Nos amis issus de la diversité seront-il obligés de rentrer chez eux?
Le manque de lumière sous les latitudes élevées du nord de l’Europe peut avoir des conséquences inattendues: en Suède, les nouvelles populations immigrées arrivées d’Afrique ou du Moyen-Orient dans les années 90 souffrent beaucoup de carences en vitamine D, du fait de leurs peaux plus sombres.
En Suède, dès les premières éclaircies du printemps, les bancs et les parcs sont littéralement pris d’assaut à travers le pays. Il est en effet inconcevable pour un Suédois de ne pas profiter du moindre rayon de soleil. Une habitude qui amuse beaucoup les immigrés venant de pays inondés de soleil, eux qui ont plutôt tendance à fuir l’astre du jour aux heures les plus chaudes.
Or, ce sont eux qui auraient le plus besoin de s’exposer, car leur peau généralement plus pigmentée est moins perméable aux rayons du soleil, nécessaires à l’organisme pour fixer la vitamine D – qui n’est autre en fait qu’une hormone. Là où une demi-heure d’exposition quotidienne suffit à une peau claire pour avoir sa dose, les besoins peuvent être multipliés par dix -soit cinq ou six heures de soleil par jour- pour un individu à la peau très sombre.
Manque de soleil : les immigrés sont les les plus lésés