Alors qu’une grande partie des catholiques de France s’arrache les cheveux à l’idée que l’on puisse être choqué de l’attribution du rôle de la sainte et héroïne nationale à une métisse bénino-polonaise, un billet détaché, « sans haine ni violence » de Pauline Mille pour Reinformation.tv, revient sur les enjeux de cette affaire :
« La situation
La gaucho-sphère antiraciste crée une controverse autour de la jeune métisse qui incarne Jeanne d’Arc cette année aux fêtes d’Orléans. Pour masquer une réalité palpable au cinéma, celle du grand remplacement de notre histoire par le spectacle.
Jeanne d’Arc a toujours eu des difficultés avec les gens sérieux. Cauchon l’a jugée, les Anglais l’ont brûlée. L’Eglise a mis cinq siècles à reconnaître sa sainteté, l’Etat autant à lui consacrer une fête nationale, le deuxième dimanche de mai. C’était en 1920, le climat était à la concorde nationale. Depuis, les républicains l’ont boudée, elle aimait trop Dieu, ses saints, et les fleurs de lys. Trois pelés et deux tondus monarchistes suivaient le défilé de mai, pendant que les bien pensants criaient « croa, croa » à leur passage, un fin sourire ironique à la lèvre. Même Le Pen et son front national ont mis plusieurs années à la célébrer, et, d’une façon significative et syncrétique, ils défilaient à part, le premier mai, jour de la fête du travail.
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