C’était un 14 septembre…


1759 : mort du marquis Louis de Montcalm de saint-Véran, général français, en défendant Québec assiégée, des suites d’une blessure reçue la veille lors de la bataille des Plaines d’Abraham.
Un trou, qu’une bombe avait fait, servit de sépulture à ce maréchal de camp qui avait résolu de sauver le Canada des Anglais.
Sa mort entraîna pour la France la perte de la ville de Québec et bientôt de toute la Nouvelle-France.
A lire : Montcalm, de Marie-Magdeleine Del Perugia, Ed. de Paris, disponible ici.

1944 : Robert Brasillach se présente volontairement à la préfecture de police de Paris, afin d’obtenir la libération de sa mère, arrêtée le 25 août dans le seul but de l’obliger à se livrer.
Bien qu’il n’y ait pas de mandat d’arrêt contre lui, il est transféré au camp de Noisy le Sec, puis, le 15 octobre à Fresnes. On lui reproche ses articles dans Je suis partout.
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C’était un 13 septembre : la bataille de Marignan

Cet épisode d’importance s’est déroulé en effet le 13 (et le 14) septembre 1515 en Italie, dans le Milanais.

Ce jour-là, les troupes de François Ier rencontrent les piquiers suisses (mercenaires au service du duché de Milan) dans une petite bourgade proche de la cité.
Après un essai de négociation, les Suisses attaquent.
Le roi, qui était à table, se lève et s’écrit : « Qui m’aime me suive ! », phrase passée à la postérité.

Au cours de ce combat long et furieux, l’artillerie et la cavalerie françaises ont raison des Suisses réputés invincibles.
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C’était un 12 septembre… 1683 : la bataille de Vienne

La Bataille de Vienne par Józef Brandt.

Alors que Vienne est assiégée par les Turcs, qui occupent une partie de l’Europe et menacent l’autre, une bataille a lieu devant la ville, sur la colline du Kahlenberg.
Elle oppose d’un côté les troupes chrétiennes (60 000 Impériaux et 25 000 Polonais) venues briser le siège et menées par le roi Jean III Sobieski et de l’autre les Turcs ottomans (entre 140 000 et 170 000 hommes).

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C’était un 11 septembre…

1709 : bataille de Malplaquet (aux Pays-Bas), au cours de la guerre de Succession d’Espagne, entre l’armée de Louis XIV et les coalisés hollandais et autrichiens. Bien que l’armée française fît retraite, elle infligea à ses ennemis des pertes quatre fois plus importantes que les siennes, et l’invasion de la France fut empêchée. Voir le détail en fin de cet article. « Malborough s’en va en guerre… »

1758 : la victoire de Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-d’Armor) est remportée sur les Anglais par les miliciens bretons et les soldats du Roi commandés par Emmanuel de Vignerot du Plessis-Richelieu, duc d’Aiguillon, alors Gouverneur du Duché de Bretagne et petit neveu du Cardinal.
Les 10 000 fantassins anglais de Bligh échouent à s’emparer de Saint-Malo en débarquant trop à l’Ouest. Ils sont ensuite repoussés par les Bretons et rembarquent en abandonnant 4 000 tués et blessés et entre 600 et 800 prisonniers.

1912 : le Français Fourny réalise le premier vol aérien de plus de 1000 km.

1917 : Georges Guynemer, « as des as » à 23 ans, héros des ailes françaises déjà crédité de 53 victoires, disparaît dans le ciel de Flandre, entre Dixmude et Ypres.
Citation lue au pied du drapeau dans toutes les bases aériennes françaises : « mort au champ d’honneur, à Poelkapelle, le 11 septembre 1917.
Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Reste le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime.
Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exalte l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations.
»

La bataille de Malplaquet :
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16e dimanche après la Pentecôte (textes et commentaire)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« La vie surnaturelle de notre âme exige que toujours la grâce de Dieu nous prévienne et nous accompagne. (Or.) A Lui donc gloire, (Ep.) car c’est Lui qui guérit nos infirmités (Ev.) et qui est notre appui. Aussi dans l’Evangile Jésus nous apprend-il la vertu d’humilité. Dans une courte parabole, il montre que Dieu élève quiconque s’abaisse à ses propres yeux. »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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C’était aussi un 8 septembre… 1944 : arrestation de Charles Maurras

Maurras lors de son procès. Lyon, 1945.

Ce chef et penseur nationaliste et royaliste, âgé de 76 ans, est arrêté pour « faits de collaboration » et sera condamné à la prison à perpétuité pour « intelligence avec l’ennemi », bien qu’il fut sa vie durant d’une grande hostilité à l’Allemagne.

L’arrestation est faite sur ordre d’Yves Farge, nommé par De Gaulle « Commissaire de la République » pour la région rhodanienne. Farge était un dirigeant communiste, engagé dans la « Résistance » (seulement après la rupture du pacte germano-soviétique), qui reçut le « prix Staline pour la paix » (sic).

C’était un 8 septembre : le miracle de la Marne

Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ».
« Miracle » entre guillemets qu’ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.

Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 1917, avait compilé plusieurs témoignages.

« Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »

Un officier allemand :

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C’était un 6 septembre… :

1683: décès de Jean-Baptiste Colbert.
Initialement chargé des finances du Royaume, Colbert, qui meurt à 64 ans, a exercé peu à peu son influence dans tous les domaines, tout au long des 22 années passées au service du Roi-Soleil. D’abord Commissaire aux Armées, à la fin de la Guerre de Trente Ans, Colbert à la mort de Mazarin, est nommé Intendant ce qui lui permet de gagner la confiance de Louis XIV.
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C’était un 5 septembre…

Lecture de l’ordre de déportation. Tableau de Charles Jefferys

1755 : début de l’expropriation et de la déportation impitoyable des Acadiens par les Anglais, connue sous le nom de « Grand dérangement ». Les Acadiens, Français installés en Amérique du Nord, peuplaient plusieurs régions du Canada actuel. La plupart d’entre eux furent victimes de ce « nettoyage ethnique » par les Britanniques : 15 000 déportés environ, dont beaucoup mourront au cours de ces tribulations, et dont de nombreuses familles furent dispersées.

1792 : fin des « Massacres de septembre », commencés trois jours plus tôt.
Plus de 1 500 « suspects » ont été exécutés par la République dans les prisons parisiennes.

1793 : Bertrand Barrère de Vieusac, président de la Convention, déclenche une nouvelle vague d’arrestations. Il fait voter un décret stipulant : « la Terreur est à l’ordre du jour ». 12 000 personnes périront sans jugement parmi les 40 000 qui disparurent pendant la période.

1914 : héraut de Jeanne d’Arc et chantre de la patrie charnelle, l’écrivain Charles Péguy, lieutenant au 276e RI, tombe d’une balle en pleine tête à Villeroy (Seine-et-Marne), à la veille de la bataille de la Marne, alors qu’il entrainait ses hommes.
Après sa mort, Maurice Barrès écrit :
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4 septembre 1768 : naissance de François-René de Chateaubriand

à Saint-Malo.
Il fut un écrivain romantique et homme politique français. Il est considéré comme l’une des figures centrales du romantisme français et de la littérature française en général.

Il fut ministre d’État en charge des Affaires étrangères de Louis XVIII.  Catholique, royaliste, traditionaliste, défenseur des « Ultras »,  il mit son talent au service de la revue Le Conservateur et du Journal des débats.
Il démissionna de toutes ses charges et pensions à l’avènement de l’usurpateur Louis-Philippe, refusant sa monarchie « bâtarde ». Il mourut à Paris le 4 juillet 1848.
Parmi ses ouvrages les plus célèbres : Le Génie du christianisme, Atala, Renée, Les Martyrs, Mémoires d’outre-tombe. Moins connu mais intéressant : de Buonaparte et des Bourbons.

C’était un 3 septembre… 1792 : l’atroce assassinat maçonnique de la princesse de Lamballe

[Un texte tiré de la revue L’Héritage]

Parlant des Francs-Maçons et de leurs forfaits, dans son admirable encyclique Humanum Genus, le Pape Léon XIII a écrit ces lignes : « Il n’est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d’entre eux qui sont convaincus, soit d’avoir livré la discipline secrète de la Société, soit d’avoir résisté aux ordres des chefs ; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l’exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et pour en tirer vengeance. »

Rien n’est plus vrai, en effet.

La Franc-Maçonnerie profite de toutes les circonstances pour frapper ceux dont elle a décidé la mort.

Quand ses victimes sont des personnages en vue, elle prend, d’ordinaire, ses mesures pour que l’assassinat soit mis sur le compte des passions politiques ; ainsi elle opéra surtout pendant la Révolution. Par exemple, il est certain que plusieurs meurtres essentiellement maçonniques furent commis à Paris, à la faveur des horribles massacres de septembre.

Citons le cas de la princesse de Lamballe. Continuer la lecture de « C’était un 3 septembre… 1792 : l’atroce assassinat maçonnique de la princesse de Lamballe »

C’était un 2 septembre : les Massacres de Septembre, …

1792 : début des massacres de septembre : plusieurs milliers de personnes sont exécutées par les républicains, essentiellement des prisonniers parisiens, dont des centaines de prêtres.
Ils sont perpétrés sciemment pour terroriser la population parisienne et réduire les modérés au silence.
Dans les prisons, pendant les sept jours que durèrent les massacres, les tueurs firent preuve d’un zèle, d’une ardeur dont témoigne cette réflexion de Billaud-Varenne : Je crois, ma parole, que le sang grise ces gaillards-là mieux que le bon vin!
Seul Marat grognait, trouvant qu’on n’allait pas assez vite en besogne et que trop d’ennemis du peuple échappaient aux sabres et aux piques.
A la Conciergerie et au Grand Châtelet, le tribunal populaire renforça les effectifs des « travailleurs » (tueurs) en offrant la liberté aux détenus de droit commun, à la condition qu’ils « travailleraient » à leur tour.
Parmi les détenus libérés sous condition à la Conciergerie, on comptait une soixantaine de femmes. Elles « travaillèrent » avec autant d’ardeur que les hommes et formèrent ensuite le noyau de la troupe de révolutionnaires en jupon, connues sous le nom de tricoteuses.
Le règne de la Terreur s’instaure. A la tribune de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, Danton, demande que tous les citoyens refusant de servir la « patrie » soient punis de mort.
Le souvenir de cet épisode fondateur de la République permet de garder en tête la nature totalitaire et meurtrière de ce régime, qui n’hésitera pas à recommencer quand il se sentira menacé.
Un opuscule sur ce terrible épisode a été écrit par l’abbé Portail.

1914 :
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C’était un 1er septembre…

459 : mort de saint Siméon le Stylite, en Cilicie, qui fut l’un des plus étonnants anachorètes. Il finit sa vie en restant, pour mieux prier Dieu, pendant plus de trente années au sommet d’une colonne dont la largeur permettait tout juste de se tenir debout ou assis, mais pas couché. Il mourut en position de prière, les mains jointes et les yeux fermés, de sorte que ses fidèles mirent deux jours à se rendre compte de sa mort.

1557 : mort, à Saint Malo, du marin Jacques Cartier, qui avait découvert le Canada.

1715 : mort à Versailles de Louis XIV, roi de France depuis 1643.

1870 : bataille de Bazeilles, dans les Ardennes, au cours de laquelle une poignée d’officiers et une trentaine de marsouins, presque tous blessés et retranchés dans une maison, stoppent l’avancée des soldats bavarois qui ont pour ordre de prendre la ville. Les combats durent depuis la veille et les Français luttent à un contre vingt. Quand, faute de munitions, les Français se rendent, six cents cadavres gisent autour de la vieille auberge Bourgerie.
Ce jour, les Prussiens emportent une victoire décisive.

« Les dernières cartouches », tableau d’Alphonse-Marie-Adolphe de Neuville illustrant la défense de l’Auberge Bourgerie à Bazeilles.

1889 : Jean Jaurès, icône de la gauche, déclare dans son Programme économique, en parlant du libre-échange : « il sacrifie les producteurs aux échangeurs, aux transporteurs, aux manieurs d’argent, à la banque cosmopolite. Il livre aux frelons juifs le miel des abeilles françaises ».

1940 : création, par Eugène Deloncle, du Mouvement Social Révolutionnaire (regroupant nombre d’anciens cagoulards), avec Jacques Corrèze et Eugène Schueller (futur patron de L’Oréal).  Graviteront aussi autour du MSR Georges Soulès (Raymond Abellio) et Henry Charbonneau, haute figure nationaliste d’avant-guerre.

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15e dimanche après la Pentecôte (textes et commentaire)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.
Aujourd’hui l’Église nous rappelle l’épisode si touchant de la résurrection du fils d’une veuve par le Christ. L’Épître mérite d’être lu, relu et médité.

« Le Christ nous arrache à la mort du péché, comme il a autrefois arraché le jeune homme de Naïm à la mort naturelle, et en cela il obéit à la compassion que lui inspire notre mère l’Église qui pleure sur les pécheurs, comme il s’était laissé touché par la pauvre veuve désolée qui pleurait son fils. – Il faut que cette vie surnaturelle, qui est celle de l’Église, demeure toujours en nous et porte ses fruits qui consistent à pratiquer l’amour du prochain et la défiance de nous-mêmes, puisque nous ne sommes quelque chose que par Jésus-Christ. (Ép.) »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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C’était un 27 août 1793 : l’insurrection contre-révolutionnaire de Toulon

Les Fédéralistes, qui avaient pris le pouvoir local aux Jacobins lors d’une insurrection, sont supplantés par les royalistes, bénéficiant du soutien de la flotte toulonnaise (restée majoritairement fidèle au roi).

Les insurgés se sont rebellés à l’annonce de la reprise de Marseille par les Républicains et de la répression sanglante qui s’en est suivie, et seront soutenus par les Britanniques et d’autres.

Ils feront proclamer Louis XVII (le très jeune fils de Louis XVI)  roi de France et hisser le drapeau blanc à fleur de lys.
Les Républicains feront le siège de la ville, et le jeune Napoléon s’y illustrera contre les royalistes…
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