Une polémique anime les milieux « d’extrême-droite » depuis quelques semaines. Elle concerne le mouvement néo-fasciste italien Casapound, célèbre pour occuper depuis près de 10 ans un immeuble au cœur de Rome, et ayant suscité un certain enthousiasme chez ses voisins européens.
Un article de F-X Rochette dans Rivarol a mis le feu au poudre : l’auteur y étrille un livre récemment paru sur le phénomène italien, écrit par l’un de ses cadres.
Favorable au débat d’idées, nous mettons à votre disposition l’article, le droit de réponse de l’auteur et la réponse du journaliste.
Les commentaires sont ouverts et vous pouvez y glisser d’autres contributions sur ce thème ! En courtoisie bien sûr.
« Une terrible post-modernité dans la maison d’Ezra
L’ouvrage est épais, dense… 370 pages compactes de lignes et de lignes interminables écrites par un fier Italien de 32 ans qui, incontestablement, ne transige pas avec la réputation de bavards qu’endossent assez justement nos voisins transalpins.
Pourtant la forme d’abécédaire choisi pour le bouquin aurait pu permettre à son auteur d’économiser en l’occurrence non sa salive mais l’encre de son imprimante qui doit être elle-aussi plus ou moins italienne… Bon, vous l’aurez compris chers lecteurs, je n’ai pas trouvé dans l’ouvrage étudié ici de l’avoine nourrissante ou je ne sais quelle source d’inspiration, ou encore une problématique à creuser, enfin quelques choses à se mettre sous la dent.
Et je dois l’avouer, c’est bien le troisième livre écrit par un Transalpin ces derniers mois qui me déçoit profondément, qui n’apporte rien ou presque de nouveau ou de pertinent à la petite bibliothèque nationaliste que nous essayons d’enrichir utilement.
Mais dans ce cas, je suis exposé à un problème d’une autre ampleur, à une question terriblement lancinante : Le livre est ennuyant, certes, la forme est assommante, mais le défaut rédhibitoire de la chose ne provient-il pas non seulement de son argumentation (et pas seulement de sa forme) mais de son objet même ?
Et je suis si anxieux devant cette conjecture que j’en oublie de citer tout simplement le titre du bouquin italien, parfois si mal traduit, qu’il en devient loufoque. Tant pis, je me jette à l’eau : Casapound, une terrible beauté est née.*
Un livre d’Adriano Scianca qui prétend présenter en 40 mots la révolution en devenir (sic) de la « maison d’Ezra » (Pound). Voilà, j’ai osé affirmer d’emblée ma perplexité devant un « manuel » relatant « poétiquement » l’aventure urbaine de Casapound, et tant qu’à être franc soyons-le avec audace, c’est, je crois, Casapound en tant que telle que je n’apprécie pas outre-mesure. Oh l’hérétique iconoclaste que je suis !
J’entends déjà certains lecteurs sidérés grogner leur mécontentement estimant que ce François-Xavier Rochette a le don de voir la petite bête qui fâche partout et de n’être pas gentil avec ces jeunes gens si dynamiques, qui organisent plein de concerts de rock et qui se tatouent tous le symbole de la Casa, une tortue, sur le bras…
Et que dire de tous ces tee-shirts super à la mode confectionnés par les poundistes entre deux tags ou graphs immortalisant leur formidable volonté de puissance nietzschéenne. Ah ce ringard de Rochette poursuit, ironique, ses diatribes pour ne pas dire ses objurgations ! Entends-je !
Nous allons être plus clairs. Le livre, que j’ai eu le courage de lire en espérant y trouver des réponses doctrinales sérieuses à mes questions concernant la généalogie idéologique de cette association juvénile, constitue une somme de prosopopées « irrationnelles » d’ailleurs présentées comme telles à travers certains passages (ou endroits) du texte !
J’aurais certainement du prendre plus au sérieux les avertissements de Gabriele Adinolfi, préfacier dudit ouvrage, pour éviter pareil écueil. Relisons-les : « Le livre est important mais quelques avertissements sont nécessaires pour nos cousins de l’Hexagone. Je connais bien l’esprit français qui aime à expliquer le monde d’une manière cartésienne et systématique ». Ce qui signifie : « Si vous ne comprenez pas les propos de l’auteur, ou si vous les trouvez un brin légers, c’est parce que vous, Français, êtes dépourvus de cette faculté de saisir l’énergie sidérale de la communauté commune de la Polis ».
Oh, encore cette vilaine ironie provocatrice ! Mais ma petite acrobatie verbale décrit assez justement l’argument d’Adinolfi.
Le fascisme, pour notre préfacier comme pour Adriano Scianca, n’est pas dogmatique mais une manière de vivre intensément une philosophie existentialiste des plus caricaturales, « l’essence de cette différence ontologique que l’on pressent sans la comprendre », une sorte d’anarchisme (sic), un futurisme où l’acteur « hurle, parce que le hurlement est auto-affirmation, dépassement du bavardage (il semble être plutôt ici poussé à l’extrême), moquerie de la banalité » .
L’un des objectifs de Casapound est ainsi de favoriser l’émergence d’une nouvelle rationalité… Une rationalité en quelque sorte irrationnelle… Évidemment, derrière une telle phraséologie qui ne se distingue que par son emphase fatigante, on trouve la crypto-sociologie de l’inénarrable Michel Maffesoli.
Une farce.
D’autant plus que le jeune Adriano ne semble pas avoir eu le temps de la digérer… Il n’y a qu’à l’étranger d’ailleurs qu’on se réfère explicitement à Maffesoli tant ce drôlet est totalement discrédité en France, dans ce pays si rationnel… « Culte du corps, langage de l’image, exaltation de la tribu. C’est l’incarnation de la post-modernité communautaire, de l’icône, de la fête dont parle Michel Maffesoli dans plusieurs de ses œuvres ». Et notre auteur de singer le maçon au nœud papillon.
L’effervescence qui crée du liant dans une ambiance de nihilisme joyeux, le devenir en gestation, le mystère de la communauté de conscience… Jusqu’à l’ineptie la plus ridicule qui aurait fait toussoter l’historien israélite Zeev Sternhell, généalogiste de l’irrationalité fasciste : « Pour un mouvement identitaire d’inspiration fasciste, donc toujours existentialiste et jamais essentialiste (!), écrit en effet irrationnellement notre Romain, l’identité n’est pas un simple fait tenu pour acquis dont il suffirait d’affirmer tautologiquement la présence ! Au contraire ! ».
Tout est à construire ou à reconstruire, tout, même la nation… La nation est aussi à imaginer dans cet univers de nihilisme actif… Que disent, que pensent, que veulent penser Scianca et ces adolescents vivant dans une fiction perpétuelle ? : « La nation apparaît comme quelque chose qui n’existe pas, sinon en ce que l’on fait. C’est celle que nous faisons avec notre travail sérieux, avec nos efforts, en ne croyant jamais qu’elle existe déjà, en pensant justement le contraire ! La nation n’existe jamais et il faut sans cesse la créer ». Voyez-vous, avec la fête, le mélange, l’effervescence, l’imaginaire, la culture, surtout la bande dessinée et (encore) le maçon Hugo Pratt, le club de moto (sic), un phénomène mystérieux s’élabore (spontanément) alimentant une certaine idée de la nation…
Un anticonformisme ?
En fait, leur fascisme ressemble davantage à une sorte de culture urbaine postmoderne qu’à un courant politique cohérent. Ceux-là mêmes qui étrillent le national-socialisme responsable de l’Holocauste (sic), s’amusent par exemple à idolâtrer David Bowie et les Sex Pistols parce qu’ils ont eu le toupet de mimer « la geste » nazie lors de quelques concerts… Pareille dévotion à l’égard du groupe Led Zeppelin avec son chanteur androgyne chantant des chansons non engagées et donc combattant de fait la propagande communiste… Et peu importe si Page (le chanteur du groupe) et ses acolytes louaient dans leurs texte le Prince de ce Monde… Trop provocateurs les mecs !
Mais l’ « anticonformisme » de Casapound en prend un coup Page 136. Il existe en effet des sujets pour lesquels il ne peut être question d’anticonformisme ! Un peu de dignité, zut ! C’est le cas bien évidemment pour la question juive. L’anticonformisme en arborant des images d’Albator ? Oui ! L’indécence ? Non ! L’auteur sort l’argument passe-partout philosémite qui fait tant rire Hervé Ryssen : « Le juif italien, en général, était un fervent patriote ».
Mieux ! Il est plus patriote, plus italien que l’Italien de base ! Lisez et croyez (si vous le pouvez) : « Proportionnellement, les juifs donneront aux guerres pour l’indépendance italienne et aux troupes garibaldiennes, une contribution trente fois supérieure à celle du reste de la population ». Encore une fois, l’auteur met en exergue l’anti-antisémitisme mussolinien pour légitimer sa pusillanimité à l’égard de la communauté. « Mussolini ironisait sur l’antisémitisme dogmatique et les antisémites fanatiques (nous sommes tous les fanatiques de l’autre…) qu’il considérait comme un phénomène ‘allemand’, trop allemand’, et donc rigide, pesant et schématique ».
L’anticonformisme de Casapound s’arrête également au seuil de la thématique shoatique. Le leader barbu de l’association italienne, Gianluca Iannone, s’explique : « Vous me parlez des chambres à gaz ?…Que dire ? Bien entendu, certaines images me provoquent le dégoût. Qui pourrait éprouver de la joie ou de l’indifférence devant un tel massacre ? Ce fut une tragédie ». Inutile de commenter cette marque de liberté…
Casapound se montre aussi très sage sur le sujet conspirationniste ou plutôt anti-complotiste. Par principe, Casapound refuse l’idée de complot. Oui, par principe… Estimant être bien trop pure pour croire en de telles balivernes. Oui, l’incrédulité complotiste est un postulat cosmétique pour les « intellectuels » de la Casa qui ne manquent pas de figures rhétoriques pour éviter tout débat sur le sujet. Le « complot hébraïque », « existe-t-il ou pas ? Ce qui est sûr, c’est qu’il fait référence à une base psychique, qui a bien peu à voir avec le fascisme, lequel est décidément trop solaire et pragmatique pour tomber dans la paranoïa du complot et son animus soupçonneux et fielleux ». Incroyable argument qui consiste à postuler que le complot ne peut exister puisqu’il ne serait pas digne de la lumière fasciste ! Décidément, l’esthétique célébrée par les intellectuels de Casapound constitue une échappatoire commode. A moins que ma rationalité gauloise ne m’autorise à appréhender la profondeur de la pensée de nos nihilistes actifs… Qui sait ?
Casapound pragmatique…
J’entends quelques lecteurs qui avaient été préalablement séduits par l’expérience romaine me rétorquer que Casapound est avant tout une matrice d’actions qui rassemble des individus qui agissent sur le terrain, dans les rues des villes, les mains dans le cambouis, etc.
Nos Italiens n’ont-ils pas pris d’assaut des bâtiments inoccupés pour en faire de jolis squats hygiéniques (pas crasseux comme ceux des communistes nous indique-t-on) et pour loger quelques familles. Des actions en fait symboliques destinées à promouvoir leur combat politique contre l’usure. La seule proposition tangible et solide présentée dans ce bouquin fastidieux…
Mais que penser de leurs occupations de maisons privées perpétrées au nom de la solidarité italienne ? Si les locaux « volés » ou réquisitionnés servaient exclusivement à l’hébergement d’Italiens italiens SDF, nous comprendrions aisément la spécificité de la démarche de nos néo-fascistes.
Mais ce n’est pas le cas !
La preuve avec cet article du numéro 1 du Choc du mois nouvelle version de mai 2006. A la fin d’un article sur la Casa signé Jacques Cognerais (qui fit le voyage à Rome avant de rédiger son papier), nous sommes tombés sur un passage… assez surprenant. Page 65 : « Face à la pénurie de logements à Rome et dans sa périphérie, les militants néo-fascistes n’hésitent pas non plus à occuper des immeubles à l’abandon afin d’y reloger des familles sans toit, qu’elles soient d’ailleurs italiennes ou… immigrées ! »
Explication tout aussi surprenante d’un responsable romain : « Quels qu’ils soient, les plus démunis n’ont pas à vivre au milieu des seringues qui jonchent les squats gauchistes… ». La fonction de Casapound, en matière de solidarité, serait-elle de faciliter la vie des allogènes clandestins ? Voilà en tout cas certainement le fruit d’un pragmatisme romantique résumé par ces propos naïfs d’Adriano Scianca : « La vérité est que nous, nous raisonnons avec le cœur. Uniquement avec le cœur ». Ou l’on finit par ne plus raisonner du tout…
François-Xavier Rochette »
« DROIT DE RÉPONSE
C’est avec un certain orgueil que j’ai appris qu’une publication historique de la droite française comme RIVAROL avait dédié un long article à la traduction de mon livre CasaPound, une terrible beauté est née. Confiant en votre courtoisie, j’imagine que vous accepterez de m’offrir à mon tour un espace équivalent afin de pouvoir répondre aux vives et spécieuses critiques de M. François-Xavier Rochette.
Contrairement à la méthode utilisée par ce dernier envers moi, je ne compte pas profiter de cet espace pour attaquer, avec des stéréotypes simplistes et choquants, le peuple français dans son ensemble, peuple envers lequel je ne nourris bien évidemment aucune animosité particulière. D’ailleurs qui a lu mon livre sait que Robert Brasillach – qui est ni un »nihiliste » ni un ‘‘postmoderne’’ – a énormément influencé ma vision du monde et est amplement cité dans mon ouvrage. Il est certainement regrettable de penser que le lecteur de RIVAROL ne le saura jamais suite à sa lecture de l’article de François-Xavier Rochette qui n’en parle pas une seule fois. Il ne cite pas non plus Pavolini, D’Annunzio ou Marinetti et l’école de la « mystique fasciste ». Il ne cite pas davantage Nietzsche, Heidegger, Schmitt, Spengler. En revanche il cite David Bowie et Led Zeppelin pour tenter de prouver que, Via Napoleone III (NDLR : le siège romain de Casapound), vivent des jeunes gens modernes, trop modernes, vêtus de t-shirts de rebelles et se noyant dans la décadence.
L’article ne cite pas non plus le philosophe Giovanni Gentile, auteur que jamais personne n’a pu accuser d’être un fêtard débauché ou un anti-identitaire, même dans la phrase citée par Rochette sur le nationalisme fasciste (que ce dernier m’attribue à tort) et dont il fait un hymne à la société multiraciale. J’en viens donc naturellement à l’accusation qui m’est faite de « xénophilie », l’auteur ignorant sciemment que Casapound a toujours réclamé fermement la fermeture des frontières et a manifesté à maintes reprises contre l’immigration, notamment devant le Parlement. Tout ceci peut bien sûr être vérifié, photos à l’appui sur la toile, pour qui douterait de cette évidence.
Selon Monsieur Rochette, nous serions donc les joyeux amis des peuples allogènes, et quoi d’autre encore? A oui, bien sûr, l’accusation parallèle de « philosémitisme ». Ainsi, les chapitres où je critique ouvertement ce que Finkelstein a appelé « l’industrie de l’holocauste », mais aussi la politique d’Israël et l’ouverture philosioniste d’une certaine droite néofasciste, deviennent, sous la plume de Rochette, une sorte d’élégie rabbinique. Le chroniqueur de RIVAROL devrait en parler avec Riccardo Pacifici, le président de la communauté juive de Rome qui, récemment, a déclaré que, « contre CasaPound on doit se remonter les manches et combattre aujourd’hui avec les outils démocratiques et, si le besoin s’en fait sentir, avec des fusils comme l’ont fait les partisans ». Déclaration d’une extrême violence dont on pourrait au moins espérer qu’elle nous épargne l’ironie paternaliste que répand la plume de Monsieur Rochette.
Si toutefois, cet ennemi inflexible des dérives sionistes se propose de faire un panorama de toutes les droites européennes qui utilisent les arguments des colons de Gaza ou des néoconservateurs américains, qui reçoivent des subsides et des honneurs alors que Casapound ne reçoit que des insultes et des coups, nous en découvrirons sans doute de belles. M. Rochette, qui semble être un bon catholique, doit connaître la parabole de la paille et de la poutre et devrait s’en souvenir lorsqu’il se lance dans ce genre de diffamation…
Finalement il ne reste qu’une question, celle de l’origine d’un tel manque d’objectivité, de respect et de tant d’inutiles crachats déversés sur Casapound à travers la « critique » de mon livre… Un règlement de comptes au sein de la droite française qui m’aurait échappé et où CasaPound n’a certainement rien à voir ? C’est possible. Mais peut-être que la raison est plus profonde et qu’elle a pour nom, pour reprendre le terme exact qu’utilisait Nietzche dans la langue de Molière: le ressentiment. Un mal dont nous n’avons pas le temps de nous occuper à CasaPound mais qu’à l’occasion nous savons très bien guérir.
Adriano SCIANCA »
« REPONSE DE F-X ROCHETTE
Il est somme toute normal qu’Adriano Scianca soit profondément vexé par le contenu de mon texte, article qui n’était pas destiné, c’est certain, à faire la claque à une organisation qui s’appuie sur une sorte de mode télévisuelle pour mettre en branle une jeunesse éprise d’aventures corto-maltesiennes.
Car, je le répète, ce que je reproche, si j’en ai le droit, à Casapound, ce n’est pas en premier lieu l’agitation commise par ces jeunes gens mais bel et bien la mayonnaise doctrinale qui sous-tend cette effervescence maffesolienne (que je connais pour l’avoir étudiée avant d’en avoir découvert la noirceur sous-jacente qui s’y cache) ou postmoderne pour utiliser des termes chers à notre auteur. Sur ce point, malheureusement, Scianca a beau citer Brasillach, Schmitt, Spengler et surtout Nietzsche (dont il semble avoir tiré un enseignement psychanalytique…), force est de constater que le tas d’idées qu’il a amoncelé anarchiquement dans ce livre ne repose sur rien, pis se révèle largement antinationaliste. Cela n’est point de mon fait si les choses sont ainsi.
François-Xavier Rochette. »
Je partage l’analyse de F-X Rochette…
Casapound est une énième boursouflure du système, toujours la même obsession d’interrompre toutes les formes de transmission.
Adriano Scianca ne fait ici qu’écrire ce que nous sommes nombreux à avoir constaté, les mouvements de défense de la vie ou de la famille « traditionnelle », sont souvent des mouvements bourgeois et réactionnaires. Adriano Scianca n’hésite pas à égratigner au passage la dite « famille traditionnelle » qu’il qualifie de « bourgeoise et individualiste » (p.346). Ce qui se dégage ici c’est une vision très différente des rapports sociaux. La famille bourgeoise ne crée rien, elle reproduit. Or quel est le sens profond de la philosophie du livre ? Action et volonté, donc créer, fonder et « donner vie » (p.345).
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archives/category/livre/index-1.html/
Au risque de froisser une nouvelle fois les super fascistes du Troisième militaire et les nouveaux corsaires de l’espace, je tiens à signaler que mon texte initial paru dans RIVAROL est un texte modéré que j’ai rédigé en mettant ma colère de côté. Mais puisque nous avons eu pour seule réponse une envolée d’insultes et pas le moindre argument antithétique (mais toujours cette vague notion de romantisme que l’on confit de ce que l’on veut), il me semble intéressant de répondre aux sarcasmes juvéniles de nos thuriféraires d’Albator par l’exposé de faits et d’arguments circonstanciés. Lisons le résumé d’un certain Jean, rédacteur au cercle non conforme, blog d’un casapoundien hexagonal (sic) :
« Adriano Scianca ne fait ici qu’écrire ce que nous sommes nombreux à avoir constaté, les mouvements de défense de la vie ou de la famille « traditionnelle », sont souvent des mouvements bourgeois et réactionnaires. Adriano Scianca n’hésite pas à égratigner au passage la dite « famille traditionnelle » qu’il qualifie de « bourgeoise et individualiste » (p.346). Ce qui se dégage ici c’est une vision très différente des rapports sociaux. La famille bourgeoise ne crée rien, elle reproduit. Or quel est le sens profond de la philosophie du livre ? Action et volonté, donc créer, fonder et « donner vie » (p.345). » (Donner vie via le bougisme et non par le mariage)
Scianca comme ce sectateur français de casapound affirment s’opposer à angle droit aux idées, aux actions et à la culture de tous ceux s’engageant dans la mouvance « prolife » c’est-à-dire anti-avortement. En plus de mener un combat qu’ils détestent (« la vie pour eux n’est que reproduction alors qu’elle est explosion pour nous » affirme ces casapoundiens… Mais Explosion de quoi?????), les défenseurs de la vie, catholiques ou non, seraient des ringards, cultivant une image de ringards, de baltringues. Voilà, en définitive, ce qui les gêne profondément, l’image apparemment trop lisse de Français fiers de ce qu’ils sont et qui se battent pour la vie et non pour l’explosion d’innocents bébés à naître.
J’ai également lu le laborieux bouquin…
FX Rochette a raison. Toutes ses critiques sont pertinentes mais non exhaustives… L’anti-christianisme viscéral qui suinte dans de nombreuses pages est vraiment insupportable pour un nationaliste français.
Je suis en accord avec FX Rochette. Je suis content de voir ce texte diffusé sur le web et sur Contre-info en particulier.
le Troisième millénaire, cela va sans dire.
Des néo fascistes(?), demi sionistes (?) bouffent du Catholique Nationaliste.
Des Catholiques Nationalistes, crétins (?), bouffent du néo fasciste.
Et bien d’autres.
Bravo, pendant ce temps bibi chante à tue tête sur le sol français, devant ce qui sont censés être ses plus hauts représentants, « israel vivra ».
Pendant ce temps, la laïcité achève son triste travail, dicté par les loges spéculatives, sur la vie sociétale en France, et sur le village global d’une manière générale, dont on sait que la capitale ne sera pas Paris.
Mais tout ceci, c’est bien entendu de la faute des Français, ainsi que des autres « citoyens du monde », trop pigeons pour donner trop de crédit à la télé, la presse, l’école, la pub, et tout le reste qui nous métastase.
Ce n’est bien sur pas de votre responsabilité, messieurs les têtes pensantes des mouvements dit « hors système », à tord ou non, d’ailleurs.
Je crois que nous méritons ce que nous vivons, ainsi que la suite.
Merci encore.
Rivariole c’est bien la feuille de chou pour vieux aigris?
Je n’ai nulle sympathie pour casapound.
Mais je trouve que l’attaque de FXR est purement et simplement débile: créer de la division est de la haine droite-droite m’est totalement insupportable. Nos vrais ennemis eux savent se liguer par delà leurs immenses divisions. Alors, c’est certains, Casapound, ils sont sûrement bien loin d’être parfaits et purs comme FXR, mais avant de m’en prendre à eux, je m’en prendrais à bien d’autres choses. Il est vraiment navrant que des types agissants et courageux comme FXR ne trouvent rien d’autre que de créer des polémiques dans notre « camps ». Car malgré tout, je considère que Casapound est dans mon camps ou du moins n’est pas dans celui de l’ennemi.
Ci-dessous je mets (je ne sais pas si j’ai le droit) l’entretien de Scianca à Zentropa suite à cette polémique, pour info.
Votre livre et l’expérience de Casapound en général suscitent un débat assez virulent en France. Que pensez-vous de cette agitation?
Cela me rend très heureux. Cela signifie qu’il y a beaucoup de jeunes gens en Europe qui s’intéressent à ce mouvement. Et il est bien sûr normal qu’il y ait aussi des critiques. Si celles-ci sont constructives et raisonnées, elles sont les bienvenues. Mais si elles sont au contraire basées sur l’envie, la médisance, l’incompréhension et la volonté de détruire, la question est évidemment bien plus triste …
Certains semblent voir d’un mauvais oeil la sympathie croissante pour Casapound en imaginant qu’il s’agit là du fruit d’un « prosélytisme » hors de l’Italie….
La vérité est que nous sommes ouvert à tous, mais ne voulons absolument pas «coloniser» l’espace politique français, espagnol ou allemand. Nous n’avons jamais eu l’intention d’ouvrir des Casapound France, Casapound Espana, Casapound Deutschland. Par ailleurs, à chaque fois que des camarades européens nous ont demandé des avis ou des conseils, nous les avons toujours mis en garde contre l’imitation facile et souvent boiteuse de modèles étrangers, y compris le nôtre, et que le seul secret du succès était de travailler dur au quotidien. Les prétendus «camarades» qui attaquent Casapound parce qu’ils craignent notre concurrence peuvent donc être rassurés: personne ne veut percer dans leur arrière-cour …
L’une des observations les plus fréquentes de ceux qui regardent Casapound de l’extérieur est la suivante: “. En Italie, c’est plus facile” Est-ce vraiment le cas?
Je ne vais pas entrer dans une fastidieuse comparaison des mérites et des difficultés rencontrées par les camarades européens dans leurs différents pays. Je dis juste que celui qui peint une Italie où les fascistes disposent d’un tapis rouge est simplement quelqu’un à la recherche d’une excuse pour justifier ses propres échecs. Casapound Italie a subi plus de 50 agressions anti-fascistes. Il y a à peine quelques jours un cocktail Molotov a été lancé sur la porte de notre siège à Bologne. Nous avons eu jusqu’à cinq prisonniers politiques en même temps. Le Parti démocrate – héritier de l’ancien Parti communiste et maintenant probablement premier parti en Italie – est un ennemi déclaré de Casapound et a entrepris plusieurs fois des démarches au Parlement pour demander notre dissolution. A Cuneo, notre permanence a été attaquée et un militant a été transporté à l’hôpital, la tête ouverte par un jet de pierres. Il y a quelques années, le Cutty Sark, notre pub à Rome, a été complètement détruit par une bombe. Et il y aurait encore beaucoup d’exemples à citer …
Certaines personnes, en vous lisant, vous accuseront de jouer les victimes …
Certainement pas. Nous avons choisi un certain chemin et nous en assumons les conséquences. Dans un sens, cela fait partie du « jeu ». Si je répète ces faits ici, c’est seulement parce que parfois, j’ai entendu dire que Casapound est simplement un mouvement de jeunes dont l’engagement se base uniquement sur les tatouages, la mode vestimentaire, et la sous-culture pop. Mais Casapound est basé sur la lutte quotidienne, sur la défense, même physique, de notre liberté, d’un bâtiment occupé pendant dix ans 24 heures sur 24, 365 jours par an par des volontaires. Qui fait de l’ironie sur nous (et fait à son tour de la victimisation en inventant une prétendue menace de notre part…), insulte sciemment tout ce travail, ces prisonniers, ces blessés, ces sacrifices, et faire preuve d’une immense insolence surtout lorsque l’on a soi-même rien réalisé …
Et quant à vos liens supposés avec le PDL et le maire de Rome Alemanno?
Ici aussi, ce point doit être clarifié. Un récent article paru sur un site NR français prétend expliquer le succès de la CPI par sa proximité avec les institutions au pouvoir. Il est regrettable que l’auteur démontre si peu de connaissance des faits réels. On parle notamment beaucoup d’Alemanno, l’actuel maire de Rome, par exemple, en oubliant que Casapound a été occupée alors que le maire était Veltroni, membre de l’ancien Parti communiste. Il est vrai que le fils du maire actuel milite dans les rangs du « Blocco Studentesco », mais au moment de la prise de Casapound, il n’avait que huit ans et son père n’était même pas encore candidat à la mairie. Il est également dit que le parti «La Destra» faisait partie du gouvernement Berlusconi IV et que Gianluca Iannone, le président de Casapound, a été candidat de ce parti, donc tout se tient: Casapound est l’alliée de Berlusconi. Il s’agit là encore d’un mensonge: lors des élections qui ont conduit au quatrième gouvernement Berlusconi (2008), «La Destra» n’a pas obtenu de sièges au Parlement, et ne faisait donc pas partie du gouvernement. Par ailleurs les membres de Casapound n’ont plus aucun rapport avec « La Destra » depuis plusieurs années.
Se répète enfin, avec une absolue mauvaise foi, le mensonge que la ville de Rome aurait acheté notre immeuble, et je cite, «l’aurait laissé à la disposition des amis de Gianluca Iannone.” De toute évidence, l’extrême droite est la même dans tous les pays et n’hésite pas, pour attaquer ses ennemis de la mouvance, à reprendre et utiliser les mensonges et diffamations propagés par la gauche. Maintenant, les documents de la Ville de Rome sont disponibles en ligne, n’importe qui, même de France, peut y avoir accès. Tout y est clair et toute personne honnête peut donc vérifier la réalité de la situation. Si l’auteur de l’article en question peut étayer son propos d’un document officiel dans lequel il est dit que le bâtiment Via Napoleone III est «à la disposition» de Casapound » cela est fort bien, sinon il faut en conclure qu’il est un menteur.
L’immeuble a été attribué?
Non, le bâtiment est occupé et le restera. La Ville a proposé à l’Etat d’acquérir cet immeuble, parmi d’autres édifices, mais cela n’a rien à voir avec Casapound, puisque pour un occupant « illégal » comme nous le sommes, peu importe qui est le propriétaire « officiel » du bâtiment. En outre, la proposition n’a jamais été discuté, pourquoi continuer à en parler sinon pour diffamer?
Certains croient que Casapound est trop « mou » sur la question de l’immigration et vis à vis de la communauté juive: qu’en pensez-vous?
Casapound a inscrit en toutes lettres dans son programme l’exigence de la fermeture des frontières et de la lutte contre l’immigration. Que dire de plus?
Quant aux Juifs, il est simplement honnête de dire, comme je l’ai fait, que pendant le Risorgimento et sous le fascisme, au moins jusqu’en 1938, la communauté juive était fondamentalement patriote. Je comprends que ces faits historiques puissent contrarier ceux qui ne se préoccupent que de poursuivre leurs fantômes personnels, mais les obsessions ne peuvent pas changer l’histoire. L’équité voudrait, cependant, quand il s’agit d’évoquer ce sujet, qu’on rappelle aussi les pages de mon livre où sont critiquées les politiques de l’Etat d’Israël, celles où je cite les observations de Norman Finkelstein sur l’exploitation politique de la douleur juive ou celles où je dénonce les dérives pro-sionistes de certains mouvements de droite. Et peut-être, dans un souci d’exhaustivité, faudrait-il aussi se souvenir que chef de la communauté juive de Rome, Ricardo Pacifici a menacé à plusieurs reprises publiquement notre président Gianluca Iannone.
Sur l’Islam également, certains trouvent Casapound trop « tiède »…
C’est le Manifeste de Vérone de la République Sociale Italienne et non Bart Simpson qui a recommandé le “respect absolu” pour les peuples musulmans. Cela ne fait pas de nous, bien entendu, les partisans de l’invasion et de l’immigration de masse et si demain quelqu’un veut m’imposer la charia, je me battrais évidemment de toutes mes forces contre lui. Cependant, ce que certains ne comprennent pas, c’est que Casapound n’a à l’esprit que les intérêts du peuple italien dans son ensemble et celui-ci ne veut pas être embarqué dans un fumeux et mortifère «choc des civilisations » voulu et instrumentalisé par les neo-cons américains.. Tout le reste est subordonné à cette bataille pour notre peuple avant tout. La référence au fascisme nous donne une vue d’ensemble qui ne laisse pas de place à des visions simplistes et unilatérales. Pour le reste ce sont ceux qui sont violemment contre l’islam et approuvent la thèse de Huntington et Fallaci tout en se prétendant en même temps «anti-sionistes» qui devraient fournir une explication, pas nous.
En France, est vivement ressentie la division entre catholiques et païens. Cpi semble être plus proche de la deuxième catégorie, qu’en est-il au juste?
CasaPound Italia est un mouvement non-confessionnel, il y a parmi nous des catholiques comme des païens, et tous sont traités sans différenciation aussi longtemps que personne ne vient mélanger sa foi avec l’activisme politique. Ainsi en a voulu le fascisme, pourquoi devrions-nous faire autrement? Par ailleurs le dernier article français ouvertement hostile à Casapound provient d’un site de tendance néo-païenne…
Certains lecteurs de votre livre ont évoqué une approche un peu naïve, presque libérale des questions philosophiques. Que voulez-vous répondre?
Mes professeurs sont, entre autres, Pound, Gentile, Heidegger, Nietzsche. Je ne pense pas que ces écrivains sont si superficiels ou même «libéraux». Cependant, il était très drôle de voir un article m’accusant d’être un libéral cosmopolite en citant des propose qui, en fait, n’étaient pas les miens, mais de ceux de Giovanni Gentile, philosophe officiel du fascisme, assassiné par les partisans en 1944. Mais peut-être que même le fait de mourir pour ses idées ne suffit pas pour trouver grâce aux yeux des gardiens de l’orthodoxie intransigeante qui combattent le sionisme sur Facebook.
Adriano Scianca ne fait que reprendre ce qui se trouve dans « la doctrine fasciste » de Giovanni Gentile; et ce qui se trouve dans le bouquin d’Adorno sur les fascistes, et qu’on trouve en résumé lorsqu’on tape ; » personnalité autoritaire » ou mieux : » autoritharian personality » car le livre n’a pas été traduit en Français.
La description faite des fascistes dans ces livres correspond point par point au profil psychologique du gauchiste.
Quelqu’un a-t-il jamais compris ce que voulaient exactement les gauchistes ? Le coté irrationnel, ce qu’Adorno appelle préjugés de l’individu; le bovarysme : cette impression de planer, tout y est, il y a une liste longue comme le bras, l’anti libéralisme et l’anti individualisme, le collectivisme, qu’on trouve dans la doctrine fasciste, se retrouve chez les gauchistes, ils sont économiquement anti libéraux, politiquement anti libéraux, contre la liberté de l’individu, pour l’oppression par l’Etat; Avec tout le coté vil et servile du larbin, qui est expliqué dans la personnalité autoritaire.
L’ethnocentrisme mentionné concernant les fasciste est un tribalisme qui se retrouve dans l’opposition droite – gauche, il y a eux et les autres, les boucs émissaires sont devenus les Français de souche, boucs émissaires désignés par l’autorité : les médias. ect ect
Adorno n’est pas de notre camp, je sais, mais je pense que ses études explique la destruction de la famille aujourd’hui, ils cherchent à n’avoir plus que des esclaves gauchistes, entièrement dévoués à l’Etat – papa.
Pour couper court aux critiques, le fascisme ce n’est pas bien du tout, pour deux raisons, les fascistes historiques sont nationalistes et sont réputés être antisémites, je ne sais pas si c’est vrai mais ils sont opposés à la toute puissance du lobby.
Même s’ils sont un peu gauchistes, ils sont davantage de notre coté, ce qui explique les attaques qu’ils subissent.
Scianca attaque la famille qui n’est selon lui qu’une machine de reproduction bourgeoise. Mais quelle est donc la famille selon lui si ce n’est un papa, une maman et des enfants? Il ne l’explique point.
Se dire anti libéral ça n’a pas de sens, c’est irrationnel.
Le libéralisme économique c’est la libre entreprise, la concurrence libre et non faussée, qui est une bonne chose, car il permet de casser les monopoles capitalistes justement, et de permettre à tout un chacun de faire valoir ses talents et de gagner sa vie comme il le peut ou comme bon lui semble.
Le libéralisme politique c’est la déclaration des droits de l’homme, qui affirme que l’homme du seul fait qu’il soit homme a des droits en dehors de toute autorité constitué, donc en dehors de l’Etat, ce qui déplait aux fascistes.
Enfin les gauchistes sont moralement libéraux, c’est à dire amoraux ou immoraux, l’obéissance absolue et inconditionnelle ( à l’Etat le plus souvent) leur tient lieu de morale et serait en contradiction avec la morale chrétienne ( ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse), ainsi qu’avec la loi du plus fort, qui leur tient lieu de morale assez souvent.
« le livre est ENNUYEUX » pas « ENNUYANT…j’ai arrêté là, la lecture de l’article.
Dans la rubrique « courrier » du Rivarol paru vendredi, deux nouvelles contributions sont venues enrichir le débat, dont l’une signée du néo-païen (mais toujours très intéressant à écouter), Pierre Vial. Fondamentalement, il prend la défense de Casapound.
Pour ma part, ne connaissant pas tellement cette organisation, je ne sais pas trop quoi en penser. Ceci dit, il faut se méfier de ceux qui veulent être toujours plus purs que les purs, meilleurs que les autres alors qu’eux-mêmes ont à leur actif bien peu de choses à montrer. D’ailleurs, les deux courriers susmentionnés s’en prennent fortement à M. Ploncard d’Assac, personnage très fort dans la critique de Casapound, alors qu’à part ses « théories », lui-même n’a jamais fait grand chose pour la cause nationaliste.
En ces temps de Nativité, méditons plutôt sur la Bible. Matthieu 5, 1-5 :
» Ne jugez pas, afin de n’être pas jugés ; car, du jugement dont vous jugez on vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous.
Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas !
Ou bien comment vas-tu dire à ton frère : « Laisse-moi ôter la paille de ton œil », et voilà que la poutre est dans ton œil !
Hypocrite, ôte d’abord la poutre de ton œil, et alors tu verras clair pour ôter la paille de l’œil de ton frère. «
M. Ploncard d’Assac, personnage très fort dans la critique de Casapound, alors qu’à part ses « théories », lui-même n’a jamais fait grand chose pour la cause nationaliste.
Vial n’est pas nationaliste et il le dit. Son « nationalisme » européen n’existe pas, parce que il n’y a pas de peuple européen(mais des peuples) et pas d’état européen.
C’est un progressiste de la pire espèce.
La paille de l’anti-nationalisme, du relativisme, de l’anti-christianisme, de l’anti-complotisme par postulat. Si de prétendus nationalistes se la jouent tolérants en laissant couler pareil libéralisme, alors en effet, c’est la fin des haricots. Il faut quand il le faut se montrer intransigeant envers les idées nuisibles et les nuées.
LG devrait ouvrir son petit ROBERT, il apprendrait bien des choses et quelque subtilité.
Les nationalistes Français qui se réclament du fascisme (Werlet par exemple) font fausse route, ils se trompent, leurs mouvements finiront en eau de boudin.
Le fascisme est un culte de l’Etat. Si on n’est pas socialiste, gauchiste, fonctionnaire, étatiste, communiste ou syndicaliste, on ne peut pas être fasciste, on peut être nationaliste, on peut être antisémite, si on veut, on ne peut pas être fasciste.
Dans la doctrine fasciste de G Gentile, il n’est pas débattu des juifs, uniquement de lEtat.
Qu’est-ce que l’Etat ?
C’est un ensemble de fonctionnaire qui sont tous assujettis les uns aux autres, qui ont tous un supérieur auquel ils doivent obéir et rendre des comptes.
L’Etat est un être indéterminé doté des caractéristiques d’un Dieu, partout et toujours présent, tout puissant, sait tout, voit tout.
L’Etat c’est un gouvernement anonyme de hauts fonctionnaires. Vénérer l’Etat n’a aucun sens, c’est une religion païenne comme une autre.
Selon Adorno les fascistes ont une » réceptivité, sensibilité particulière à la propagande », ce qui veut dire qu’ils gobent la propagande, ils croient vrai tout ce qui vient des médias.
La différence entre les années 1930 et aujourd’hui c’est que les médias ont changé de mains, dans les années 1930 les informations étaient antisémites, aujourd’hui la propagande est philosémite et anti antisémite.
Dans les années 1980 Mitterrand a embauché 3 millions de fonctionnaire afin de faire baisser les statistique du chômage, chômage dû à sa politique d’immigration.
Les français travaillent et paient des impôts pour entretenir sept millions de fonctionnaires, ils ruinent le pays, ne servent à rien et vivent en parasite pour une partie. Mais pour eux il n’y a que l’Etat qui compte et la survie de l’Etat, c’est à dire d’eux-mêmes. On vit déjà dans un pays fasciste..
A partir de 2020 les 3 millions de fonctionnaires embauchés par Mitterrand arrivent à la retraite, il y aurait 3 millions de salaire de retraite à sortir – en plus – chaque mois, à partir de cette date.
A noter que la section lyonnaise du GUD organise une conférence avec des intervenants italiens de CASAPOUND le 9 février à Lyon (d’après leurs informations, il faudrait contacter l’adresse email contact.gudlyon@gmail.com pour en savoir davantage sur cette rencontre). L’occasion de pouvoir débattre de tout cela, non ?
En fait, l’important derrière les pinailleries bien françaises de Rochette (même si elles ne sont pas toujours dénués de sens), l’actualité du mouvement le démontre chaque jour et encore cet été avec les manifs anti-clandestins, c’est que CasaPound est le mouvement nationaliste le plus actif d’Europe. Sans communes mesures avec les groupes qui ont la bénédictions de Rivarol et dont la stratégie est vouée à l’échec depuis 1945. Vrais ou non (et je pense qu’ils ne le sont pas car sa méthode historique est très défaillante, il fait du facteur « juif » un facteur déterminant des mouvements sociétaux sans jamais prendre en compte les autres facteurs possibles) la ligne Ryssen est la plus mauvaise pour faire de la politique.