Parmi les très nombreux intrus qui sont actuellement en France, il y a ceux qui passent à l’acte, il y a ceux – plus nombreux – qui manifestent bruyamment leur approbation, il y a ceux – encore plus nombreux – qui ne manifestent pas bruyamment leur approbation, il y a ceux qui ne manifestent rien mais qui sont prêts à basculer dans les prochaines années, et il y a les autres.
« L’expression est sans doute galvaudée mais c’est bien un témoignage exceptionnel que la cour d’assises a entendu mercredi, au troisième jour du procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016. Nicole Klein, préfète de la région Normandie au moment des faits, est venue à la barre, en personne et sans protection, à la demande de Mgr Lebrun, archevêque de Rouen et partie civile.
En réponse à une question de l’avocate générale, elle précise : « En réunion de sécurité, quand on a appris que le juge pensait que Kermiche était, si je puis dire, sur la voie de la rédemption, on n’y a pas cru une seconde. »
[…] Enfin, la préfète honoraire lâche : « Je me souviens aussi des klaxons de réjouissance le soir de l’attentat à Saint-Étienne. Suffisamment limités pour que certains disent que cela n’a pas existé. Mais, très minoritaire, c’est une réalité. » […] » (source Le Figaro)