4e Dimanche de l’Avent (textes et commentaires)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel).

St Jean le Baptiste prêchant et annonçant le Christ

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

« Nous voici entrés dans la Semaine qui précède immédiatement la Naissance du Messie : dans sept jours au plus tard, il viendra ; et selon la longueur du temps de l’Avent, laquelle varie chaque année, il se peut que l’Avènement tant désiré ait lieu dans six jours, dans trois jours, demain même. L’Église compte les heures d’attente ; elle veille jour et nuit, et ses Offices ont pris une solennité inaccoutumée depuis le 17 décembre.
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C’était un 20 décembre 1803 : Napoléon brade la Louisiane

En blanc : la Louisiane française en 1803. En beige, le reste des Etats-Unis actuels.

Quelle énorme faute envers la France.

Cherchant à concentrer ses forces sur le théâtre européen et échaudé par les déboires de son beau-frère, le général Leclerc à Haïti, Napoléon vend pour 80 millions de francs la Louisiane aux Etats-Unis.

Les émissaires américains n’étaient venus que pour acheter le port de la Nouvelle Orléans. Ils n’ont pas d’autre mandat. Quand Napoléon, pour le même prix (!) va leur offrir toute la Louisiane française, soit un peu moins de la moitié des Etats-Unis actuels, ils vont hésiter, car ils n’ont pas reçu de consignes pour une telle offre…

C’était un 18 décembre…

• 1912 : découverte de « l’homme de Piltdown », dans le Sussex, à partir de morceaux de crâne. Il a été considéré pendant 50 ans comme un fossile datant de «l’Acheuléen» («Paléolithique inférieur») et comme un chaînon manquant entre le singe et l’homme (selon la théorie de l’évolution) en raison de ses caractères simiens (mâchoire) et humains (calotte crânienne).
En 1959, des tests montrèrent définitivement qu’il n’était qu’un canular paléontologique. Les créationnistes considèrent qu’il ne s’est agi que d’une supercherie produite par manque de preuve en faveur de la théorie de l’évolution. Pour une critique efficace de l’évolutionnisme, nous vous conseillons l’ouvrage « Le darwinisme tient-il debout ? » d’Arthur Demongeot et ceux de Dominique Tassot.

1948 : fondation, à Lausanne (Suisse), de l’Association des amis de Robert Brasillach (livres ici).

1970 : première manifestation du mouvement nationaliste Ordre Nouveau.

• 1975 : mort, à Toulon, du fameux historien contre-révolutionnaire Léon de Poncins. Antibolchevique, antimaçon, anti-d’autres choses, il est l’auteur de divers ouvrages comme La guerre occulte, La dictature des puissances occultes, Christianisme et Franc-maçonnerie (pour les livres, voir ici).
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C’était un 17 décembre…

1851 : dans le Constitutionnel, un article donne une explication à l’origine du nom « Marianne », symbole de la République française. Après avoir donné quelques détails sur les sociétés secrètes qui s’étaient multipliées avant le coup d’Etat, l’auteur indique qu’il existait plusieurs mots de passe – un par société secrète -, mais qu’un seul avait été adopté comme signe de reconnaissance par tous : Marianne.

1911 : première réunion du Cercle Proudhon, première tentative d’union des forces révolutionnaires de droite et de gauche en vue d’un syndicalisme à la fois socialiste et nationaliste.
Le cercle était animé par Jean Darville, Henri Lagrange (tué en 1915), Albert Mair, Henri de Marans, André Pascallon, Marius Régnier et Georges Valois. Les Cahiers du Cercle Proudhon paraîtront de janvier 1912 à janvier 1914. Ils ont été réédités récemment.

1958 : décès de Pierre-Antoine Cousteau, frère du commandant Cousteau et ancien journaliste à Je suis partout.
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3e Dimanche de l’Avent (textes et commentaires)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le connaissaient nos ancêtres).

« Toute cette messe est imprégnée des sentiments de joie dont l’Église, émue à l’approche du Sauveur, veut pénétrer nos âmes. « Le Seigneur est proche, dit l’Épître, réjouissez-vous » ; et dans l’Évangile, nous voyons Jean le Précurseur qui annonce la venue du Messie, qui en dit les grandeurs et qui s’efface devant lui. Attendons dans une sainte joie   « la grâce de la visite de Dieu ». (Oraison) »

Dom G. Lefebvre

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

« La joie de l’Église s’accroît encore dans ce Dimanche. Elle soupire toujours après le Seigneur ; mais elle sent qu’il approche, et elle croit pouvoir tempérer l’austérité de cette carrière de pénitence par l’innocente allégresse des pompes religieuses.
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C’était un 12 décembre : le miracle de Notre-Dame de Guadalupe

Le 12 décembre 1531, la Sainte Vierge apparu à un Amérindien converti au christianisme, du nom de Juan-Diego.

Cette apparition avait pour but d’opérer la conversion massive des Amérindiens qui restaient largement païens malgré la réalisation des prophéties sur la venue future du vrai Dieu en leur contrée.
En effet, les différences culturelles (pour les Amérindiens, le christianisme était la religion des blancs) et le fait que plusieurs Espagnols pratiquaient l’esclavage malgré l’interdiction formelle de Cortès, rebutaient les indigènes à la conversion…

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C’était un 11 décembre…

493 : près de Constantinople, enterrement de Daniel le Stylite, l’un des plus grands ermites de son époque. Ayant vécu (plus de 30 ans) sur une colonne, il avait les genoux collés à la poitrine, et les talons aux cuisses.

1686 : mort, à Fontainebleau, de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé.
Il avait été le vainqueur de Rocroi et l’un des chefs de la Fronde.
Son oraison funèbre sera prononcée par Bossuet.
Il avait une hauteur inflexible, une franchise dédaigneuse et despotique, qui voulait tout emporter par la force.
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C’était… un 9 décembre

• 1880 : le préfet de Paris, Hérold, fait procéder à l’enlèvement des crucifix, statues de la Vierge et tableaux religieux de toutes les écoles publiques de Paris.

• 1901 : ce jour naissait à Aubenton (Aisne), celui qui deviendrait un aventurier, un pionnier et un pilote français de légende.
Il serait aussi un ardent militant nationaliste.
Par son physique (il était surnommé « l’archange »), son audace et son endurance, Jean Mermoz fut le plus populaire des pilotes de l’Aéropostale.
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C’était un 8 décembre…

Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes en 1858, où elle évoque son Immaculée Conception à une jeune fille pauvre et illettrée, qui ne comprend pas.

1854 : le pape Pie IX, accédant « aux vives instances d’un très grand nombre d’évêques » et après mure réflexion avec ses conseillers, proclame le dogme de l’Immaculée Conception de la Sainte Vierge (fêtée dès le Moyen Age) : « dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège du Dieu tout-puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel ».
Cela se passe à Saint-Pierre de Rome, en présence de près de deux cents cardinaux, archevêques ou évêques – le plus grand rassemblement de pontifes depuis le concile de Trente au milieu du XVIe siècle.
On organisait (en France, les traditionalistes le font toujours) des processions ce jour.

1864 : encyclique Quanta Cura du pape Pie IX qui condamne le libéralisme, le rationalisme, le naturalisme, le communisme et le socialisme. On peut la lire en français en fin de cet article.

1904 : mort de Gabriel Syveton, responsable de la Ligue de la patrie française, et député de Paris depuis 1902 (sous les pressions de Jaurès, il sera invalidé et réélu deux fois).
Agrégé d’histoire, ce condisciple de Léon Daudet avait giflé le général André, ministre de la Guerre, le 4 novembre 1904 à la chambre des députés, à l’occasion de l’affaire des fiches.
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Bonne fête de saint Nicolas !

saint-nicolas-viveLe 6 décembre, c’est la Saint Nicolas, évêque de Myre (Anatolie du sud-ouest).
Un grand saint populaire aussi bien en Occident qu’en Orient, et dont est inspiré le très laïc « Père Noël », qui l’a hélas largement remplacé.

Les miracles attribués à saint Nicolas sont si nombreux qu’il est le saint patron de beaucoup : navigateurs, écoliers, prisonniers, avocats, etc.
Le fait extraordinaire le plus célèbre qui lui soit attribué est la résurrection de trois enfants qui avaient été tués par un boucher.

Saint Nicolas et Pierre le noir en Belgique. Bientôt interdit pour racisme ?

La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants. C’est une tradition encore vivace dans plusieurs pays européens (du Nord et de l’Est). En France, c’est surtout au Nord et Nord-Est (en Flandre française, dans les Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont saint Nicolas est le saint patron).
Les traditions diffèrent selon les régions.
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5 décembre : anniversaire de la naissance du franc, monnaie nationale française. Connaissez-vous sa belle histoire ?

N’oublions pas notre monnaie nationale, outil indispensable de notre souveraineté et de notre santé économique. Pas de nation libre sans sa monnaie propre, évidemment.

L’espoir de la retrouver prochainement n’a rien de naïf, même si aucun gros parti ne le défend désormais.

Un peu d’histoire :
Le 5 décembre 1360, les premiers francs sont frappés à Compiègne, pour aider à payer la rançon du roi Jean II de France (capturé par les Anglais le 19 septembre 1356 à la bataille de Poitiers).
Dénommé le « franc à cheval », il s’agit en fait d’un écu pesant 3,87 grammes d’or fin et valant une livre tournois ou 20 sols.
Le roi y est représenté sur un destrier, armé d’un écu à fleur de lys et brandissant l’épée, avec l’inscription circulaire « Iohannes Dei gratia Francorum Rex » (« Jean, par la grâce de Dieu, Roi des Francs »).

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C’était un 4 décembre : mort de Maurice Barrès

Le grand écrivain patriote Maurice Barrès s’est éteint le 4 décembre 1923 à son domicile de Neuilly.

Écrivain parmi les plus célèbres de sa génération, il était surnommé le « prince de la jeunesse ».
Il fut l’un des principaux fondateurs du nationalisme français moderne.

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C’était un 3 décembre…

312 : mort de l’empereur romain Dioclétien. Il réforma profondément l’Empire, économiquement et militairement, lui permettant de perdurer. Païen résolu, il est surtout connu pour la dernière et la plus sanglante persécution officielle du christianisme sous Rome, qui dura de 303 à 311.
Quatre édits universels furent promulgués en 303 :
– Les églises et les livres sacrés doivent être brûlés.
– Les évêques sont emprisonnés et les chrétiens qui occupent des fonctions officielles sont radiés, les esclaves ne peuvent plus être affranchis.
– Les esclaves qui renient le christianisme doivent être libérés.
– La peine de mort est appliquée contre tous ceux qui refusent les sacrifices aux divinités païennes.
En dépit de ces mesures extrêmes et des nombreux martyrs, surtout en Orient, le christianisme tiendra bon.

1394 : édit d’expulsion des juifs hors de France (le septième depuis Childebert, fils de Clovis). Magnanime, le roi Charles VI leur donne quarante-cinq jours pour quitter le royaume après avoir vendu leurs biens.

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C’était… un 2 décembre

• 1547 : mort, près de Séville, d’Hernan Cortès, conquistador espagnol, conquérant du Mexique. Rentré en Espagne, il avait accompagné Charles Quint dans l’expédition d’Alger. Il mourut pauvre et oublié de la cour.

• 1723 : mort, à Versailles, du Régent, Philippe, duc d’Orléans. Frère unique de Louis XIV, il avait assuré le pouvoir jusqu’à la majorité de Louis XV, en 1725. C’est de son règne que date le style portant son titre (Régence), quintessence de l’art français.

Philippe II, duc d’Orléans, régent de France, dans son cabinet de travail, et le futur Louis XV (à droite). Détail d’une peinture à l’huile de l’école française du XVIIIe siècle.

• 1804 : à Notre-Dame de Paris, Napoléon Bonaparte, qui s’était désigné empereur six mois plus tôt, se couronne dans une cérémonie d’un luxe inouï, en présence du pape Pie VII. Il est toutefois abusif de dire qu’il s’est fait « sacrer » empereur, « par le pape ». Bonaparte voulait égaler Charlemagne.

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