représentent une somme équivalente à la totalité du PIB actuel du pays. On qualifiera cette somme de « PIB non payé ». Et cela changera peut-être le regard sur les femmes qui font gonfler le PIB classique en quittant le foyer pour un emploi rémunéré, en montrant que leur absence du foyer crée également une forme de « dette » : des services à payer, et des charges sur les finances publiques quand ils sont subventionnés.
Elles sont la « colle » qui cimente la société : c’est ainsi que Joanna Roughton, de la Home Renaissance Foundation, voit les mères qui assurent majoritairement ce travail domestique, sans la moindre reconnaissance publique jusqu’ici. « Dès lors qu’il a une valeur, qui sait, le respect auquel il a droit suivra peut-être… »
Seul risque : que cette valeur reconnue n’entraîne un jour des taxes nouvelles. Nos Etats socialisants sont capables de tout ! Et avaient évoqué la possibilité d’une TVA spécifique sur les articles de bricolage…