C’était un 26 août : mort d’Hélie Denoix de Saint Marc

dit Hélie de Saint Marc.
Né en 1922 à Bordeaux, il fut d’abord un jeune résistant (déporté dans un camp allemand d’où il survécut de peu) et un officier de l’armée française, décoré des plus hautes distinctions militaires avec treize citations, ayant servi dans la Légion étrangère, en particulier au sein de ses unités parachutistes.
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25 août 1270 : mort de Saint Louis

Saint Louis en route vers l’Egypte

Le roi de France Louis IX était âgé de 56 ans.

C’était au cours de la 8e croisade (sa seconde). Il espérait convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d’Égypte. Les Croisés s’emparèrent facilement de Carthage mais l’armée fut victime d’une épidémie. Louis IX mourut le 25 août sous les remparts de Tunis, de dysenterie vraisemblablement (de peste selon certains). Son corps fut étendu sur un lit de cendres en signe d’humilité, et les bras en croix à l’image du Christ.

Sacre de Saint Louis

Considéré comme un saint de son vivant, Louis IX fit l’objet d’une vénération dès sa mort. Des miracles étaient réputés avoir lieu sur le passage de sa dépouille et un service d’ordre dut être mis en place près de son tombeau pour canaliser la foule de ceux qui venaient implorer son intercession.

Le XIIIe siècle reste dans l’histoire comme le « siècle d’or de Saint Louis ».
La France, centre des arts et de la vie intellectuelle, y atteint son apogée aussi bien économiquement que politiquement, mais aussi quant au degré de perfection de sa civilisation, dont nous sommes à présent loin…

Saint Louis commandait la plus grande armée et dirigeait le plus grand royaume d’Europe. Sa réputation de sainteté et de justice était déjà bien établie de son vivant et on le choisissait régulièrement comme arbitre pour régler les querelles entre grands d’Europe. Le roi était considéré comme le primus inter pares (le premier parmi ses pairs).

Saint Louis est généralement considéré comme le modèle du prince chrétien.

Quelques livres à son propos ici.

14e dimanche après la Pentecôte (textes et commentaire)

Mammon

« L’Épître et l’Évangile nous enseignent aujourd’hui que l’on ne peut servir à la fois deux maîtres, c’est-à-dire la chair et l’esprit.
L’esprit, ou la grâce mise en nous par l’Esprit-Saint, nous porte aux choses surnaturelles et saintes. La chair, ou l’homme avec ses instincts mauvais et charnels, nous fait commettre tous les péchés.
Occupons-nous de nos intérêts temporels sans préoccupation exagérée, car un tel souci est outrageant pour notre Père du ciel. »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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C’était un 24 août 1944 : massacre de 76 Français au Grand Bornand

Histoire d’équilibrer un peu le travail de mémoire, penchons-nous sur cet épisode sanglant où des Français (a priori) mirent à mort des Français après une parodie de procès. Dont un père et ses deux fils attachés aux poteaux, côte à côte. Le plus jeune assassiné avait seize ans.
Rappelons que « l’Epuration »  a fait beaucoup plus de morts français que l’Occupation (10 à 20 fois plus).

Ici les victimes furent 76 Savoyards, qui, pendant la 2e Guerre mondiale, s’étaient engagés par patriotisme dans la Milice (service d’ordre au service de la Révolution nationale du Maréchal Pétain).

Le cimetière, improvisé et sans précisions, où beaucoup de touristes croient se recueillir sur les tombes de résistants.

« Au matin du samedi 19 août 1944, des miliciens savoyards incorporés dans la Franc-Garde, depuis l’ordre de mobilisation lancé par Joseph Darnand, quittent leur cantonnement annécien de La Commanderie par la route d’Albertville. Dans la nuit, les chefs départementaux Yves Barbaroux et Jacques Chambaz ont rencontré les chefs de la Résistance : les francs-gardes se rendent avec les honneurs de la guerre, ils conservent leurs armes et seront traités en prisonniers de guerre.

Un jeune de la Milice, juste avant d’être fusillé, attaché au poteau par un communiste goguenard.

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C’était un 23 août : prise de Rome par Alaric

 « Le 24 août 410, Alaric, roi des Wisigoths, fâché que l’empereur Honorius n’eût pas versé le tribut demandé, s’empare de Rome.
Pendant trois jours, ses troupes vont piller et massacrer à qui mieux mieux.
Alaric lui-même enlève une princesse promise à un grand destin,
Galla Placidia !

Certes, depuis de nombreuses années, la Ville éternelle était délaissée par l’empereur d’Occident au profit de Ravenne et n’était plus que l’ombre d’elle-même. L’événement n’en revêt pas moins une grande importance symbolique aux yeux des intellectuels de l’époque, tel saint Augustin.
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22 août 1914 : mort au front d’Ernest Psichari,

à l’âge de 31 ans. Ce jeune écrivain était le petit-fils d’Ernest Renan.

Il rejeta tôt les idées exprimées par le milieu de la bourgeoisie intellectuelle dreyfusarde de sa jeunesse.
Au pacifisme succéda la ferveur nationale, au culte du moi celui de la communauté enracinée, au rationalisme la ferveur des sentiments.
Psichari est, par sa personnalité, ses préoccupations, ses aspirations morales et son engagement, emblématique d’une jeunesse exaltée dont fit aussi partie Charles Péguy par exemple.
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C’était un 21 août…

Résultat de recherche d'images pour "bossuet"1670 : à saint Denis, oraison funèbre d’Henriette d’Angleterre où Bossuet prononce sa fameuse phrase « Madame se meurt ! Madame est morte ! »
L’auditoire éclata en sanglots d’après Voltaire. (extrait de l’oraison ici)

1803 : exilé en Angleterre depuis 1801, le breton Georges Cadoudal débarque à Biville pour reprendre les armes contre Napoléon. Il sera capturé le 9 mars 1804.

1936 : en Espagne, le navire de guerre Almirante Cervera reçoit le dernier message des assiégés franquistes du Cuartel de Simancas : « tirez sur nous, l’ennemi est à l’intérieur ! »

Trotsky : sa meilleure photo

1940 : à Mexico, dans sa retraite pourtant puissamment gardée, l’ancien chef de l’Armée rouge Léon Trotsky (Bronstein) est assassiné au pic à glace par l’agent stalinien Ramon Mercader.

1966 : à Pékin, le comité central du Parti communiste réclame une « grande révolution culturelle prolétarienne ». Des milliers de jeunes défilent à travers la ville en brandissant le Petit livre rouge. Ces « gardes rouges » s’attaquent aux églises, détruisent les maisons dites bourgeoises. C’est le début d’une période catastrophique pour la Chine. Plusieurs millions de morts.

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20 août 1955 : massacre d’El Halia. Un voisin à ses futures victimes : « Demain, il y aura une grande fête avec beaucoup de viande »

Il y a à peine soixante ans…

Le FLN – organisation séparatiste et terroriste soutenue entre autres par la gauche française et toujours au pouvoir en Algérie – avait décidé, devant l’essoufflement de sa propagande, de passer à une stratégie sanguinaire pour faire « monter la pression » en Algérie française.

Ainsi, dans le petit village minier d’El Halia, 71 Européens furent massacrés de la façon la plus ignoble que l’on puisse imaginer.
Outre les égorgements des hommes (après ablation du sexe et vision du viol de leurs femmes et de leurs filles) et l’éventration des femmes – méthode habituelle -, on note pour la première fois des personnes dépecées, vraisemblablement tant qu’elles étaient vivantes. Ainsi que des empalements.

Souvenons-nous aussi comme des voisins chaleureux et ceux que l’on croyait des « amis » se sont transformés du jour au lendemain.

Description puis témoignage :
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13e dimanche après la Pentecôte – textes de la messe commentés

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

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« Les Juifs voulaient imposer la loi mosaïque aux chrétiens ; saint Paul montre que ce n’est pas elle qui donne la sainteté aux âmes, puisque, avant la loi, Abraham, le père du peuple juif, fut sanctifié par sa foi en Jésus. Tous ceux donc, juifs ou païens, qui entrent dans l’Eglise et mettent leur foi dans les mérites de la passion du Christ seront sauvés. Le divin sauveur, en effet, guérit tous les lépreux, juifs ou samaritains, qui recourent à Lui. « Lève-toi, dit Jésus à ce dernier, c’est ta foi qui t’a sauvé ». C’est lui qui par son Eglise rend la santé de l’âme à tous ceux, juifs ou païens, qui viennent à Lui.

Parmi les dix lépreux guéris, il y en eut un qui eut foi au Christ. Et sa foi lui obtint le salut. Nous aussi, pécheurs, nous devons attendre de Jésus-Christ le salut. Nous rappelons aujourd’hui à Dieu l’Alliance qu’il a scellée avec nous. Alliance et salut restent de pures libéralités de sa part. Nous sommes incapables de sortir, par nos mérites, du péché dont nous sommes prisonniers. Seule nous libère la foi au Christ. Et cette espérance donne plus de sécurité que ne le ferait une confiance humaine. »

(extraits de missels).

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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15 août : Assomption de la sainte Vierge. Fête nationale française. Voeu de Louis XIII

L’Assomption désigne l’élévation aux Cieux de la mère du Christ, corps et âme.

La Sainte Vierge – qui selon la doctrine catholique, tient dans la Création une place si particulière – quitta ce monde d’une façon extraordinaire : son corps fut préservé de la corruption que connaissent les cadavres, tout comme son âme avait été préservée de la corruption du péché.

C’est la principale fête mariale. L’Assomption est un dogme.

En France, s’ajoute au 15 août le caractère de fête nationale, depuis Louis XIII.

Voyez ci-dessous, en comparant les origines des deux « fêtes nationales », comme on est loin du 14 juillet qui commémore la naissance mythologique de la République dans la haine et dans un bain de sang bien réels….

Le voeu :

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12e Dimanche après la Pentecôte – textes de la messe commentés

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« En même temps qu’elle nous rappelle ce que doit être notre propre charité, miséricorde envers le prochain quel qu’il soit, la parabole du bon Samaritain évoque ce que fut celle du Christ à notre endroit (Év.). C’est la joie de l’Église de pouvoir prolonger auprès des hommes ce ministère de bonté, qui est aussi un ministère de gloire, capable de guérir les blessures du péché et de porter partout la vie divine autour de soi (Ép.).
Appuyée sur la médiation du Christ, la prière de l’Église monte confiante vers Dieu, comme celle de Moïse, sûre d’être exaucée quand elle implore la miséricorde divine en faveur de son peuple (Offert.)
»

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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C’était un 10 août… 1792 : naissance de la République dans un massacre

Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
La tension est vive et, excitée par Danton, une foule de sans-culottes se masse aux abords du palais.

La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationaux crient : « Vive le roi ! ». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté :
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C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

Le 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

Il s’agissait d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) – et à impressionner les rivaux soviétiques – en tuant ses civils.

La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).
Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais, et qu’elle avait été fondée pour eux. Un hasard ?

L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

Un commentaire de l’abbé Ugo Carandino :

Le 9 août 1945, l’humanité, qui avait largement abandonné la foi et la raison, a assisté à la deuxième hécatombe atomique.
Trois jours après l’attaque atomique d’Hiroshima, ceux qui détiennent le pouvoir aux États-Unis d’Amérique ont décidé de bombarder aussi Nagasaki, le cœur du catholicisme japonais.
Ce qui frappe, ce n’est pas tant la brutalité et l’impudence de l’attaque, qui font partie de cet arsenal infernal dont l’homme aveuglé par les passions les plus féroces est muni, mais plutôt la dignité des catholiques au Japon.
Personne n’en parle, mais le courage des familles des défunts et des blessés survivants, qui ont trouvé dans la foi catholique l’aide surnaturelle pour résister à l’immense tragédie, est admirable.
En effet, malgré le silence impuissant de l’Occident sur leur sort et le refus des auteurs de demander pardon, les catholiques japonais n’ont jamais suivi la voie de la vengeance et du chantage moral, sans ainsi instrumentaliser leurs morts, mais sont restés attachés aux enseignements de l’Évangile, en particulier aux Béatitudes.
La photo fait référence à la messe célébrée devant les ruines de la cathédrale Urakami de Nagasaki en juin 1949.

7 août 1932 : « loi des épis » et génocide ukrainien

holodomor_v1Le 7 août 1932, le gouvernement de l’URSS promulgue une loi qui punit de dix ans de déportation, voire de la peine de mort, « tout vol ou dilapidation de la propriété socialiste », y compris le simple vol de quelques épis dans un champ.

Cette « loi des épis » survient alors que les campagnes soviétiques connaissent un début de famine du fait des réquisitions forcées par le pouvoir et de la « dékoulakisation » (élimination des paysans considérés comme riches).

On estime qu’en Ukraine, au moins six millions de paysans vont mourir de faim dans les mois suivants, de par la responsabilité des autorités communistes.
Cette « Grande famine » (« Holodomor », « extermination par la faim » en ukrainien), intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline (qui s’appuyait sur de nombreux cadres soviétiques juifs – d’où un ressentiment longtemps tenace des Ukrainiens envers cette communauté) est assimilée à un génocide par la plupart des historiens ainsi que par les Ukrainiens.