Une information qui n’a pas vraiment intéressé la grosse presse…
A Belfort, le 7 juillet, Pierre Curien, 62 ans, est sorti avec un couple d’amis à l’occasion de la demi-finale de football France-Allemagne.
Tranquillement assis à une terrasse, il va recevoir violemment une table en pleine figure. Le coup lui a été asséné délibérément, soudainement, sans raison apparente (le racisme antifrançais est une probable motivation) par une des racailles qui mettait le bazar en ville ce soir-là.
Son ami raconte à l’Est républicain :
« Nous sommes allés boire un verre avant de rentrer. En fait, nous n’avons rien bu, nous avions commandé mais nous n’étions pas encore servis quand le drame est arrivé. […] Puis, subitement, des individus qui se couraient après sont passés entre les rangées de tables en emportant les fauteuils et la table. Nous nous sommes retrouvés par terre. Après m’être relevé, j’ai regardé sur ma droite pour voir si ma femme allait bien puis sur ma gauche où était Pierrot. Il était debout, j’allais lui saisir le bras pour l’inciter à nous retirer quand j’ai vu une table le frapper en plein visage, au niveau supérieur du nez. Il est tombé sur le dos. »
Le témoin est choqué par la violence avec laquelle la table a été jetée. « Ma femme a vu le gars soulever la table avec si peu d’effort qu’elle a cru que c’était une table en tôle. » Il affirme aussi que l’auteur du lancer ne visait pas l’un de ses antagonistes. « Nous n’étions pas situés entre deux feux. Il a jeté cette table comme si c’était un javelot, en direction de mon ami. C’est de la violence gratuite en quelque sorte. »
Pierre Curien est mort dans la nuit, lors de son transfert vers l’hôpital de Besançon.