Suites de « l’affaire Benalla », où l’on apprend que le barbouze très (très) proche de Macron continue – malgré l’énorme scandale de cet été – d’agir pour le compte de la présidence (en lien avec un « homme d’affaire franco-israelien ») et conseille le président sur les sujets d’actualité !!
« Interviewé dimanche par Mediapart, l’ex-collaborateur controversé a indiqué qu’il avait des preuves de ces échanges avec le président car ils avaient lieu via l’application Telegram. « Ça va être très dur de le démentir parce que tous ces échanges sont sur mon téléphone portable », affirmait l’ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron. D’après Le Monde , la présidence avait pourtant assuré la semaine dernière ne plus entretenir aucun contact avec l’ancien collaborateur, sans pour autant préciser depuis combien de temps.
«Nous échangeons sur des thématiques diverses, a-t-il affirmé. C’est souvent sur le mode “comment tu vois les choses?” Cela peut aussi bien concerner les “gilets jaunes”, des considérations sur untel ou sur untel ou sur des questions de sécurité», des échanges similaires à ceux qu’il avait déjà avec le chef de l’État quand il était son homme de confiance à l’Élysée.
Alexandre Benalla a ajouté parler aussi de manière régulière avec d’autres membres de la présidence. Ces messages ont été envoyés jusqu’aux récentes révélations de Mediapart sur son utilisation d’un passeport diplomatique pour des voyages d’affaires en Afrique. «Là, le lien est coupé», selon lui.Alexandre Benalla a expliqué, par ailleurs, qu’il rendait régulièrement compte de ses faits et gestes à l’Élysée. «J’explique que j’ai vu telle personne, je détaille les propos qui m’ont été rapportés et de quelle nature ils sont. Après, ils en font ce qu’ils veulent. Y compris le président de la République, qui est informé en direct», a-t-il dit. L’ancien collaborateur du président s’est montré surpris de la réaction de l’Élysée, qui semble embarrassé par cette nouvelle polémique: «C’est quand même facile pour l’Élysée de couper le cordon avec moi s’il le voulait vraiment. Il suffit d’arrêter les sollicitations ou de ne pas me répondre. Personne ne m’a jamais rien dit.» »
Source Le Figaro