La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s’est dotée samedi 19 mai d’un fonds spécial d’un milliard d’euros pour étendre dès cette année ses opérations à quatre « démocraties arabes émergentes », l’Egypte, la Tunisie, le Maroc et la Jordanie. C’est son nouveau président, le « Britannique » Suma Chakrabarti, qui sera chargé de mettre en oeuvre cette ouverture, après son élection surprise vendredi par les 65 pays et institutions actionnaires réunis en assemblée générale à Londres. La BERD a déjà ouvert des bureaux au Caire, à Casablanca, Tunis et Amman, dans les quatre pays choisis pour initier son expansion géographique. Les premiers projets devraient démarrer en septembre prochain.
Un accord de libre-échange global avec le Maroc est l’objectif annoncé par la Commission européenne. Bruxelles entend, également, octroyer des facilités d’accès aux étudiants et aux investisseurs à l’espace des Vingt-sept.
La Commission européenne souhaite initier des négociations, avant la fin de cette année, avec le Maroc en vue de la conclusion d’un accord de libre-échange « approfondi et global ». C’est le commissaire au Commerce, Karel De Guch qui mène les discussions, au nom des Vingt-sept, avec Rabat.
« Ces négociations entrent dans le cadre du Statut avancé accordé au Maroc par l’UE. Elles sont la concrétisation des résolutions du sommet de Grenade en Espagne, mars 2010, entre le royaume et l’Union européenne. […] »
« Ce que nous offrons à l’Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie est l’intégration économique progressive dans le marché unique de l’Union européenne », a souligné, dans des déclarations à la presse, le commissaire européenne au Commerce, Karel De Guch. »
En Grèce, les malades cancéreux achètent eux-mêmes leurs médicaments en pharmacie et les payent de leur poche. Las d’accumuler les factures impayées, le laboratoire pharmaceutique Roche ne fournit plus les hôpitaux. Le groupe envisage de prendre des mesures similaires contre d’autres pays, dont l’Espagne.
Plus inquiétant encore : « Certains directeurs ont du mal à assurer les dépenses courantes, à payer les fournisseurs et parfois même à verser les salaires des personnels », indique la FHP.
Article lu sur 24hgold.com : Les plus grandes banques mondiales se sont entendus pour trafiquer le taux interbancaire, le Libor pour faire de plus gros profits et pour cacher leurs positions moribondes.
Après la révélation d’une entente sur le lait, la lessive, les croquettes pour chiens, des soupçons portent sur les taux interbancaires. Le Libor est ainsi soupçonné par les régulateurs du monde entier d’avoir été volontairement faussé. Il aurait été maintenu artificiellement bas entre 2006 et 2009 par les grands établissements bancaires, qui fournissent les données servant à son calcul.
Le Libor est un taux servant de référence sur le marché financier, reflet des conditions auxquelles les banques se prêtent entre elles. Il est fixé chaque jour à 11 heures précises (à Londres), à partir d’un sondage auprès d’un panel de banques interrogées sur les taux qu’elles pratiquent ce jour. Puis il est publié par l’association des banques britanniques, la respectable British Bankers’ Association. Le Libor se décline sur les dix plus grandes devises mondiales et quinze maturités, d’un jour à douze mois. Soit 150 chiffres quotidiens.
Lors du débat du second tour de la présidentielle, François Hollande a critiqué la gestion désastreuse de la dette publique de la France par Nicolas Sarkozy, en rappelant que la France a atteint 1800 milliards d’euros de dette, 900 milliards depuis 2002 (voir tableaux ci-dessous), et qu’elle a augmenté de 600 milliards depuis 2007… Par ailleurs « nous avons presque autant d’intérêts à payer chaque année que nous recouvrons d’impôt sur le revenu. »
Mais ni Hollande ni Sarkozy n’ont proposé la suppression de la loi de 1973 Pompidou Giscard Rothschild. Or avant 1973 et le début de la dette, l’État français avait le droit de battre monnaie, avec cette loi de 1973, il perd ce droit qui est légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin pour ses plans d’investissement et de croissance. L’accroissement de la dette publique trouve son origine dans cette loi (voir graphique ci-dessous).
En 1980 la dette atteint environ 100 milliards d’euros.
Sous les deux mandats présidentiels du socialiste François Mitterrand (1981-1995), soit 13 ans, 11 mois et 26 jours, elle est passée de 100 milliards à 663 milliards en 14 ans. Soit environ 560 milliards.
Sous les deux mandats présidentiels du candidat de la « droite » Jacques Chirac (1995-2007), 11 ans, 11 mois et 29 jours, elle est passée de 663 milliards à 1211 milliards. Soit 548 milliards, quasiment le même accroissement que sous Mittérand pour le même temps.
Les centaines de marques que nous retrouvons sur les tablettes des supermarchés nous donnent l’impression que notre argent va à un nombre aussi grand de compagnies différentes. Or, ça n’est pas le cas: une grande majorité de ces marques appartiennent à une poignée de compagnies. Le graphique suivant donne un aperçu d’où notre argent va réellement (cliquez ici pour une version pleine résolution) :
« Pourquoi cette convergence est-elle néfaste?
Cette question est légitime: en quoi le fait que ces marques soient contrôlées par si peu de compagnies est-il une mauvaise chose? N’est-ce pas simplement le résultat fonctionnel de notre système économique? Continuer la lecture de « Les conséquences du capitalisme sur l’alimentaire »
Le candidat socialiste envisage un « alignement partiel du régime de protection sociale des indépendants sur le régime général ».
C’est-à-dire l’augmentation des cotisations maladie des 2,5 millions d’indépendants (artisans, commerçants, professions libérales). Ces cotisations sont actuellement de 5,9% jusqu’à 36 372 euros annuels (1 PASS) et 6,5% au-delà, alors qu’elles s’élèvent à en 13,85% du salaire brut des salariés du régime général.
« Si on alignait les cotisations sur celles du régime général, beaucoup d’indépendants opteraient pour le salariat et quitteraient le RSI », déclare aux Echos de ce jeudi Pierre Burban, le secrétaire général de l’UPA (artisans). « Il faut comparer ce qui est comparable, ajoute-t-il. Les cotisations des salariés couvrent les indemnités journalières versées en cas d’arrêt maladie. Ce n’est pas le cas au RSI, où les assurés s’acquittent d’une autre cotisation pour couvrir ce risque. » Une cotisation de 0,70%.
Le 31 mai 2012, les Irlandais se rendront aux urnes pour se prononcer sur le nouveau traité fiscal de l’Union européenne, le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire.
Pour le moment, une plainte constitutionnelle a été déposée par un député indépendant, Thomas Pringle, lequel conteste ce traité ainsi que le mécanisme européen de stabilité (MES). Pringle précise que dans le cadre du MES, le gouvernement irlandais pourrait être amené à lever des fonds « équivalant à environ un tiers des recettes fiscales pour 2011. Ce chiffre peut être augmenté à tout moment à la seule demande du MES et sans limite fixée dans le traité sur les sommes qu’on pourra demander aux Etats membres de fournir. Il pourra effectivement dire à l’Etat de lever de la dette souveraine, de lui remettre cet argent, puis décider où, quand et comment il sera déboursé ».
La campagne pour le « non » est menée par le Sinn Féin, le Parti socialiste et les indépendants.
L’austérité brutale, choisie ici comme partout en Europe, se traduit par un chômage et une pauvreté en constante croissance. Socialement, les familles ne parviennent plus à payer les mensualités de leur prêt de maison, les entreprises sont condamnées à fermer, le système de santé et le système scolaire sont douloureusement impactés par les mesures de rigueur.
Standard & Poor’s abaisse de deux crans la note de l’Espagne. Les 24,44% de la population active au chômage représentent plus de 5,6 millions d’espagnols. Les jeunes entre 16 et 24 ans sont les plus touchés puisque 52% d’entre eux sont chômeurs.
Depuis le mois janvier, 365 900 personnes ont perdu leur travail et le nombre de sans-emploi augmente dans tous les secteurs d’activité. Les foyers dont tous les membres sont au chômage sont eux aussi, en hausse.
La régulation financière est une farce : les scandales continuent avec des conséquences économiques graves.
Un trader présenté comme français exerçant à Londres a ainsi « parié » des sommes gigantesques et cela risque de déclencher une énorme tempête financière sur les marchés de crédit, mettant en péril la vie de nombreuses entreprises.
JP Morgan va-t-il boire la tasse? Un trader français de la banque américaine a pris d’énormes positions risquées sur les marchés de crédit. Il a parié plusieurs dizaines de milliards de dollars sur le fait que des entreprises américaines resteraient en bonne santé financière. Son poids est tel dans le marché qu’il est surnommé «the London Whale» ou la «baleine de Londres». Continuer la lecture de « Un trader français (?) déstabilise les marchés de crédit »
La chaîne de cafés Starbucks colonise à présent rapidement nos villes.
Non seulement il faut éviter ce type d’établissements constitutifs de l’impérialisme culturel américain car ils détruisent le petit commerce au profit de grandes firmes capitalistes, mais – comme si cela ne suffisait pas – aussi parce que le géant américain milite pour le pseudo mariage entre invertis !
La principale organisation américaine dédiée à la défense du mariage, la National Organization for Marriage, lance ainsi une campagne de boycott de la célèbre chaîne en raison de l’engagement anti-mariage de cette dernière.
Cette campagne a été initiée quand, à une récente assemblée d’actionnaires de la firme, cette dernière a confirmé qu’elle avait inscrit la promotion du « mariage homosexuel » (sic) comme une des « valeurs fondamentales » de la chaîne.
Un groupe d’hommes et de femmes très influents constituent une sorte de gouvernement mondial et tirent les ficelles d’un grand nombre de pays: voilà qui pourrait être un sujet formidable pour un film d’intrigue. Il s’agit pourtant de la façon dont un décrit une organisation bien réelle, le groupe Bilderberg. Chaque année, des membres de l’élite politique, économique et médiatique se réunissent pendant quelques jours dans un hôtel d’une ville différente, à huis clos, pour discuter de sujets qui se trouvent au centre des préoccupations mondiales. Le caractère confidentiel de ces rencontres alimente la controverse et les soupçons, mais qu’en est-il vraiment?
L’article 123 de Lisbonne interdit à la BCE ou à la banque de France d’acquérir directement des titres de dettes de l’Etat. Alors que la BCE refinance les banques privées à 1% celles-ci prêtent aux Etats à 3, 5 ou 10% lors de la création monétaire par monétisation directe de titres de dette publique.
A cause de cette règle imposée par les grands manitous européens qui ont le projet de faire sauter l’Etat-nation et ont obtenu que les dirigeants nationaux pactisent avec eux contre leur propre pays, la France a été contrainte d’emprunter plus de 1300 milliards d’euros pour payer les seuls intérêts de sa dette. Sans l’interdiction de financement direct de la Banque de France, notre dette publique, donc sans intérêts, serait inférieure à celle de 1980.