Les services de police sont tellement saturés de travail que dans certaines villes, une agression avec des violences physiques ne suffit plus à déclencher une enquête. Mais à Castelsarrasin – le nom ne s’invente pas – pour une simple tranche de jambon déposée sur une poignée de porte, la République met en marche toute la machine judiciaire pour retrouver l’affreux coupable.
Trouvé sur La Dépêche : « Une enquête vient d’être ouverte après la découverte de charcuterie de porc devant la mosquée de Castelsarrasin. Les faits ont eu lieu vendredi, avant la tenue de la grande prière hebdomadaire. Vers 11 h 45, c’est l’un des fidèles qui en ouvrant les portes, a découvert des tranches de jambon de porc enroulées autour de la poignée de porte de l’édifice religieux musulman.
Ils a alors décidé de joindre le commissariat pour faire constater les faits. Arrivés sur les lieux, les fonctionnaires ont réalisé les constatations d’usage, et ouvert une enquête en flagrance. Même si ces faits n’ont pas l’ampleur de la profanation commise en 2012 devant la mosquée de Montauban où des têtes de cochon ensanglantées avaient été déposées devant l’entrée, cette affaire est prise au sérieux par les services du renseignement intérieur de Tarn-et-Garonne. »