C’était un 3 février… : mort d’Edouard Drumont, journaliste, écrivain et homme politique

Presque aveugle, Edouard Drumont mourut peu avant 20h dans sa résidence de Moret-sur-Loing, près de Fontainebleau, à l’âge de 72 ans, en 1917.

Outre de nombreux ouvrages consacrés à Paris (dont il était amoureux), ce brillant pamphlétaire fut l’auteur d’une description de la société française au XIXe siècle : le « best-seller » intitulé La France juive, « livre magique » pour Georges Bernanos qui lui consacrera lui-même un ouvrage fameux : La Grande Peur des bien-pensants.
La fin d’un monde  est aussi un maître-ouvrage d’Edouard Drumont, qui a, à notre avis, moins vieilli.
Drumont fonda en 1892 et dirigea le journal quotidien La libre parole et fut un leader du camp nationaliste et antidreyfusard (il fut député de 1898 à 1902).

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C’était un 31 janvier…

1830 : le gouvernement français du roi Charles X, dirigé par le prince Jules de Polignac, décide de préparer une expédition pour « restaurer l’honneur de la France » suite au coup d’éventail infligé par le dey d’Alger au consul de France Deval en 1827.
Au-delà de ce fait, il s’agit de détruire la piraterie qui ravage les côtes méditerranéennes et de libérer les esclaves français.
C’est le début de la colonisation française en Algérie, d’heureuse mémoire.

1943 : fondation de l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA)

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C’était un 29 janvier… le PC des barbouzes gaullistes à Alger explose

Où l’on voit que la Ve République a toujours été barbouzarde…

Ce 29 janvier 1962, l ‘Organisation armée secrète (OAS) fait sauter le PC des barbouzes gaullistes, à El Biar (Alger).

Lorsque la « villa Andrea » explose, est détruit le lieu où de nombreux membres de l’OAS ou simples partisans de l’Algérie française ont été torturés longuement et sauvagement, et parfois assassinés (la République n’a toujours pas présenté ses excuses contrairement au cas Audin).
Lors de fouilles en 1968, une trentaine de squelettes sont retrouvés dans le jardin de la villa…
Les « barbouzes », comptant nombre de bandits, de condamnés de droit commun, ont été déployés en Algérie en mars 60 par le pouvoir gaulliste, avec pour objectif d’éliminer toute résistance à la politique d’abandon de De Gaulle, et visant surtout l’OAS dont l’activité rayonnait (notamment avec ses émissions radio pirates).

Ci-dessous un récit de la lutte engagée entre ces crapules gaullistes et les militants ou simples sympathisants patriotes (qui seront 400 à être assassinés dans cette infâme opération).
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C’était un 26 janvier…

1941 : lancement par « l’Etat français » du Comité de rassemblement pour la Révolution nationale (en réaction, dit-on, au lancement par Déat du Rassemblement National Populaire tourné vers la collaboration), où figurent parmi les premiers membres Thierry Maulnier et Antoine de Saint-Exupéry.

1871 : ce jour a lieu la signature d’un armistice entre la France de Napoléon III et l’Allemagne menée par Bismarck, concluant de façon catastrophique la guerre commencée – imprudemment et pour des motifs légers – par l’empereur le 19 juillet 1870.

L’Alsace (sauf ce qui deviendra le territoire de Belfort) et les trois quarts du département de la Moselle vont être arrachés à la France.
Des centaines de milliers d’Alsaciens et Lorrains quittent leurs foyers et s’exilent par refus de devenir citoyens allemands (près de la moitié de la population de Metz).
Les conséquences pour l’Europe vont être très lourdes.

1983 : mort de Georges Bidault. Cet agrégé d’histoire, ancien professeur à Louis-Le-Grand, fut président du Conseil national de la Résistance (CNR) après l’arrestation de Jean Moulin, en juin 1943.
Président du Conseil en 1949 et plusieurs fois ministre des Affaires étrangères de la IVe République, il fut l’un des plus fermes opposants à la politique gaulliste de trahison et d’abandon de l’Algérie (il relança le CNR), ce qui le conduira à entrer, comme d’autres, en clandestinité en juillet 1962. Il dut s’exiler en Espagne jusqu’à l’amnistie de 68 (obtenue par Massu auprès de De Gaulle, ce dernier faisant dans sa culotte face aux évènements de Mai 68).

C’était un 22 janvier…

1923 :  assassinat du militant nationaliste Marius Plateau, secrétaire général de l’Action française et chef des Camelots du roi, par Germaine Breton (militante anarchiste), dans les locaux du journal royaliste.

Elle sera acquittée par la justice républicaine en décembre et embauchée – en guise de récompense – à l’Humanité !

Un 2 janvier : naissance de sainte Thérèse de Lisieux

On pourra lire son Histoire d’une âme (ou l’écouter en livre audio).
Ce livre posthume, qui fut écoulé à d’innombrables exemplaires à travers le monde, reprend ses pensées et manifeste une spiritualité originale : simple et confiante mais aussi profonde et riche.

Cette spiritualité catholique exprimée et vécue par la jeune Thérèse Martin, du carmel de Lisieux, pourra plaire et apporter beaucoup à de nombreuses personnes. D’autres lui seront moins perméables et ne finiront pas le livre. Dans tous les cas, il faut essayer de le lire et peut-être y trouvera-t-on, sinon une école de vie, du moins de précieuses pensées et leçons.

Sanctuaire de Lisieux : Basilique Sainte Thérèse, Cathédrale ...

VIII. Le triomphe de l'humilité: Jeanne d'Arc
Thérèse costumée en Jeanne d’Arc, au carmel, pour une pièce de théâtre.

C’était un 29 décembre… mort du colonel Chateau-Jobert

Né en février 1912 et décédé le 29 décembre 2005 (en la fête de St Michel), le colonel Pierre Château-Jobert fut un militaire français de renom, ainsi qu’un écrivain contre-révolutionnaire de premier plan, l’un des rares depuis la Deuxième guerre.
On doit à ce militant nationaliste et catholique notamment un Manifeste politique et social et une Doctrine d’action contrerévolutionnaire que nous recommandons chaudement.

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C’était un 28 décembre 1895 : des Français inventent le cinéma

les frères Lumière

Cette date est en effet considérée comme la naissance du cinéma.
Il s’agit en fait de la première représentation publique et payante – dans le sous-sol du Grand-Café (boulevard des Capucines à Paris) – du « cinématographe », par les célèbres frères Auguste et Louis Lumière.
La mémoire de ces hommes incarnant excellemment le génie français est peu honorée par la République.
Il leur est reproché d’avoir soutenu fermement l’Etat français (pourtant légal et légitime) du maréchal Pétain.
Ils furent décorés de la Francisque.
Louis fut membre du « Conseil national » mis en place par Vichy, et Auguste fut même membre du comité de parrainage de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.

C’était un 20 décembre 1803 : Napoléon brade la Louisiane

En blanc : la Louisiane française en 1803. En beige, le reste des Etats-Unis actuels.

Quelle énorme faute envers la France.

Cherchant à concentrer ses forces sur le théâtre européen et échaudé par les déboires de son beau-frère, le général Leclerc à Haïti, Napoléon vend pour 80 millions de francs la Louisiane aux Etats-Unis.

Les émissaires américains n’étaient venus que pour acheter le port de la Nouvelle Orléans. Ils n’ont pas d’autre mandat. Quand Napoléon, pour le même prix (!) va leur offrir toute la Louisiane française, soit un peu moins de la moitié des Etats-Unis actuels, ils vont hésiter, car ils n’ont pas reçu de consignes pour une telle offre…

C’était un 18 décembre…

• 1912 : découverte de « l’homme de Piltdown », dans le Sussex, à partir de morceaux de crâne. Il a été considéré pendant 50 ans comme un fossile datant de «l’Acheuléen» («Paléolithique inférieur») et comme un chaînon manquant entre le singe et l’homme (selon la théorie de l’évolution) en raison de ses caractères simiens (mâchoire) et humains (calotte crânienne).
En 1959, des tests montrèrent définitivement qu’il n’était qu’un canular paléontologique. Les créationnistes considèrent qu’il ne s’est agi que d’une supercherie produite par manque de preuve en faveur de la théorie de l’évolution. Pour une critique efficace de l’évolutionnisme, nous vous conseillons l’ouvrage « Le darwinisme tient-il debout ? » d’Arthur Demongeot et ceux de Dominique Tassot.

1948 : fondation, à Lausanne (Suisse), de l’Association des amis de Robert Brasillach (livres ici).

1970 : première manifestation du mouvement nationaliste Ordre Nouveau.

• 1975 : mort, à Toulon, du fameux historien contre-révolutionnaire Léon de Poncins. Antibolchevique, antimaçon, anti-d’autres choses, il est l’auteur de divers ouvrages comme La guerre occulte, La dictature des puissances occultes, Christianisme et Franc-maçonnerie (pour les livres, voir ici).
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C’était un 17 décembre…

1851 : dans le Constitutionnel, un article donne une explication à l’origine du nom « Marianne », symbole de la République française. Après avoir donné quelques détails sur les sociétés secrètes qui s’étaient multipliées avant le coup d’Etat, l’auteur indique qu’il existait plusieurs mots de passe – un par société secrète -, mais qu’un seul avait été adopté comme signe de reconnaissance par tous : Marianne.

1911 : première réunion du Cercle Proudhon, première tentative d’union des forces révolutionnaires de droite et de gauche en vue d’un syndicalisme à la fois socialiste et nationaliste.
Le cercle était animé par Jean Darville, Henri Lagrange (tué en 1915), Albert Mair, Henri de Marans, André Pascallon, Marius Régnier et Georges Valois. Les Cahiers du Cercle Proudhon paraîtront de janvier 1912 à janvier 1914. Ils ont été réédités récemment.

1958 : décès de Pierre-Antoine Cousteau, frère du commandant Cousteau et ancien journaliste à Je suis partout.
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C’était un 12 décembre : le miracle de Notre-Dame de Guadalupe

Le 12 décembre 1531, la Sainte Vierge apparu à un Amérindien converti au christianisme, du nom de Juan-Diego.

Cette apparition avait pour but d’opérer la conversion massive des Amérindiens qui restaient largement païens malgré la réalisation des prophéties sur la venue future du vrai Dieu en leur contrée.
En effet, les différences culturelles (pour les Amérindiens, le christianisme était la religion des blancs) et le fait que plusieurs Espagnols pratiquaient l’esclavage malgré l’interdiction formelle de Cortès, rebutaient les indigènes à la conversion…

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C’était un 11 décembre…

493 : près de Constantinople, enterrement de Daniel le Stylite, l’un des plus grands ermites de son époque. Ayant vécu (plus de 30 ans) sur une colonne, il avait les genoux collés à la poitrine, et les talons aux cuisses.

1686 : mort, à Fontainebleau, de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé.
Il avait été le vainqueur de Rocroi et l’un des chefs de la Fronde.
Son oraison funèbre sera prononcée par Bossuet.
Il avait une hauteur inflexible, une franchise dédaigneuse et despotique, qui voulait tout emporter par la force.
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C’était… un 9 décembre

• 1880 : le préfet de Paris, Hérold, fait procéder à l’enlèvement des crucifix, statues de la Vierge et tableaux religieux de toutes les écoles publiques de Paris.

• 1901 : ce jour naissait à Aubenton (Aisne), celui qui deviendrait un aventurier, un pionnier et un pilote français de légende.
Il serait aussi un ardent militant nationaliste.
Par son physique (il était surnommé « l’archange »), son audace et son endurance, Jean Mermoz fut le plus populaire des pilotes de l’Aéropostale.
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C’était un 3 décembre…

312 : mort de l’empereur romain Dioclétien. Il réforma profondément l’Empire, économiquement et militairement, lui permettant de perdurer. Païen résolu, il est surtout connu pour la dernière et la plus sanglante persécution officielle du christianisme sous Rome, qui dura de 303 à 311.
Quatre édits universels furent promulgués en 303 :
– Les églises et les livres sacrés doivent être brûlés.
– Les évêques sont emprisonnés et les chrétiens qui occupent des fonctions officielles sont radiés, les esclaves ne peuvent plus être affranchis.
– Les esclaves qui renient le christianisme doivent être libérés.
– La peine de mort est appliquée contre tous ceux qui refusent les sacrifices aux divinités païennes.
En dépit de ces mesures extrêmes et des nombreux martyrs, surtout en Orient, le christianisme tiendra bon.

1394 : édit d’expulsion des juifs hors de France (le septième depuis Childebert, fils de Clovis). Magnanime, le roi Charles VI leur donne quarante-cinq jours pour quitter le royaume après avoir vendu leurs biens.

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