C’était un 16 novembre

1793 : à Nantes, l’infâme Carrier fait noyer 90 prêtres réfractaires dans la Loire.
Mandaté par la Convention nationale pour briser la révolte vendéenne par tous les moyens, Jean-Baptiste Carrier invente la noyade en masse et met au point la « déportation verticale » dans le fleuve, l’objectif étant d’éliminer rapidement et à moindres frais des condamnés trop nombreux…
Pour se faire la main, l’envoyé de Paris commence avec 90 prêtres réfractaires (c’est-à-dire ayant refusé de signer la Constitution civile du clergé) emprisonnés à Nantes. Il demande à son bras armé, l’adjudant général Guillaume Lamberty, et à ses hommes, la compagnie Marat, de les noyer dans la Loire, le « fleuve républicain ». Lire la suite ici. Entre les derniers jours de 1793 et février 1794, de 1 800 à 4 800 victimes disparaissent dans la Loire.

1937 : dans la nuit du 15 au 16 novembre, le CSAR (Comité secret d’action révolutionnaire), surnommé péjorativement par Maurras « la Cagoule », mais originellement nommé l’OSARN (Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale), mobilise secrètement ses effectifs en région parisienne, les tenant prêts à intervenir, dissimulés à côté de différents dépôts d’armes.
S’appuyant sur des notes du 2e Bureau, ils attendent un coup d’Etat communiste pour la nuit et sont prêts à le contrer.

Continuer la lecture de « C’était un 16 novembre »

4 novembre 1956 : intervention soviétique à Budapest

Tout d’abord, rappelons que le 23 octobre 1956 avait commencé une insurrection pacifique.
Ce jour-là avait débuté par une manifestation pacifique d’étudiants, avant que les communistes ne tirent sur la foule.
L’information selon laquelle des manifestants avaient été tués s’était répandue rapidement et des émeutes avaient éclaté dans toute la capitale.

Après quoi la révolte s’était étendue rapidement en Hongrie et avait entraîné la chute du gouvernement et le départ du chef local du Parti communiste Matthias Rakosi (né Rosenfeld).
Des milliers de personnes s’étaient organisées en milices pour affronter l’Autorité de protection de l’État (ÁVH) et les troupes soviétiques.

Ce jour du 4 novembre, donc, les chars soviétiques entrent à Budapest, après que le nouveau gouvernement – amené par la révolte populaire spontanée débutée 11 jours plus tôt contre la tyrannie communiste – a fait savoir qu’il voulait quitter le Pacte de Varsovie.
L’aviation et l’artillerie rouges bombardent des poches de résistance ou supposées telles.

Avec le soutien tacite des démocraties occidentales, l’URSS va écraser l’insurrection dans le sang et entamer une sévère répression.

Un petit documentaire pas mal fait, contenant des images d’archives :

Source : hungarianambiance.com

C’était un 1er novembre…

1347 : la peste arrive à Marseille. Les responsables du port de Marseille acceptent un bateau génois dont ils savent pourtant qu’il est porteur de la peste… L’épidémie va se développer dans toute l’Europe et tuer en quelques mois jusqu’à 40% de la population de certaines régions européennes. Elle ressurgira par épisodes ici ou là.
En quatre ans, 25 à 40 millions d’Européens vont mourir de la «Grande Peste» ou «Peste noire».

Continuer la lecture de « C’était un 1er novembre… »

C’était un 30 octobre 1873 : la « querelle du drapeau »

Dans le cadre de « la querelle du drapeau », le quotidien L’Union publie une lettre, datée du 27 octobre, du comte de Chambord (considéré par la plupart comme l’héritier du trône de France et bénéficiant d’une Assemblée nationale alors majoritairement royaliste), dans laquelle il explique qu’il refuse le pouvoir qu’on lui propose, car il ne sera jamais le roi légitime « de la Révolution ».

Continuer la lecture de « C’était un 30 octobre 1873 : la « querelle du drapeau » »

28 octobre 1904 : l’« affaire des fiches » éclate

Le scandale éclate à la Chambre : depuis 1901, un proche collaborateur du général André (ministre de la Guerre) soumettait toutes les nominations d’officier à l’approbation du Grand Orient, la plus importante obédience maçonnique.

Les membres de cette puissante secte établissaient des fiches sur tous les officiers possibles (les classant « républicains » ou « cléricaux » notamment) avant de les remonter au ministère de la Guerre.

Continuer la lecture de « 28 octobre 1904 : l’« affaire des fiches » éclate »

C’était un 26 octobre…

1918 : arrivée à Paris du « colonel » Edward Mandell House, éminence grise du président américain Woodrow Wilson.
Homme des puissances secrètes et d’argent, c’est lui qui rédigera l’essentiel des traités de paix.
De son véritable nom Mendel-Haus, ce maçon illuministe, membre éminent de la Round Table, tenait largement son influence des banquiers Paule et Félix Warburg, Otto H. Kahn, Louis Warburg, Henry Morgenthau, etc.

Ramiro Ledesma Ramos — Wikipédia1936 : mort de Ramiro Ledesma Ramos, considéré comme l’un des cofondateurs de la Phalange espagnole, assassiné par les Rouges.
En fait, il fonde, au début de 1931, las JONS (Juntas offensivas nacional syndicalista – Juntes d’offensive nationale-syndicaliste), qui fusionneront avec la Phalange de Jose-Antonio Primo de Rivera en mars 1934.

Continuer la lecture de « C’était un 26 octobre… »

16 octobre… 1730 : mort d’Antoine de Lamothe-Cadillac

Fondateur en 1701 de la ville de Détroit (Michigan), gouverneur de la Louisiane de 1713 à 1716, et gouverneur de la ville de Castelsarrasin de 1722 à 1730, Antoine Laumet, dit Antoine de Lamothe-Cadillac, est une personnalité importante mais controversée de la Nouvelle-France.

Né en 1658, il mène une vie d’aventure outre-Atlantique, où son ascension sociale lui vaut soutiens autant qu’inimitiés.
Il débarque en Acadie en 1683 et connaît alors un destin extraordinaire.
Continuer la lecture de « 16 octobre… 1730 : mort d’Antoine de Lamothe-Cadillac »

13 octobre 1917 : à Fatima, le miracle de la « danse du soleil »

[Livres sur Fatima ici]

Le 13 octobre 1917, dans la campagne portugaise, 70 000 personnes assistaient médusées à l’un des plus grands miracles du XXe siècle.

Ce jour-là, environ 70 000 personnes, provenant de toutes les régions du Portugal, se rassemblent à la « Cova da Iria » (champ près de la localité de Fatima). Depuis plusieurs semaines circule la nouvelle de l’apparition de la « Dame » et du miracle qu’elle a promis d’accomplir. Au milieu de citoyens ordinaires se trouvent aussi des nobles, des ingénieurs, des médecins, des notaires et, évidemment, des journalistes et des photographes.

Du ciel, complètement couvert par les nuages, tombe une pluie incessante. François, Jacinthe et Lucie (les trois petits bergers auxquels la Vierge apparait depuis 5 mois) arrivent, accompagnés de leur famille.
Continuer la lecture de « 13 octobre 1917 : à Fatima, le miracle de la « danse du soleil » »

C’était un 11 octobre…

• 1944 : à Moscou, Churchill et son ministre des Affaires étrangères Eden acceptent au nom du gouvernement anglais de « rapatrier » de force plusieurs centaines de milliers de Russes dont Staline exige le retour en URSS.
Dès le mois suivant, un premier contingent de 10 200 hommes, femmes et enfants est embarqué à Liverpool pour Mourmansk. Début mars 1945, ils seront tous abattus d’une balle dans la nuque.

10 octobre 1945 : Joseph Darnand est fusillé

Véritable héros des deux guerres (1), militant nationaliste (Action Française, Croix-de-Feu, PPF, la « Cagoule »), il est surtout connu pour son action au service du Maréchal Pétain et de la Révolution nationale, à la tête du Service d’Ordre Légionnaire (SOL) puis de la Milice française (2), et comme secrétaire général au maintien de l’ordre et secrétaire d’État à l’Intérieur à Vichy.

Continuer la lecture de « 10 octobre 1945 : Joseph Darnand est fusillé »

9 octobre : la Saint Denis

Nous fêtons Saint Denis, évangélisateur des Gaules et martyr, 1er évêque de Paris.


Il est représenté tenant sa tête dans les mains, car Denis, décapité à Montmartre (le « mont des martyrs ») a marché vers le nord pendant six kilomètres, sa tête sous le bras, par le chemin qui sera nommé rue des Martyrs.

À la fin de son trajet, il donna sa tête à une femme pieuse originaire de la noblesse romaine et nommée Catulla, puis s’écroula. On l’ensevelit à cet endroit précis et on y édifia une basilique en son honneur. La ville s’appelle aujourd’hui Saint-Denis.
Vénéré par la chevalerie française, il a donné son nom au cri de guerre des rois capétiens : « Montjoie ! Saint Denis ! »

C’était un… 8 octobre

• 1792 : influencée tant par la franc-maçonnerie que par l’Antiquité gréco-romaine, la Convention décrète que le sceau officiel de la République française sera une femme représentant la déesse Liberté. « Marianne » est née, coiffée d’un bonnet phrygien (le bonnet des esclaves affranchis à Rome).

• 1937 : décès à Paris, de Marcel Habert, dit Marcel-Habert, député nationaliste de 1893 à 1901 (quand il fut déchu de son mandat et banni par le gouvernement), puis de 1919 à 1924.
Il fut le véritable second de Paul Déroulède au sein de la Ligue des Patriotes, où il faillit lui succéder en 1914.

Continuer la lecture de « C’était un… 8 octobre »

C’était un 25 septembre 1915…

Montesquiou Fezensac, Leon.jpg

l’écrivain comte Léon de Montesquiou-Fezensac, secrétaire général de la Ligue d’Action française, qui a rejoint comme lieutenant le 2e de marche du 2e Etranger, tombe « glorieusement » sur le front de Souain, sur le terrain même de la fameuse bataille des champs catalauniques, à l’âge de 42 ans.

18 septembre 1981 : abolition de la peine de mort en France

Le projet de loi abolissant la peine capitale, présenté par Robert Badinter, fut adopté par l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981 (par la majorité de gauche mais aussi certaines voix de droite dont celles de Jacques Chirac et de Philippe Séguin), puis par le Sénat le 30 septembre 1981.
Badinter, avocat cosmopolite né en 1928, fut l’artisan majeur de cette petite révolution judiciaire (avec François Mitterrand, dont ce fut l’une des premières mesures), qu’il avait entamée en défendant et  sauvant de la guillotine Patrick Henry.
Ce dernier avait assassiné un enfant de 8 ans, qu’il avait kidnappé en demandant une rançon. Son procès s’ouvrit en 1977 et le tueur fut condamné à la prison à vie au lieu de la peine capitale.
Bien sûr, sa « perpétuité » n’atteint pas son terme et pris fin en 2001 alors que le détenu avait 48 ans.

La traditionnelle pyramide des peines lourdes fut décapitée avec l’abolition de la peine de mort, qui fut prise contre l’avis majoritaire des Français à l’époque !
En effet d’après des sondages d’octobre 1981, 62% des Français voulaient le maintien. Telle est la démocratie…
Continuer la lecture de « 18 septembre 1981 : abolition de la peine de mort en France »

C’était aussi un 8 septembre… 1944 : arrestation de Charles Maurras

Maurras lors de son procès. Lyon, 1945.

Ce chef et penseur nationaliste et royaliste, âgé de 76 ans, est arrêté pour « faits de collaboration » et sera condamné à la prison à perpétuité pour « intelligence avec l’ennemi », bien qu’il fut sa vie durant d’une grande hostilité à l’Allemagne.

L’arrestation est faite sur ordre d’Yves Farge, nommé par De Gaulle « Commissaire de la République » pour la région rhodanienne. Farge était un dirigeant communiste, engagé dans la « Résistance » (seulement après la rupture du pacte germano-soviétique), qui reçut le « prix Staline pour la paix » (sic).