Après Pierre Bergé, Jacques Attali et Drahi, il ne manquait plus que lui… Antipathique et détesté de beaucoup de citoyens, BHL est une grain de sable dans la chaussure de Macron, plus qu’un véritable soutien. Voici quelques extraits de l’étron pondu par BHL, pour annoncer son soutien au candidat de la finance apatride :
Le meilleur moyen d’écarter ceux qui naufragent la République ou ajournent le moment du sursaut : @EmmanuelMacron https://t.co/3E2GJAIOwu
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) 10 avril 2017
« Quand je pense à Emmanuel Macron, je pense à sa jeunesse. Et me viennent à l’esprit deux images. Celle de Kennedy selon Norman Mailer, dans son article fameux de Esquire, paru trois semaines avant l’élection: mystérieux, lui aussi… sous les radars de son époque… et un événement, disait-il, moins politique qu’existentiel car faisant renouer l’Amérique avec son aristocratie secrète… »
« Et puis, de l’autre, ce maître qui, comme Alcibiade, l’attend au tournant de sa longue marche pour, le moment venu, lui demander compte de sa flamme: ce ne sera pas Socrate qui, cette fois, le fera comparaître mais le peuple; et la question qui lui sera posée lors de l’élection puis, s’il gagne, au premier jour de son jeune règne sera moins de savoir s’il «connaît la vertu» que s’il a une autre raison d’être là que, comme tant d’autres, l’ambition, la persévérance dans son être, la volonté de vengeance ou de néant – toutes ces versions, au fond, d’une seule et même politique fantôme… »
« Ira-t-il au bout de sa volonté affichée de franchir les Rubicon idéologiques ? Saura-t-il cueillir en un bouquet, comme il n’a cessé de le répéter, les roses et résédas de nos croyances ? Que fera-t-il de ce carrousel de paroles mortes, thrombosées par les vieux partis qui sont tous, aujourd’hui, de grands cadavres à la renverse? Puisque, comme les abeilles de Montaigne, il prend partout thym et marjolaine, se contentera-t-il d’en faire son miel ou sera-ce le creuset d’une parole neuve? »