« Qu’importe que tu ne sois pas un justicier, si justice est faite, même par des assassins. Toi et moi, ne sommes rien. »
La pièce de Camus, « les justes » est jouée actuellement au théâtre de la Colline, dans le XXe arrondissement de Paris.
Camus touche ainsi toutes les intelligences servant un idéal, et les aide, sans jugements, à réfléchir sur la justice humaine, allant jusqu’à ré-ouvrir la porte de la religion.
Mais samedi soir dernier, l’art et son contraire étaient dans la même salle. En effet, avant le lever du rideau qui allait offrir une magnifique représentation, « une performance artistique » fut imposée aux spectateurs : une dizaine d’hommes et de femmes, nus comme des vers, ont descendu les gradins, non par les allées -trop conventionnelles- mais par les sièges, se roulant comme des limaces sur les occupants des fauteuils… Le contraste entre le sujet spirituel de la pièce et ce scandale ridicule -bien entendu exempt d’explication- aurait dû secouer le bon sens et la pudeur naturelle du public, mais celui-ci, tel une masse sans fierté applaudissait bêtement. « C’est peut-être vraiment de l’art, dans le doute, ayons l’air d’avoir compris, applaudissons des deux pieds ! »
Christine Dol
Rien d’étonnant. Même les représentations les plus classiques (musique, pièces de theatre) ainsi que les monuments historiques sont regulierement souillés par l « art » contemporain.
Il y a deux éléments à distinguer dans ce billet : L’art dégénéré et la réaction des gens.
Pour ce qui est de l’art dégénéré, il faut savoir qu’il est très largement subventionné par l’Etat et les cosmopolites (avec l’argent du contribuable, pas le leur). Ca fait partie de la décérébration que les élites souhaitent voir. Certains gauchistes le soutiennent également car ils y voient un moyen de gagner un revenu sans aucun talent alors que le vrai art demande du talent, et donc en vivre n’est pas possible pour tout le monde.
Donc il va falloir vivre avec l’art dégénéré, ils nous l’imposent, comme ils nous imposent l’immigration, la dépravation des moeurs, la déchristianisation, l’islamisation, etc, etc. D’ailleurs pour ceux qui veulent un exemple de ce que ça peut donner, cf. le lien qui représente les extraits d’une pièce de théâtre jouée à Lyon en 2004 au centre d’histoire et de la résistance et de la déportation. (Attention, c’est du lourd, avant de cliquer, il faut éloigner les enfants de l’écran de l’ordinateur).
http://www.youtube.com/watch?v=dEG6_BOclXQ
Mais le plus navrant est la réaction des gens qui ont applaudi les tarés. Ont-ils perdu tout discernement ? Sans se montrer violent, il y a moyen d’exprimer sa désaprobation. Outre des sifflets, sortir quelques centimes et les jeter sur les tarés aurait été bienvenu : Ca leur aurait montré que leurs conn…, on n’en veut pas, et même qu’ils font peine. Si la salle avait eu une réaction comme celle-ci, ils seraient vite allés se rhabiller (dans tous les sens du terme).
En fait, je crois que c’est par mimétisme, nous vivons une époque où s’opposer au politiquement/culturellement correct vous met tout de suite au ban de la société. Il faut donc une personnalité assez forte pour aller à l’inverse de la tendance générale, voici pourquoi elles ont applaudi à un spectacle affligeant qu’elles n’étaient pas initialement venues voir. J’espère quand même qu’il n’y avait pas d’enfants dans la salle.
Cette pièce est excellente, elle traite de la légitimité de la violence à des fins politiques…
Si il y avait des enfants, les parents ne devaient pas connaître le sujet de la pièce, plutôt difficile.
Au nom de la liberté de l’art, la « culture » se permet de piétiner la véritable liberté (de base), qui est, entre autre je pense, de ne pas se voir imposer qqch qui lui paraît immoral.
Je croyais que « la liberté s’arrêtait là où commence celle d’autui » : A-t-on demandé à l’entrée si chacun était d’accord pour se faire passer dessus par un inconnu à fort problème psychologique?
La première partie de ce billet me donne envie d’aller voir la pièce (jouée par une autre troupe!).
Pour ce qui est du trémoussage de ces dégénérés, c’est bien de l’art moderne: l’envie de s’extraire des canons artistiques du passé pour créer à partir de rien (puisque l’homme se prend pour Dieu) les fait s’enfermer dans un néant sans repères, sans beauté, sans grâce, sans logique. Sans rien. Le néant comme but, donc la destruction comme moyen.
Eris, votre vidéo est édifiante mais hélas nécéssaire. Comme vous dites, c’est du lourd!