C’était un 27 mars… 1944 : Biarritz bombardée par les Anglo-américains

Ce jour-là, un raid aérien des alliés a lieu sur Biarritz et fait de nombreuses victimes civiles ( environ 117 morts et 250 blessés).

Sur les bombardements alliés ayant ravagé la France en général, on peut lire notamment deux livres : Les Français sous les bombes alliés d’Andrew Knapp et La France sous les bombes américaines de Jean-Claude Valla.
Ces bombardements ont fait près de 100 000 morts parmi les civils français !
On n’en parle jamais
, contrairement à d’autres choses qui concernent beaucoup moins les Français.

Voici comment raconta cette affreuse journée La Gazette de Bayonne, Biarritz et du Pays Basque, dans son édition du 28 mars 1944 (source Pays basque d’antan) :

« Biarritz victime d’un raid terroriste anglo-américain.

On compte de nombreux morts et blessés. Les dégâts sont considérables.

Biarritz bombardée.
Biarritz plongée dans le deuil et la désolation.

Aucun esprit sensé n’eût pu raisonnablement penser à une pareille éventualité. Continuer la lecture de « C’était un 27 mars… 1944 : Biarritz bombardée par les Anglo-américains »

C’était un 18 mars : l’assassinat de François Duprat

Ce jour de 1978, à Caudebec-en-Caux (Normandie), François Duprat était victime d’un attentat à la voiture piégée, jamais élucidé. Sa femme fut gravement blessée.

Professeur d’histoire et de relations internationales, numéro 2 du Front national (voire « numéro 1 bis »), âgé de 37 ans, François Duprat était chef de file du courant « nationaliste-révolutionnaire ».
Continuer la lecture de « C’était un 18 mars : l’assassinat de François Duprat »

C’était aussi un 18 mars…

1904 : en Suisse, Lénine et Mussolini figurent parmi les orateurs de la traditionnelle commémoration de la Commune de Paris, organisée à Plainpalais, sous la présidence du Dr Wyss, président du parti socialiste genevoix.

1910 :  au cabaret montmartrois du Lapin agile, Roland Dorgelès et André Warnod attachent un pinceau à la queue d’un âne et lui font barbouiller une toile posée sur un chevalet.

Continuer la lecture de « C’était aussi un 18 mars… »

C’était un 3 mars…

1962 : trois militants de l’OAS-Métro, résistants de l’Algérie française, tombent au combat, à Toulon, dans l’explosion accidentelle de leur voiture. Ils préparaient une action explosive symbolique, comme c’était fréquent à ce moment dans cette ville.
Jean Feigna, le jeune Michel Hendericksen et Henri Lapisardi étaient membre du commando « Claude Barrès ».

source

1962 :

Le 3 mars 1962, décédait à Ciboure (64) l’écrivain et académicien Pierre Benoît.
Il fut l’auteur d’une œuvre abondante, dont les romans d’aventures – souvent portés au cinéma -, au premier rang desquels L’Atlantide, ont connu un succès considérable dans la première moitié du XXe siècle.

Homme de droite, nationaliste, Pierre Benoit reflète un aspect du monde intellectuel de l’entre-deux-guerres, qu’il a marqué par son œuvre romanesque.

Continuer la lecture de « C’était un 3 mars… »

C’était un 28 février…

• 1794 : le massacre républicain des Lucs-sur-Boulogne. Voir ici le détail et la liste des 110 petits enfants assassinés.

1937 : assassinat par les communistes du jeune militant patriote Jean Créton, devant un meeting du Parti social français que les Rouges attaquaient.

1964 :
Continuer la lecture de « C’était un 28 février… »

C’était un 26 février 1781… Marie-Antoinette et la franc-maçonnerie

La reine Marie-Antoinette écrivit ce jour-là une lettre très significative à sa sœur Marie-Christine, dans laquelle apparaissait toute l’ignorance que la cour de France avait de la dangerosité de la Franc-maçonnerie :
« je crois que vous vous frappez trop de la Franc-maçonnerie… Ici, tout le monde en est ; on sait ainsi tout ce qui s’y passe ; où est donc le danger ?
Ces jours derniers, la princesse de Lamballe a été nommée grande maîtresse d’une loge ; elle m’a raconté toutes les jolies choses qu’on lui a dites. »

Une naïveté et une méconnaissance de la structure et du fonctionnement réels de la secte, que paieront cher la monarchie et l’aristocratie.

La princesse de Lamballe, amie de la reine, sera atrocement mise à mort par la maçonnerie 11 ans plus tard (voir ici).

C’était un… 24 février

Assassinat du Duc de Guise, 18 février 1563. Il meurt le 24 février suivant. Gravure réalisée par Tortorel et Perrissin, vers 1570. B = Duc de Guise. E = Jean de Poltrot de Méré.

1563 : le principal chef catholique pendant la première guerre de religion, François Ier de Lorraine, Duc de Guise, dit « le balafré », qui prépare la prise d’Orléans, est assassiné par un protestant.
Lieutenant-Général du Royaume en 1557, il avait repris Thionville aux Impériaux et Calais aux Anglais, et défendu Metz contre les troupes de Charles Quint. En 1562, commandant des armées royales, il battit successivement les Protestants de l’Amiral de Coligny à Rouen, puis à Dreux. Et aura été l’un des meilleurs chefs d’armée du Roi Henri II. Son assassin avoue avoir reçu 100 écus de l’amiral de Coligny pour perpétrer ce crime.

1796 : arrestation, par les Bleus, de Jean-Nicolas Stofflet, chef des Vendéens qui avaient repris les armes parce que la République n’avait pas respecté le traité de Saint-Florent-Le-Vieil.

Continuer la lecture de « C’était un… 24 février »

C’était un 23 février… 1981 : tentative de coup d’Etat patriotique en Espagne (vidéo)

Antonio Tejero Molina

En 1981, en Espagne, alors que l’héritage du général Franco était bradé et que le pays était offert à la franc-maçonnerie et à toute la racaille politicienne, sans parler des tensions avec les marxistes basques, la situation politique avait rapidement dégénéré.
Une tentative de coup d’État eut donc lieu ce 23 février, mené par un responsable de la Guardia Civil (la police), impliquant plusieurs généraux et soutenue par les nationalistes.

Continuer la lecture de « C’était un 23 février… 1981 : tentative de coup d’Etat patriotique en Espagne (vidéo) »

C’était un 22 février…

Émile Driant 1.jpg1916 : mort, pendant la bataille de Verdun, de l’héroïque lieutenant-colonel Emile Driant, à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs.
Officier saint-cyrien brillant, il fut à plusieurs reprises sanctionné pour des articles publiés sans autorisation dans lesquels il défend la mémoire de son beau-père (le général Boulanger), ou bien dénonce vigoureusement l’affaire des fiches (fichage des officiers catholiques sur ordre du ministre franc-maçon, le général André).
En 1905, sa carrière étant définitivement compromise, il se lance en politique avec l’appui de Déroulède et Barrès et est élu député à Nancy (1910-1916).
En 1907, il signa une Protestation contre la présence des francs-maçons aux fêtes de Jeanne d’Arc.
Il avait écrit sous le pseudonyme de Capitaine Danrit des romans militaires d’anticipation souvent prophétiques (La guerre de demain, L’invasion noire, L’invasion jaune) qui connurent un grand succès.
Militant antimaçon, il fonda également la Ligue antimaçonnique pour les hommes et la Ligue Jeanne d’Arc pour les femmes.

1945 : près du lac de Constance, en Allemagne, deux avions attaquent en rase-mottes une Mercedes portant un drapeau tricolore peint à l’arrière. Jacques Doriot est tué sur le coup, et son chauffeur grièvement blessé.
Continuer la lecture de « C’était un 22 février… »

C’était un 21 février…

1916 : presque un an après les terribles combats des Éparges et de Woëvre, début, avec l’attaque allemande, de la bataille de Verdun.

L’idée maîtresse du général Falkenhayn est d’attirer l’armée française dans une sorte de gigantesque abattoir, afin de la « saigner à blanc ».
A 7h15, un millier de bouches à feu commencent leur tir. Alors que la disproportion des forces est énorme, d’autant que la préparation d’artillerie a mis hors de combat la moitié des défenseurs, les Allemands rencontrent une résistance aussi héroïque qu’inattendue.

1919 : l’agitateur Kurt Eisner, chef de la République soviétique de Munich depuis le 8 novembre 1918 (il avait renversé la dynastie des Wittelsbach), est assassiné par un jeune monarchiste, le comte Arco-Valley.

Continuer la lecture de « C’était un 21 février… »

C’était un… 17 février

1909 : le professeur Thalamas, enseignant anticlérical à la Sorbonne, reçoit une fessée publique par les étudiant nationalistes (de l’Action française), suite à ses cours hostiles à Jeanne d’Arc. De nombreux « camelots du roi » sont arrêtés.

1937 : aux alentours de Madrid, baptême du feu pour les Blue Shirts, les volontaires nationalistes irlandais du général Eoin O’Duffy, venus en « croisade » contre le communisme.
Continuer la lecture de « C’était un… 17 février »

C’était un 15 février…

1450 : Charles VII ordonne une information nouvelle sur le procès de Jeanne d’Arc et sa condamnation.

1582 : Grégoire XIII inaugure le calendrier « grégorien », conçu à sa demande par des mathématiciens et des astronomes jésuites afin de corriger la dérive séculaire du calendrier julien alors en usage. Ce nouveau calendrier se répandra progressivement dans la chrétienté, puis au-delà.

1785 : jusqu’au 26 mai, deuxième convent des Philalèthes à Paris, avec 120 délégués francs-maçons. Il sera suivi par un troisième en 1787. Lors de ces réunions secrètes seront établis nombre des principes ms en œuvre dès le déclenchement de la Révolution française.

Continuer la lecture de « C’était un 15 février… »

C’était un 14 février… 1831 : les républicains profanent et saccagent de nombreuses églises

Sac de l'archevêché de Notre-Dame de Paris le 14 février 1831 - Dessin de Viollet-le-Duc
Sac de l’archevêché de Notre-Dame de Paris le 14 février 1831 – Dessin de Viollet-le-Duc

Les royalistes légitimistes avaient organisé une messe ce jour-là à Saint-Germain l’Auxerrois, afin de commémorer l’assassinat du fils de Charles X, le duc de Berry, espoir de la dynastie des Bourbon, onze ans auparavant.

Les républicains, intolérants au possible, organisèrent une manifestation pour s’y opposer !
Elle dégénéra sous leur fanatisme.
Des milliers d’émeutiers envahirent et mirent l’église à sac.
Le lendemain, les républicains saccagèrent de nombreuses églises à Paris et en province, de même que l’archevêché de Paris, qu’ils incendièrent ensuite…

C’était un 13 février… 1820 : l’assassinat du duc de Berry

La mort du duc de Berry, tableau d’Edouard Cibot, 1829.

Le 13 février 1820, le duc de Berry, neveu du roi Louis XVIII et fils cadet du comte d’Artois (futur Charles X), tombait sous le poignard de Louis Pierre Louvel, un ouvrier bonapartiste qui voulut éteindre en lui la race des Bourbons.

Espoir de la dynastie des Bourbons, le duc de Berry rendra l’âme dans la nuit en prince chrétien en ne cessant d’implorer la grâce de son assassin. Ce fut un terrible coup pour le camp royaliste légitimiste.

Toutefois, la volonté de mettre définitivement fin à la branche aînée des Bourbons par ce meurtre se révélera un échec, puisque naîtra le 29 septembre suivant un fils posthume au duc de Berry : celui que Lamartine célébrera comme « l’Enfant du Miracle » dans son Ode sur la naissance du Duc de Bordeaux.

C’était un 8 février…

1871 : élections législatives en France, largement remportée par les royalistes (les légitimistes – partisans du comte de Chambord, petit-fils de Charles X – qui étaient de droite, et orléanistes partisan de la lignée de Louis-Philippe, qui étaient libéraux).
Les républicains subissent une déroute.
Mais la royauté ne sera pas rétablie par faute d’accord avec le comte de Chambord sur un projet qui lui semble suffisamment contre-révolutionnaire.
Le régime républicain en France n’a jamais été très solide, ce pourquoi il est vindicatif avec ceux qui ne l’apprécient pas (à cause de son idéologie – maçonnique –, ses crimes ou ses résultats désastreux) .
A quand la fin de la parenthèse ?

1906 : Bernard de Vezins est arrêté pour avoir empêché l’entrée du préfet venu prendre possession de l’église Saint-Symphorien de Versailles (après la loi de 1905 organisant le vol des biens de l’Eglise par la République). Continuer la lecture de « C’était un 8 février… »