Dans la tradition chrétienne orientale, on parle de dormition de la Sainte Vierge pour désigner la façon dont elle est morte, sans dégradation du corps, sans souffrance, dans la paix et la douceur.
Voici le Doxastikon des vêpres de la Dormition de la Mère de Dieu, une sorte d’hymne, en usage en Orient (dans les Églises « orthodoxes » et les Églises catholiques de rite byzantin) lors du service des Heures canoniales.
Paroles :
« Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Les Apôtres divins, sur un signe de Dieu, des quatre coins de l’univers portés sur les célestes nuées,
Recueillirent ton corps très-pur qui avait mis au monde notre Vie, et pieusement l’entouraient de respect.
Les plus hautes puissances des cieux, présentes ainsi que leur Seigneur,
Saisies de crainte accompagnaient le corps qui fut de Dieu même le temple très-saint; elles s’avançaient dans les cieux et criaient, sans être vues, aux chefs des armées célestes : C’est la Souveraine de l’univers, la Vierge divine qui s’avance.
Elevez les frontons pour accueillir de merveilleuse façon la Mère de l’intarissable Clarté.
Par elle aux hommes est advenu le salut, sur elle nous ne pouvons porter nos regards, et nous ne pouvons lui offrir l’hommage qui convient à son rang ;
Car sa précellence dépasse l’entendement.
Vierge sainte et très pure Mère de Dieu, toujours vivante avec ton Fils, le Roi de la Vie, Sans cesse prie le Christ pour qu’il sauve de tout danger, de toute atteinte de l’ennemi, ce nouveau peuple qui est tien, nous tous, nous sommes sous ta protection
Et te magnifions dans les siècles. »