Le 26 novembre dernier, lors du Grand Journal présenté par Michel Denisot sur Canal+, Mouloud Achour a répertorié les mots qui reviennent le plus souvent dans les chansons du rappeur multimillionaire Booba, invité de l’émission. En un mot : pathétique. Il est convenu d’admettre que la musique élève l’âme, apaise et adoucit les mœurs. Ici, chacun jugera la finesse des paroles qui la composent, la subtilité de la syntaxe, et la transcendance du rythme et de la mélodie… Pour exprimer une pensée, il faut un minimum de vocabulaire. Ici encore, la richesse du vocabulaire révèle bien la densité de la pensée exprimée par la « musique » de Booba… Et ces abrutis qui applaudissent derrière. Des veaux, rien d’autre. Avilissant.
Auteur/autrice : Ludovic Leruy
Colonisation de l’Algérie… La fierté de la France !
[tribune libre] « L’Afrique, c’est une terre donnée par la providence à la France. Faites-là connaître à tous les méchants avocats qui nous marchandent 100 000F quand nous leur donnons un monde… » (Alexandre Dumas au Maréchal Bugeaud, fin 1846)
Depuis le vote de la loi du 23 février 2005 disposant que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer », de nombreuses voix –issues du corps enseignant, d’intellectuels et d’élus de gauche- se sont élevées pour demander, avec véhémence, son abrogation au motif que cette loi serait de nature à menacer gravement la nécessaire neutralité de l’enseignement de l’histoire.
A pareille époque, le président algérien Bouteflika, fort de l’appui que lui assure en toutes circonstances cette même intelligentsia progressiste, réitérait ses provocations en comparant la période française en Algérie au nazisme et exigeait que la France demandât pardon. Et il s’est trouvé, dans notre pays, des Français pour cautionner cette « repentance »…
Ces derniers, avec l’appui de médias partageant leur idéologie, dans un esprit de culpabilité congénitale outrancier et suivant la tendance islamolâtre qui est la leur depuis un demi-siècle, ne cessent depuis lors, de déverser une littérature foisonnante et pullulante, identique à celle qui s’était déjà proposée de révéler aux Français de la Métropole, la vie coloniale sous tous ses aspects.
C’est ainsi que l’œuvre colossale des premiers pionniers et tout ce qui a été fait par leurs enfants, n’est qu’un tissu d’abomination et de crimes. Elle dépeint le misérable peuple musulman comme abêti, vivant dans le plus dur des esclavages, mais avec le soulèvement et la valeureuse lutte du FLN pour l’indépendance de l’Algérie, c’est le despotisme qui a été vaincu, c’est la liberté conquise, c’est la dignité retrouvée, c’est le bien-être et le progrès intellectuel et moral… Continuer la lecture de « Colonisation de l’Algérie… La fierté de la France ! »
Les Femen, visiblement plus soft avec les musulmans qu’avec les catholiques…
Samedi après-midi, les femen devaient manifester contre la charia devant l’ambassade d’Egypte, à Paris, avec Aliaa Elmahdy, blogueuse activiste égyptienne qui avait posté sur son blog une photo d’elle dans le plus simple appareil. Aliaa Elmahdy n’ayant pu se rendre à Paris aujourd’hui, les femen attendues de pied ferme par les forces de l’ordre n’ont donc fait qu’une revendication rapide… en restant habillées.
Observons que les Femen sont donc allées manifester contre la charia, étant habillées, et avec pour slogan : “No charia” et non pas “Fuck charia” ou “Fuck Islam”, et elles ne projetaient rien non plus avec des extincteurs portant la mention “Sperme d’Allah”…
Les femen rhabillées devant l'ambassade d'egypte par leparisien
L’Irlande catholique face à l’avortement
Ceci se passe en Irlande. Savita Halappanavar, ressortissante indienne de 31 ans, est décédée en octobre d’une septicémie : alors que le bébé qu’elle portait dans le ventre était en train de mourir et qu’elle se plaignait de douleur dans le dos, la direction de l’hôpital lui a refusé l’IVG tant que le cœur du fœtus battait. Savita est morte quelques jours plus tard.
Le gouvernement irlandais a finalement décidé de déposer un projet de loi autorisant l’IVG dans les cas où la vie de la mère est en danger. «La législation doit définir clairement quand il est possible de mettre fin à une grossesse, c’est-à-dire quand il y a un danger réel et substantiel pour la vie – ou la santé – de la patiente et quand ce danger ne peut être écarté qu’en mettant un terme à la grossesse», a indiqué le département de la Santé. «Je sais qu’il s’agit d’une question très sensible. Mais le gouvernement veut que la sécurité des femmes enceintes en Irlande soit assurée», a également déclaré le ministre de la Santé, James Reilly, ajoutant que les consignes seront données aux professionnels de la santé, tout en «respectant le droit à la vie d’un enfant à naître».
Contrairement à ce que certains commentateurs semblent suggérer, l’avortement ne va pas être légalement reconnu comme une norme en Irlande : il aura valeur d’exception, lorsque une autre vie que celle du bébé sera également en jeu, à savoir celle de la mère. Aucun déni par conséquent de la vie humaine porté dans le sein de la mère. Et par conséquent aucune position de principe en faveur de l’avortement, reconnu en tant que tel comme un « droit » fondamental. Chaque mot, reporté ci-dessus, exprimé par le département ou le ministre de la Santé sont pesés et donne son sens à la démarche entreprise : à noter que cette position a d’ailleurs toujours été celle de l’Église.
Philippe de Villiers : le président doit demander pardon à la Vendée, au nom de la République
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Minute, Philippe de Villiers, le président du MPF, présente son livre sur François-Athanase Charette de La Contrie, le général vendéen qui incarna l’âme de la Vendée Militaire durant le soulèvement contre-révolutionnaire entamé en 1793.
L’occasion pour le député européen de revenir sur le génocide vendéen. Il rappelle en effet dans les colonnes de l’hebdomadaire que « les trois caractéristiques du génocide sont réunies : un plan d’extermination, contre un groupe ethnique et religieux, par des moyens de masse. » Et Philippe de Villiers de solliciter « que le chef de l’Etat – celui-là ou un autre – vienne demander pardon au nom de la République. Comme l’a fait Alain Decaux en tant qu’historien républicain, aux Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993« .
Il est curieux en effet d’entendre le président de la République faire repentance au nom de la France à tout bout de champ, quitte à la discréditer complètement aux yeux du monde, mais ne pas reconnaître le crime ignoble et avéré, commis par la République durant la Révolution. Il est certain qu’admettre que la République est née dans le sang des français, ça dérange. Comme mythe fondateur, on fait mieux… En attendant, l’extermination de la population vendéenne a été délibérée et planifiée, en effet. Et elle a été commise au nom de l’homme nouveau, régénéré par le contrat social, que les révolutionnaires ont voulu construire, et que les vendéens ont refusé de devenir…
Syrie : il tue sa femme car elle défendait Bachar el-Assad
Mardi, un commerçant syrien a tué mardi soir sa femme russe à Alep, dans le nord du pays, car elle défendait la cause du président Bachar el-Assad. Mohammad O. est un homme d’une quarantaine d’années, propriétaire d’un magasin de vêtements : après une dispute avec sa femme, à leur domicile situé à al-Maïssar, un quartier rebelle du sud-est de la ville, il a finalement tiré sur elle trois coups de pistolet.
« La querelle a commencé quand il a critiqué Bachar el-Assad alors qu’elle le défendait. La dispute a dégénéré et il a tiré sur elle« , a expliqué son cousin.
L’homme est ensuite descendu dans la rue en expliquant à tous que sa femme « n’arrêtait pas de le provoquer en affichant son soutien à Bachar et qu’il ne pouvait plus supporter son attitude« .Dans ce quartier, où la police est inexistante, les rebelles ne l’ont pas arrêté.
Épisode emblématique, parmi d’autres qui le sont davantage, car il révèle à nos bisounours de gouvernants que la guerre ne s’écrit jamais en noir et blanc : et que les pauvres opprimés sont quelquefois de dangereux criminels…
Procréation médicalement assistée : les socialistes ont voté l’amendement !
Hier matin, les députés socialistes ont finalement voté favorablement, malgré quelques réserves émises par certains, pour inscrire un amendement sur la procréation médicalement assistée dans le texte sur le « mariage » homosexuel.
Les députés socialistes déposeront donc un amendement autorisant les couples de femmes mariées à accéder à la procréation médicalement assistée, ainsi que l’avait déjà annoncé Bruno Le Roux, le président du groupe PS. Cette décision a été prise lors de l’examen du projet de loi sur le mariage et l’adoption par les couples homosexuels. Rappelons que le débat à l’Assemblée Nationale débutera le 24 janvier.
François Hollande n’ayant prévu que le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels dans ses engagements de campagne, Bruno Le Roux est resté ouvert à l’issu de la réunion : «Nous pensons que c’est dans ce texte qu’il [l’amendement] sera le mieux mis en œuvre, mais si le gouvernement nous propose un autre texte avec un échéancier, nous sommes prêts à continuer le dialogue»a-t-il en effet déclaré.
Notons que toutes ces gesticulations d’apprentis sorciers étaient prévisibles, dès lors que le gouvernement a décidé d’affranchir la politique des exigences du droit naturel, sous le prétexte fallacieux de l’émancipation. Tous les principes sur lesquels reposent la civilisation sont aujourd’hui bousculés : la loi, détournée du bien commun, a été confisquée par les politiques pour servir des intérêts consuméristes -chacun revendique son droit, l’objet dusse-t-il être l’enfant. On marche sur la tête !
Un chef de la rébellion syrienne : « les chrétiens doivent choisir l’islam ou la mort »
Ahmad Al Baghdadi Al Hassani, membre de la rébellion syrienne dont il est l’un des chefs, tombe le masque de l’extrémisme musulman qui gangrène son groupe. Chef jjihadiste auto-proclamé, il vient d’appeler les chrétiens, qu’il nomme les polythéistes et « les amis des sionistes », à se convertir à l’Islam dans les plus brefs délais.
C’est devant la télévision égyptienne, au cours d’un discours, que le chef rebelle a déclaré que les chrétiens devaient désormais choisir « l’islam ou la mort« , leurs filles et leurs femmes ayant, par ailleurs, naturellement vocation à épouser des musulmans. A noter qu’il a été félicité pour son discours par des membres du gouvernement Morsi…
Où l’on s’aperçoit de l’absence totale de discernement du gouvernement français lorsqu’il reconnaît l’opposition syrienne, sans avoir jamais pensé ni envisagé les alternatives au régime syrien, lesquelles se dessinent de plus en plus clairement. L’exemple de la Lybie n’aura donc servi à rien…
RATP : des musulmans imposent leurs codes dans l’entreprise
Ce sont des femmes, machinistes ou chauffeurs à la RATP : elles témoignent de la grave détérioration des conditions de travail, causée par certains de leurs collègues musulmans. Situation insupportable couverte par la hiérarchie…
Le rapport Sicard sur l’euthanasie dit « oui » à une aide à mourir !
Le professeur Didier Sicard a rendu, mardi, un rapport sur la fin de vie au président de la République. Ce rapport doit orienter le débat sur la question de l’euthanasie qui sera entamé en juin.
Avec prudence, le rapport suggère, dans certaines conditions et dans les cas de maladies incurables, que soit accordée la possibilité d’un geste médical «accélérant la survenue de la mort». Il s’agit donc d’ouvrir la possibilité d’une aide à mourir. Ce geste médical est préconisé lorsque la personne en situation de fin de vie «demande expressément à interrompre tout traitement susceptible de prolonger sa vie, voire toute alimentation et toute hydratation» et qu’il serait «cruel de la ‘laisser mourir’ ou de ‘la laisser vivre’».
Un pas est donc fait dans la direction de l’euthanasie. Il s’agit, quelque soient les bons sentiments dans lesquels se drapent les promoteurs de cette odieuse démarche, de conférer à l’homme le pouvoir de donner la mort à un innocent. Sous prétexte d’humanité. Cynique. C’est l’histoire de l’homme qui a voulu se faire Dieu, maître de la vie et de la mort. L’apprenti sorcier finit cependant toujours par retourner son arme contre lui…
Un ex-policier : « Valls, c’est de la com. ; il interdit les interventions dans les cités »
Dans Bourdin & Co, un ex-policier dénonce l’hypocrisie de Manuel Valls : alors que le ministre de l’Intérieur vient de lancer une enquête sur des CRS qui n’auraient pas le droit d’intervenir dans les cités, l’ex policier explique que ces ordres viennent directement du Ministère…
Pour Marine Le Pen, la défense de la famille n’est pas une priorité
Marine le Pen a évoqué hier sur LCI la manifestation du 13 janvier, pour la défense de la famille naturelle. « Même si je vais manifester, ce que je n’ai pas encore décidé, je le ferai pour dire attention, il y a d’autres sujets qui sont des sujets bien plus importants que cela, et auquel le gouvernement se refuse de répondre » a-t-elle déclaré, soulignant que, selon elle, la « priorité aujourd’hui, c’est de s’attaquer à la situation sociale qu’aggrave le gouvernement par des mesures d’austérité qui sont épouvantables« .
On l’aura compris, la défense de la cellule familiale n’est plus une priorité pour le Front National, qui l’a d’ailleurs déclassé dans son programme de 2012 : Marine le Pen préfère s’attaquer d’abord à la situation économique et sociale. C’est bien dommage, car à moins de réduire l’homme à n’être qu’un producteur ou un consommateur, l’économie n’est pas première : elle doit rester subordonnée au politique. L’homme en effet ne vit pas que de pain. Quant à la question sociale, qui peut ignorer qu’elle est aussi relative à la politique familiale et aux problématiques de l’éducation et de la démographie ?
En tout état de cause, les questions sociétales ne sont pas marginales : les interrogations qu’elle impliquent sous tendent en effet une idée de l’homme et de la place qu’il tient dans la société. En dernière analyse, toute politique repose donc sur une anthropologie. En l’occurrence, face à la mondialisation, et au mondialisme qui la prétexte pour émanciper l’homme de toutes attaches et de tout passé, pour niveler les différences et uniformiser nos sociétés, l’opposition nationale doit entretenir la vision de l’homme enraciné, rattaché à la planète par un ensemble de liens concentriques qui le constituent héritier aux sein des structures traditionnelles et historiques. A cette école, il existe principalement deux communautés naturelles d’appartenance : la famille d’abord, condition de la transmission de la vie et de l’éducation ; puis la nation, société plus vaste dans laquelle s’achève la cellule domestique. La famille est ici un élément structurel de la nation, puisque en organisant la filiation, elle devient la condition d’une société pérenne ; elle devient le fondement objectif d’une société qui ne peut s’inscrire dans la durée sans que soit assuré le renouvellement des générations et l’éducation des enfants.
Ce que Marine le Pen doit comprendre, c’est qu’il n’y a finalement pas de politique nationale sans politique familiale. Ce qu’elle doit comprendre, c’est que les ennemis de la famille sont les ennemis de nation. Car leur ressort idéologique est le même : dépasser les structures d’enracinement et d’appartenance pour libérer l’homme de tout lien de dépendance, de toute attache. Comme s’il n’était plus débiteur de rien ni de personne et qu’il pouvait se réaliser en dehors de toute relation à l’altérité. Un besoin d’indépendance jusqu’à l’absurde. Le ressort idéologique de ces négateurs du réel, c’est la volonté de rentrer dans un rapport de propriété aussi bien avec la famille qu’avec la nation, pour les soumettre à leurs caprices et à toutes les expérimentations possibles. Dans le sillage des théories du contrat social qui récusent le caractère naturel et organique de toute société humaine.
Ce que Marine le Pen doit saisir, ce sont les implications ultimes des principes qu’elle prétend défendre. Sans boussole idéologique, ni colonne vertébrale doctrinale, pas de crédibilité pour l’homme politique.
Jean de Rouen
Vannes : le bail signé par l’UMP pour une mosquée est rejeté par la justice
A Vannes, la mairie UMP de David Bodo avait signé un bail emphytéotique avec l’Association cultuelle des musulmans de Vannes. Eh bien le 7 décembre dernier, le Tribunal Administratif de Vannes a rejeté ce bail préparé en vue de l’installation d’une mosquée. La mairie avait en effet été poursuivie en justice par la Libre Pensée, laquelle association reprochait au bail d’être une subvention indirecte : car les baux emphytéotiques permettent de mettre des terrains municipaux à disposition pour des loyers souvent symboliques et des durées de 99 ans.
Une maigre victoire face à la lente et imperceptible colonisation musulmane du vieil Occident chrétien. Mais sachant que chaque mosquée érigée sur le territoire français, selon la symbolique musulmane qui ne distingue pas le domaine temporel du domaine spirituel, ni le domaine privé du domaine public, est un territoire conquis politiquement, chaque abandon de mosquée est une victoire française. Il reste que le problème ne sera résolu qu’en amont : tant que l’immigration de masse ne sera pas endiguée et qu’elle sera majoritairement issue des pays du sud de la Méditerranée, l’islamisation de la France se poursuivra inexorablement, et aboutira, à ce rythme, inéluctablement…
Un prêtre annonce en chaire qu’il va devenir papa et quitter ses paroissiens
C’est la presse italienne qui relate le fait. Un prêtre sicilien a annoncé à ses paroissiens, au cours d’une messe, qu’il allait se marier avec la femme qu’il a mise enceinte et qui accouchera de leur enfant dans quelques mois.
Don Vito Lombardo, prêtre de 33 ans, dessert l’église de San Lorenzo, située dans un quartier de Trapani, dans le nord-ouest de la Sicile. «C’est ma dernière messe, je suis amoureux d’une femme et dans quelques mois je serai père» a-t-il déclaré à ses paroissiens.
Don Vito avait une liaison avec la jeune femme depuis longtemps déjà : il a décidé de la rendre désormais publique et de quitter son état clérical. Sa compagne est arrivée au 5e mois de grossesse, lui sera papa dans quatre mois.
Le Vatican a été informé de cette décision avant que Don Vito n’en fasse l’annonce à ses paroissiens.
Sans juger la personne, et tout en reconnaissant la beauté du mariage chrétien, vocation naturelle à laquelle le Créateur appelle ses créatures selon l’ordre qu’il a lui même inscrit dans la nature humaine, il faut cependant réaffirmer l’exception sacerdotale, vocation surnaturelle qui soustrait les hommes qui y répondent à la vocation naturelle au mariage, afin de se consacrer entièrement aux affaires de Dieu. Faisant le don total et exclusif de sa personne à Dieu, le prêtre est finalement marié à l’Église : puisqu’il est un « alter Christus », c’est à dire qu’il est conformé dans son âme à l’Époux. Ainsi le prêtre est à tous parce qu’il n’est à personne en particulier : tel le Christ dont il est l’image, libre de tout engagement particulier puisqu’il appartient à toute l’Église. C’est ce qu’enseigne l’Église, dont le message ici s’enracine dans sa tradition canonique et théologique.
Un socialiste touché par la grâce !
Interrogé par le quotidien 20 minutes à propos du travail du dimanche, Michel Sapin semble éclairé à l’approche de Noël.
« Je veux rappeler un principe« , déclare-t-il. « Le dimanche doit être, sauf cas exceptionnel, un jour sans travail pour les salariés. Ce principe est qu’il faut un moment dans la semaine pour souffler, se retrouver en famille, voir des amis et faire du sport ou toute autre activité. Ce jour, c’est le dimanche. On me répondra que certains préfèrent se reposer dans la semaine, mais comment faire société si on ne se retrouve jamais ? Certains prétendent que c’est bon pour le pouvoir d’achat des salariés, mais les études montrent que c’est neutre économiquement, car le pouvoir d’achat des consommateurs n’est pas extensible » poursuit le ministre du Travail.
En effet, l’homme ne saurait être réduit à n’être qu’un producteur ou un consommateur. Car, ainsi que le rappelle l’Evangile, « l’homme ne vit pas que de pain. » Et il a besoin de poser son sac… Ce que remettent en cause les partisans du travail dominical, c’est non seulement une vision de l’homme, mais également une vision de la société, laquelle doit vivre selon un rythme, et dont le temps doit être socialement structuré. En France, c’est le calendrier chrétien qui organise le temps social, témoignage d’une culture multiséculaire.