Suivant les réquisitions du ministère public, qui avait demandé une sanction à « vertus réparatrice et éducative », pour une « transgression d’une gravité, d’une résonance particulières car survenue à l’école, lieu où l’on apprend la façon de se comporter en société », le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné le lycéen marocain de 18 ans, lequel avait agressé en septembre l’un de ses professeurs, à une peine de 120 heures d’intérêt général.
Ce qui surprend, c’est que le professeur attaqué ait sollicité l’indulgence du tribunal pour son agresseur. On se souvient en effet qu’il avait estimé que la laïcité en France ne respectait pas le droit des musulmans, ce qui entraînait mécaniquement, selon lui, une frustration qui s’exprimait souvent violemment. « On applique en France la «catholaïcité», pas la laïcité. Il n’y a qu’à voir le calendrier de l’Education nationale calqué sur les fêtes chrétiennes. Je ne vois pas non plus pourquoi on met des sapins de Noël dans les établissements scolaires. Il faut être cohérent« , expliquait en effet ce professeur.
Les faussaires de la civilisation se drapent donc dans les plus belles vertus pour faire progresser leur cause. C’est ignoble.