Le 7 janvier dernier, en Belgique, et dans l’indifférence générale, le parti Islam a publié une lettre ouverte adressée roi Albert II, l’appelant à se convertir à l’Islam.
Cette lettre ouverte était écrite par Redouane, fils d’Abdeslam ben Ali, conseiller communal à Anderlecht, et adressée au Roi des Belges, Sa Majesté le Roi Albert II. L’auteur invite le Roi « à adorer Dieu, l’Unique qui n’a point d’associés et à Lui obéir, ainsi qu’à suivre la voie de l’Islam qui est l’achèvement du monothéisme annoncé par Abraham, salut et paix de Dieu sur lui et sur sa descendance« . Il poursuit, toujours à l’adresse du Roi, dans une menace formulée de manière à peine voilée : « En embrassant l’Islam, vous trouverez la Paix et Dieu vous donnera une double récompense. Si vous le rejetez, vous porterez sur vos épaules le fardeau des péchés de vos sujets et de vos fidèles ».
Curieusement, les médias n’ont pas relayé cette information. Imagine-t-on un instant le tollé si une lettre écrite par un responsable catholique invitait un chef d’État musulman à se convertir au christianisme. Les journalistes se seraient évidemment indignés, fustigeant l’intolérance de l’Église catholique et la livrant à la vindicte du petit microcosme parisien, médiatico-politique. Deux poids, deux mesures ? Sans blague.