Grande Bretagne : l’artisan des lois sur l’avortement met en garde l’Irlande contre la légalisation

Lord David Steel fut l' »architecte », puisqu’il est convenu de l’appeler ainsi, du corps de lois autorisant, en 1967, l’avortement en Grande-Bretagne. Alors que l’Irlande s’apprête à légiférer sur l’avortement, afin de l’autoriser dans les cas exceptionnels mettant la vie de la mère en danger, il vient lui-même mettre en garde contre une telle légalisation : « Je n’avais jamais envisagé qu’il y aurait autant d’avortements », regrette-t-il en effet à propos de la loi britannique dont il est l’artisan.

« Je crois que ce serait une erreur d’essayer de fixer une loi pour l’avortement pour les catégories comme le suicide ou le viol », déclare encore Lord Steel en faisant allusion au projet de loi en préparation en Irlande. « Il semblerait qu’on soit en train de faire l’erreur en Irlande d’essayer de définir les circonstances où chaque avortement pourra être pratiqué et c’est là un chemin à parcourir qui est sans espoir », confie-t-il à l’Irish Independent.

Niamh Ui Bhriain, responsable du Life Institute en Irlande, commente ses propos, soulignant que « ce que l’expérience britannique nous apprend, c’est que la légalisation de l’avortement pour cause de (risque) de suicide conduirait à l’abus massif de la loi. En Grande-Bretagne, la plupart des avortements sont pratiqués pour des raisons sociales – mais la justification officielle de la mise à mort de l’enfant est le risque pour la santé mentale de la mère. »

Il faut bien sûr se satisfaire d’une prise de conscience naissante dans l’âme de celui qui fut bel et bien un artisan de mort. La loi naturelle, gravée dans le cœur de chacun et accessible à tous les hommes de bonne volonté, peut difficilement être totalement ignorée. Il reste que ce ne sont pas les abus qu’il faut combattre, mais l’avortement lui-même qui est toujours la mise à mort d’un innocent. Car n’en déplaise aux idéologues, l’embryon n’est pas un amas de cellule, mais un être humain en gestation, une vie humaine qui a été conçue et qui traverse les premiers moments de son existence…

« Parrainage citoyen » des candidats à la présidentielle : Hollande renonce !

François Hollande avait exprimé le souhait, durant la campagne présidentielle, de remplacer le parrainage des candidats par 500 élus par un « parrainage citoyen » : une idée qui avait été reprise ensuite par la commission Jospin sur la rénovation de la vie politique. Celle-ci proposait de fixer le seuil des parrainages à 150.000, confiant aux préfets le soin de comptabiliser et de vérifier la légalité des signatures.

Hé bien le chef de l’État vient d’oublier hier le souhait qu’il avait publiquement manifesté : en recevant les vœux du Conseil constitutionnel à l’Elysée, François Hollande a annoncé hier qu’il renonçait finalement à instaurer « un parrainage citoyen » pour les candidats à la présidentielle, la concertation des partis l’ayant « finalement convaincu de la difficulté de sa mise en œuvre« .

En attendant, la démocratie qu’ils prétendent vouloir défendre à tout bout de champ sera la première victime de ce renoncement. Car si au départ, le parrainage n’est qu’une démarche administrative qui vise à écarter les candidatures farfelues, il reste que cette démarche revêt toujours un caractère politique, en raison des enjeux et des intérêts en présence, des pressions exercées sur les élus : or ces élus, à la volonté desquels est suspendue l’identité des candidats qui resteront en lice, ne sont aucunement représentatifs du peuple d’où ils sont normalement issus, la proportionnelle étant étrangère aux modes de scrutin. Si peu représentatifs que 20% de l’électorat n’est pas représenté à l’Assemblée Nationale ; si peu représentatifs que lorsque 92% des parlementaires sont favorables au traité constitutionnel, 55 % des Français le rejettent !

Et cette soi disante « représentation nationale », soumise à la pression politique, doit décider qui peut ou non se présenter ou non à la présidentielle ! On sait en effet quel mal les candidats de la droite nationale ont toujours eu pour faire valider leur candidature auprès des maires, quoiqu’ils représentent 20% des électeurs : peut-on pourtant parler de candidature fantaisiste dans un cas pareil ?

Chaville : à 94 ans, elle est expulsée de sa maison de retraite !

Une femme de 94 ans, qui séjournait dans la résidence médicalisée privée de Chaville, dans les Hauts-de-Seine, a été renvoyée vendredi de cet établissement parce qu’elle n’avait pas payer son loyer.

La direction de l’établissement a posé ses affaires dans une ambulance, et a payé le trajet jusqu’à Brou, dans l’Eure-et-Loir, où vit son fils. Ce dernier étant absent, et la chambre de la maison de retraite ayant déjà été réattribuée, la vieille dame a été conduite aux urgences de l’hôpital de Châteaudun. C’est l’hôpital qui a fait le signalement à la gendarmerie, la direction se scandalisant et soulignant que «c’est honteux et complètement illégal en pleine trêve hivernale qui interdit les expulsions, y compris des établissements de santé». Ce lundi, la préfecture des Hauts-de-Seine a saisi  l’Agence régionale de santé (ARS) pour enquêter sur cette expulsion.

Rappelons que selon l’enseignement social de l’Église, la doctrine de la destination universelle des biens admet la propriété privée comme gérance de biens qui appartiennent en premier lieu à toute l’humanité : en un mot, et contre les doctrines individualistes, l’usage de la propriété privée, parce que l’homme est marqué dans sa nature par une dimension sociale, doit s’exercer en relation au bien commun, et ne jamais exclure les plus vulnérables de l’usage de ces biens. Une société qui n’a plus le souci des plus fragiles, ici de ses anciens envers lesquels elle est pourtant débitrice, est une société malade et en perte de sens.

Rappelons que les bénéficiaires du droit d’asile coûtent chaque année à l’Etat plus de 140 millions d’euros… Quand l’Etat ne s’occupe pas d’abord des siens, surtout quand ils sont les plus faibles, il manque au premier de ses devoirs !

JdR

Quand la jeunesse de France veut préserver son patrimoine spirituel…

Des jeunes, fidèles à leur patrimoine spirituel, ont décidé de mettre la main à la brosse : et de nettoyer le parvis de la cathédrale Saint-Jean, à Lyon, honteusement dégradée la nuit de Noël par des inscriptions anarchistes et communistes !

A 86 : quand les automobilistes sont scandaleusement spoliés !

L’Etat a validé le nouveau tarif de la seule partie payante de l’A86, la rocade permettant de contourner Paris : ce tarif est paru au journal officiel, le 27 décembre dernier. Ainsi, pour se rendre de Versailles (78) à Rueil-Malmaison (92) depuis le 1er janvier, l’automobiliste qui n’est pas abonné doit désormais payer, le vendredi soir et les veilles de fêtes, 10 euros : soit 1 euro du kilomètre !

Cette portion à péage de l’A86 est exploitée par Cofiroute (Vinci) : jusque là, aucun concessionnaire d’autoroute n’avait jamais osé pratiquer un tarif aussi élevé ! Même l’A65 qui relie Langon (33) à Pau (64), l’axe pourtant considéré comme le plus cher de province, est bien moins cher : il coûte en effet 13,80 centimes d’euros par kilomètre.

On ne s’étonnera pas que l’Etat ait validé ce tarif abusif. Cette mesure rejoint en effet les aspirations socialistes : lutter contre les libertés individuelles -et en particulier celle de l’automobiliste qu’il faut dissuader de prendre la voiture- par l’entrave, surtout financière. Autant d’argent qui s’achemine en effet dans les caisses de l’Etat ou des grandes entreprises, en provenance d’un contribuable souvent issu des classes moyennes.

Cofiroute souligne pour sa défense qu’ « utiliser ou non le Duplex A86 reste la liberté de chacun. En heure de pointe, alors que le trafic est congestionné en région parisienne, il vous faudra plus de 45 mn par les voies de surface contre 10 minutes en empruntant le Duplex A86« . En un mot, cette portion de l’A 86 pourra désormais être nommée « l’autoroute des riches », constituant un privilège réservé à un petit nombre. Une manière de réhabilité les pratiques censitaires : qui a dit que sur la route, tous les automobilistes étaient égaux ? Sûrement pas les socialistes…

Cloches de Notre-Dame : Riaumont s’oppose aux marchands du temple !

Riaumont fait le point, dans son dernier communiqué, sur la situation. Car la guerre des cloches n’est pas terminée, et l’Institut Sainte-Croix de Riaumont poursuit son combat pour sauver les cloches de Notre-Dame de Paris que l’archevêché refuse de lui vendre et destine à la destruction.

Alors que le recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Mgr Patrick Jacquin, a répété à plusieurs reprises, et notamment sur France-Inter le 20 décembre dernier, puis dans Ouest France, que « les cloches de Notre Dame de Paris ne seront ni détruites, ni vendues« , le Père Alain Hocquemiller, prieur de la Sainte-Croix de Riaumont, fait le point, avec précision, en déclinant tous les détails, sur cette déclaration qui sous-entend que l’institut religieux affabulerait.

Pour sauver les cloches de Notre-Dame et soutenir l’action de Riaumont, signez la pétition !

PS : le parti le plus riche de France !

La Commission nationale des comptes de campagnes et de financements politiques (CNCCFP) a publié récemment certains chiffres : selon ces chiffres, le parti socialiste aurait fait 59,8 millions de recettes en 2011… ce qui fait de lui le parti le plus riche de France ! L’UMP le suit d’assez près avec la somme tout aussi astronomique de 53,1 millions de recettes.

François Hollande, le président qui disait ne pas aimer les riches, doit sûrement être mal à l’aise de savoir le PS, parti le plus riche de France. Ci-dessous, François Hollande déclare en effet : « Je n’aime pas les riches, j’en conviens ».


"Je n'aime pas les riches" F-Hollande par dindong

« Mariage » homosexuel : quand Peillon prend les cathos pour des cons…

Vendredi, Vincent Peillon écrivait aux recteurs d’académie au sujet du débat sur le mariage homosexuel, les exhortant «à la retenue et à la neutralité au sein de tous les établissements afin que ne fasse l’objet d’aucune instrumentalisation». Le ministre de l’Education ajoutait en outre dans le Monde : «Il ne me semble pas opportun d’importer dans l’école le débat sur le mariage pour tous. Je considère même qu’en adressant une lettre aux chefs d’établissement, le secrétaire de l’enseignement catholique a commis une faute».

Peut-être faudra-t-il rappeler au ministre qu’en 1984, la rue a fait reculer le projet visant à supprimer l’école libre. Et que « école libre » a un sens, quoique le ministre pense de celui-ci. Notez que si les établissements d’enseignement catholique commence à relayer l’enseignement de l’Église, mais où va-t-on ?

Mais le plus insupportable, c’est le sectarisme de la gauche. Car en octobre dernier, Najat Vallaud-Belkacem ne s’interdisait aucun prosélytisme auprès des élèves : en visite dans une école du Loiret, elle présentait le mariage homosexuel comme «une avancée» : «Cela va permettre plus d’épanouissement. Plus de liberté. Plus d’égalité dans la société», a-t-elle dit à une assistance d’une dizaine de collégiens. A voir ici :


Najat Vallaud-Belkacem dans un collège pour… par BFMTV

Benoît XVI : « L’approbation des idées les plus répandues n’est pas un critère auquel nous nous soumettons »

Hier, à l’occasion de la fête de l’Épiphanie au cours de laquelle il a ordonné quatre nouveaux archevêques, Benoît XVI a condamné l’agnosticisme actuel, qui domine dans de nombreux pays, et ses attaques envers l’Église et la Foi. Il a souligné que « l’agnosticisme qui règne aujourd’hui a ses propres dogmes et est extrêmement intolérant vis-à-vis de tout ce qui pourrait le remettre en question, ainsi que des critères qu’il emploie« .

Le Pape a rappelé alors que le chrétien ne devait pas plier devant l’idéologie dominante : « Celui qui vit et proclame la foi de l’Église est par de nombreux aspects en décalage avec la pensée dominante. L’approbation des idées les plus répandues n’est pas un critère auquel nous nous soumettons« , a-t-il déclaré. Rappelant ainsi les évêques à leur charge pastorale « En conséquence, il est particulièrement urgent pour un évêque aujourd’hui d’avoir le courage de contredire l’état d’esprit dominant. Il doit être courageux« , a-t-il conclu.

N’est-il pas nécessaire en effet que Rome rappelle à ceux qui ont juridiction sur les âmes que le chrétien, qui est dans le monde mais qui n’est pas du monde, doit se soucier davantage sur la terre du regard de Dieu que de celui des hommes, fussent-ils les grands de ce monde ? Car la Foi, dont l’Église est dépositaire, ne se négocie pas et ne peut faire l’objet d’aucune tergiversation : elle se transmet sans altération.

Poursuivi pour avoir interdit le port du hijab dans une école chrétienne !

L’école primaire Saint Cyprien, établissement grec-orthodoxe située près de Londres, est poursuivie devant les tribunaux britanniques pour avoir interdit, durant les cours, le port du hijab à une élève musulmane. Ce sont les parents de l’écolière, âgée de 9 ans, qui portent plainte : selon eux, la présence de leur fille la tête nue devant des enseignants masculins, alors que celle-ci est entrée dans la puberté, constitue un péché. Et ils estiment, en l’occurrence, que l’interdiction du port de l’habit islamique dans cette école viole la liberté religieuse.

La direction de l’école rappelle cependant répond que les parents de l’écolière ont inscrit leur fille librement dans leur établissement, en connaissance de cause et après lecture du règlement : or, le règlement vestimentaire des élèves est très clair à cet égard.

Peut-être faut-il rappeler aux parents une règle de bon sens : lorsque l’on va voir un match de rugby, et quoique l’on soit footballeur soi-même, on n’exige pas de l’arbitre qu’il fournisse un ballon rond. On accepte que le ballon soit ovale, ou bien on ne se rend pas à ce match. Faudra-t-il demain, comme c’est le cas dans certains établissements en France, que l’on s’indigne de ce que l’on ose prier dans un établissement catholique ?

Gérard Depardieu est russe…

« Vladimir Poutine a signé un décret accordant la citoyenneté russe au Français Gérard Depardieu« , a brièvement communiqué le Kremlin hier. C’est donc fait : le président Vladimir Poutine a accordé la citoyenneté russe à l’acteur français, Gérard Depardieu, ainsi que l’y autorise la Constitution russe. Un coup d’éclat qui intervient en pleine polémique en France concernant l’exil fiscal de l’acteur.

Que Gérard Depardieu proteste contre les augmentations d’impôts français visant les plus riches, soit. Mais l’appartenance à la patrie n’est pas l’objet d’une simple démarche administrative. Gérard Depardieu est fils de France parce que la France est la terre de ses pères, lesquels l’ont constitué héritier, dépositaire d’un trésor qui ne lui appartient pas. Il est fils de France parce que le sang de France coule dans ses veines ! Qu’est ce qui vient justifier qu’on lui octroie la nationalité russe ? Une patrie peut certes être une patrie d’adoption : Louis XIV n’a-t-il pas naturalisé Lully ? Mais celui-ci avait servi la France, et lui avait donné quelque chose de son génie. Ici, le caractère manifestement arbitraire d’une telle naturalisation laisse penser que la nationalité, ici l’appartenance à l’héritage et à la terre de Russie, est bradé. Ou bien le mot « brader » n’a pas de sens. Car de quel enracinement dans l’histoire, dans le peuple ou dans la terre de Russie Depardieu peut-il se prévaloir ?

Dans le même temps, on s’étonne que la gauche vienne jouer les vierges effarouchées, alors qu’elle considère la nation comme une structure dépassée et que sa logique progressiste postule l’émancipation de tout enracinement familial, national, moral ou culturel. L’homme de gauche n’est-il pas d’abord citoyen du monde ? La gauche n’est-elle pas la première à vouloir l’effacement des frontières ? Qu’elle ne vienne donc pas parler de patriotisme ! Être patriote, ce n’est pas simplement payer des impôts, car l’amour de la patrie ne saurait consister exclusivement dans un rapport à l’argent : il est d’abord la défense d’un héritage que la gauche n’a eu de cesse de vouloir dilapider !

A 64 ans, Gérard Depardieu déclare qu’il compte néanmoins s’installer en Belgique. C’est l’histoire d’un Français qui vit en Belgique et qui prend la nationalité russe…

JdR

Le gouvernement veut dérembourser la pilule…pour des raisons sanitaires

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, soulignant les risques sanitaires que présentent l’usage des pilules contraceptives de troisième et quatrième génération, a lancé une concertation afin d’en limiter la prescription. Aussi, le ministre de la Santé, Marisol Touraine, a-t-il indiqué que les pilules de dernières générations ne doivent désormais être prescrites qu’à titre exceptionnel car, dit-il, « la pilule contraceptive ne saurait être considérée comme un danger« . Ces pilules, en effet, ne seront plus remboursées à partir du 31 mars prochain.

On pourrait croire a priori que cette mesure va dans le bon sens. Factuellement, c’est vrai. Mais si l’on interroge les motifs de ce déremboursement, on reste sur sa faim… « Il faut éviter de donner le sentiment que la pilule serait un danger. C’est un médicament. Et à ce titre elle ne peut pas être banalisée« , a déclaré Marisol Touraine à la presse, à l’issue du conseil des ministres. Si donc le ministre veut éviter la banalisation de la pilule, c’est au titre du danger sanitaire qu’elle présente, avant d’être au titre du danger moral.

Que le corps de la jeune femme lequel, selon la vulgate dominante, lui appartient, soit par conséquent considéré comme une marchandise, ou simplement un objet de jouissance, cela n’indigne pas le ministre. Que l’acte qui conditionne la transmission de la vie soit considéré, à travers l’usage de la contraception, comme anodin, cela parait tout a fait normal aux yeux du gouvernement. Ce qui ne doit pas être banalisé, ce n’est pas la contraception elle-même, au profit d’une plus grande éducation affective et d’une responsabilisation des jeunes : ce qui ne doit pas être banalisé, c’est simplement la pilule en tant qu’elle présente un danger collatéral…