Le cartel bancaire à l’assaut de la Tunisie

Les événements survenus en Tunisie sont assez explicites pour permettre à l’équipe de transition d’en tirer des conclusions immédiates. Six mois après la révolution qui a chassé l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali, les partis politiques ont fleuri en Tunisie, pour atteindre quasiment la centaine. Aujourd’hui, un projet de décret-loi crucial sur l’organisation des partis politiques en Tunisie, interdisant notamment toute forme de financement étranger, doit être examiné par la Haute instance chargée des réformes. Cette institution, chargée de piloter les réformes politiques comprend les représentants d’une douzaine de partis, d’organisations syndicales et de défense des droits de l’homme, de juristes. Elle prépare et adopte des projets de lois qui sont ensuite soumis au président de la République par intérim, Foued Mebazaa.

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« Pas d’emprunts ! »

En ce dimanche, nous proposons à votre lecture ce commentaire de Mgr Williamson (évêque traditionaliste) qui remet l’actualité dans une perspective élevée.

« Le dernier sauvetage financier de la Grèce, si tant est qu’il se réalise, remettra à plus tard encore une fois le règlement des comptes pour l’union européenne et peut-être pour le système financier global, mais le jour de ce règlement arrivera quand même. Le problème est systémique. Si les politiciens en démocratie veulent se faire réélire, ils doivent faire des emprunts pour payer cette assistance sociale qu’eux-mêmes ont formé les peuples à exiger. Néanmoins, ne cesser de faire des emprunts est une folie qui ne peut durer indéfiniment, et un jour elle s’effondre avec perte et fracas. Voilà longtemps que les peuples et les politiciens suivent ce mauvais chemin d’amonceler les emprunts, politique normalement stupide ou criminelle.

 Elle est stupide si l’on a oublié la sagesse fondamentale de trois vers de Shakespeare qui valent bien la somme de beaucoup de volumes écrits par les « économistes » professionnels :
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Grèce : taxons les pauvres, ils sont tellement plus nombreux

Pascal Roussel, analyste au sein de la Banque Européenne d’Investissement, auteur de l’ouvrage : « Divina Insidia », livre son analyse sur la Grèce.

Dans Le Diable rouge une pièce de théâtre écrite par Antoine Rault, on peut trouver une conversation entre Colbert ( ministre des finances sous Louis XIV) et Mazarin. La teneur de cet échange est un fait historique.

Colbert : «Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…»

-Mazarin : «Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison mais l’État… L’État, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette! Tous les États font cela.»

-Colbert : «Ah oui? Vous croyez? Cependant, il nous faut de l’argent et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables?»

-Mazarin : «On en crée d’autres».

-Colbert : «Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà».

-Mazarin : «Oui, c’est impossible».

-Colbert : «Alors, les riches?»

-Mazarin : «Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres».

-Colbert : «Alors, comment fait-on?»

-Mazarin : «Colbert, tu raisonnes comme un fromage ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus! Ceux là! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… C’est un réservoir inépuisable.»

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Un des principaux porte-voix de la City de Londres reconnaît l’inéluctable

Dans un article publié aujourd’hui sous le titre « Fermer la Fed », le rédacteur financier international du Daily Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, a reconnu que la Fed est partie pour nous rejouer Weimar 1923, extrait : « Je m’excuse auprès de tous mes lecteurs dans le monde entier pour avoir défendu les politiques d’injection monétaire d’urgence de la Réserve fédérale américaine, et pour avoir maintenu comme un imbécile naïf qu’après ses premières mesures d’assouplissement quantitatif [QE], elle ne succomberait pas à l’addiction (tel un drogué), à l’abus politique et à la folle débauche. Ma supposition pathétique était que Bernanke déploierait des QE supplémentaires uniquement pour éviter la DEFLATION, et non pour créer de l’INFLATION. Si le comité de politique monétaire de la Fed ne peut voir la différence, que Dieu vienne en aide à l’Amérique. (…) Tous ceux (…) qui m’ont envoyé des courriels furieux en m’accusant de défendre une cabale de dirigeants nous amenant à l’hyperinflation, avaient raison depuis le début.

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La « reprise » américaine… celle des grands donneurs de leçons

Au tout début de la crise des subprimes, aux Etats-Unis, on distribuait un peu plus de 26 millions de bons d’aide alimentaire (Supplemental Nutrition Assistance Program : en moyenne 134 $ par mois – soit 71 Md$ distribués tous les ans). Aujourd’hui, ce chiffre a légèrement grimpé (nous parlons ainsi parce que bien évidemment, la situation américaine est tellement meilleure que celle de ces affreux Graecs) : 45 millions d’américains (15 % de la population, soit 1 américain sur 8 ) sont dans la détresse alimentaire.

source :LIESI

La grosse finance au secours de l’euro et l’UE

Un collectif « franco-allemand » de banques et de grandes entreprises signent aujourd’hui dans le torchon Le Monde une tribune de défense de l’euro et du projet européiste.
Un texte emblématique où la langue de bois le dispute à l’aveuglement idéologique.

« L’histoire de l’euro est une véritable réussite » osent écrire les signataires, ajoutant sans rire que la monnaie supranationale a créé « prospérité et richesse pour nous tous ». Les pauvres et endettés de plus en plus nombreux apprécieront…
Pour sauver leur bébé, ces financiers prônent une politique coûteuse et dure, « mais l’Union européenne et notre monnaie commune en valent la peine » selon eux.
La crise dont ils sont responsables est mise à profit avec cynisme pour pousser encore en avant leur projet supranational : « De plus, les Etats membres doivent coordonner, plus étroitement qu’auparavant, leur politique économique intérieure et parler d’une seule voix vis-à-vis de l’extérieur ».

La tribune est lisible ici.
Liste des signataires ci-dessous.
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Retraite des élus : un régime très spécial

Petite enquête sur les retraites ahurissantes des politiciens, à commencer par le très néfaste et peu honnnête Chirac, qui empoche 30 000 euros par mois.
Les Français sont, eux, de plus en plus nombreux à devoir se serrer la ceinture et à bénéficier de retraites très réduites.

Source

LIESI : la ruine prochaine d’un très grand nombre de titulaires de compte bancaire

Aujourd’hui, les « artistes » de la finance sont contraints de gérer au quotidien un énorme mensonge, celui de la faillite d’un pays qui tient toujours à sa réputation : être « numéro un » en de nombreux domaines ! En réalité, désormais, les Etats-Unis ou la Babylone de l’Apocalypse de saint Jean ont besoin de sortir les griffes, les avions militaires, les tanks, les scandales (DSK), etc., chaque jour, pour ne pas être déclarés en faillite par les organisations financières supranationales de la planète.

Autre détail qui laisse songeur : l’existence d’une « équipe de plongeon des marchés » dépendant directement du Secrétaire au Trésor américain et constamment sur le qui-vive. Des réunions sont régulièrement organisées avec les responsables des plus grosses banques d’affaires de Wall Street pour soutenir, par tous les moyens, les marchés financiers. C’est l’ultime rempart avant que la perception d’une crise systémique soit admise par tous les acteurs… dont l’écrasante majorité aime vivre dans le mensonge. Depuis plusieurs années, d’aucuns font des rapprochements entre cette situation désastreuse de l’économie américaine et la période de la fin des années 20.

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LIESI : si le cartel bancaire avait choisi la Grèce pour abattre l’euro ?

Nous avons déjà eu l’occasion de nous exprimer sur le sujet de la Grèce. Ce qui se passe : le comportement des politiciens européens et tout particulièrement celui du couple franco-allemand, dépasse l’entendement. On œuvre volontairement à un jeu de massacre ! Et comme une personne raisonnable ne s’amuserait pas à détruire sciemment un pays dont la chute va entraîner la faillite de nombreuses banques, il faut bien évidemment faire un rapport entre le comportement des politiciens européens et la sanction imposée par le cartel bancaire à Dominique Strauss Kahn. Ils sont sur un siège éjectable, ils ont la trouille et n’ont pas de marge de manoeuvre. Il suffit de voir leur mine ! En se comportant comme les laquais de ceux qui contrôlent les banques centrales américaine et européenne, ils s’apprêtent à ruiner leurs peuples. C’est aussi simple que cela.

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PSA : les dirigeants s’augmentent et les salariés ne touchent rien

Selon latribune.fr Philippe Varin, président du directoire du groupe automobile français, a quasiment multiplié par trois ses rémunérations en 2010 pour atteindre 3,25 millions d’euros. Les autres membres du directoire doublent les leurs mais les salariés, eux, ne touchent aucune augmentation.

« Les autres membres du directoire de PSA n’ont pas été oubliés. Jean-Marc Galès, Directeur des marques, Guillaume Faury, Directeur de la R&D, et Frédéric Saint-Geours, Directeur financier, ont doublé le montant des rémunérations auxquelles ils ont droit au titre de 2010 à 1,26 million chacun. Grégoire Olivier, membre du Directoire basé en Asie, a touche une belle prime d’éloignement de… 103.000 euros. Soit une rémunération totale de 1,36 million (816.100 versés en 2009). Les membres du Directoire ont été gratifiés de 120.000 euros chacun de prime « exceptionnelle ».

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Les mêmes causes entraînent toujours les mêmes conséquences

Lu sur L.I.E.S.I :

Par Pascal Roussel – Personnellement j’estime que l’aggravation de la crise ne fait aucun doute, seul le timing précis est incertain. Cette crise trouve une origine profonde que LIESI investigue depuis de nombreuses années et qui s’extériorise dans la sphère financière (entre autres).

Comme les produits dérivés joueront un rôle essentiel dans les prochaines grandes vagues de la crise, je crois utile de rappeler de manière didactique ce dont il s’agit car on lit parfois tout et son contraire.

Un produit dérivé est essentiellement un pari entre deux acteurs sur l’évolution future d’un sous-jacent. Il faut donc bien comprendre qu’il y a toujours un gagnant et un perdant. Ces deux acteurs peuvent parier sur l’avenir de manière purement spéculative mais pas forcément. Ainsi ce pari peut prendre la forme d’une assurance contre un risque pour l’un ou les deux acteurs. Par exemple, un assureur auto « parie » que l’assuré n’aura jamais d’accidents et paiera ses primes. Que vaut un contrat d’assurance auto ?

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