Attali reconnaît la réalité du Grand Remplacement

Tiens, Jacques Attali partage ce que certains politiciens et journalistes cosmopolites présentent comme « une théorie complotiste, antisémite et néo-nazie ». Va-t-il se faire traîner dans la boue par ceux-là ?

Bon, il est vrai qu’il serait particulièrement odieux que lui, qui fut un partisan et un artisan de la submersion migratoire et du métissage des Français pendant des décennies, refuse de reconnaître ce phénomène qui saute aux yeux de quiconque se promène en France ou se penche sur les quelques chiffres autorisés.
Il n’y a que les politiciens insincères ou aveuglés par leur idéologie républicaine pour rejeter ce constat, comme Valérie Pécresse ou Marine Le Pen.

Il y a deux sortes de « remplacistes » : les partisans conscients et les complices de fait du Grand Remplacement, ceux qui s’en félicitent et ceux qui le nient.
Notez que la stratégie de certains cosmopolites est d’enchaîner les deux positions :
1 ère étape : « il n’y a pas de grand remplacement. »
2e étape : « c’est trop tard, le grand remplacement est presque fini, il faut l’accepter, circulez. »

Attali, lui, s’il le reconnait, présente ce phénomène comme inéluctable et secondaire.
Il s’agit évidemment d’une technique « rhétorique », si j’ose dire, visant à faire accepter son souhait par les sceptiques en invoquant la fatalité. Comme le font les gens de gauche avec le concept marxiste de sens de l’histoire : « arrêtez de vous opposer, ça ne sert à rien, ça arrivera tout de même tôt ou tard. »

Or, s’il est vrai que les nations, les civilisations et même les races peuvent disparaître (qui a attendu Attali pour le savoir?), le moment de leur fin peut souvent varier selon leurs choix.
Les hommes sont mortels : doivent-ils pour autant renoncer à se soigner ? C’est pourtant  a petite logique qui sous-tend le message d’Attali.
Une nation qui ne cherche pas à se défendre face à une menace va évidemment en payer le prix ; mais en vertu de quel décret le peuple français historique, ethnique, devrait-il cesser de vouloir se maintenir dans l’existence et s’éteindre au XXIe siècle ? Pourquoi faudrait-il baisser les bras maintenant et pourquoi fallait-il le faire, selon les mêmes, il y a 20 ans déjà ? Parce qu’une petite oligarchie cosmopolite le demande ?

Du reste, si l’on tenait le même discours à l’égard de l’Etat israélien – qui édifie des murs à ses frontières –, on peut être sûr qu’Attali perdrait son sourire.
Bref, le tweet d’Attali est artificieux et n’impressionnera que les gogos.

PS : Attali fait démarrer le combat de certains pour les prétendues « Lumières » et pour la religion laïciste bien tôt. A qui fait-il référence? Au grand kabbaliste Maïmonide, mort en 1204 ?
Pour mieux comprendre de quel côté est l’obscurantisme, et l’irrationnalité qu’il y a derrière la philosophie des « Lumières », on pourra lire en particulier le Siècle des Ténèbres, d’Alain Pascal.

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