Le Djihad, en France, c’est déjà au moins 110 islamistes morts en Irak ou en Syrie. Et comme on peut s’en douter, faire reconnaître le décès de ces hommes par les juridictions françaises, ce n’est pas si simple. La validité d’un certificat de décès signé par l’EI ne valant pas grand chose, les doutes sur le décès du djihadiste restent problématiques.
« Pour pallier cette « incertitude juridique », les familles de djihadistes tués sur zone irako-syrienne ont demandé au gouvernement de mettre en place une procédure exceptionnelle pour éditer un acte de décès. La Chancellerie, contactée par 20 Minutes, renvoie à la procédure classique et indique que « le décès d’un Français mort à l’étranger peut-être « judiciairement déclaré même quand le corps n’a pas été retrouvé », rapporte le journal 20 Minutes.
« Les articles 88 et 89 du code civil prévoient que le procureur de la République demande au tribunal de grande instance de prononcer « au vu des éléments fournis (durée de l’absence, photographies, déclarations et témoignages de proches…) un jugement déclaratif de décès individuel », souligne un des porte-parole du ministère de la Justice. Mais à notre connaissance, aucune décision concernant la problématique du décès des djihadistes français n’a, à ce jour, abouti. »
Autrement dit, une fois que la justice française aura cédé aux pauvres familles des ces « français » mort pour l’Islam, ce qui ne devrait plus tarder car la pression est forte, n’importe quel djihadiste pourra tranquillement se faire passer pour mort aux yeux de l’état français. On vous laisse imaginer toutes les fraudes qui s’en suivront…! Allons donc, un peu de compassion pour ces jeunes et leur famille, après tout, ce ne sont que des meurtriers, facilitons leur les procédures administratives !