« La LICRA s’en est bruyamment réjouie, voyant immédiatement la portée de l’événement. Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 juillet 2017, les députés ont en effet intégré dans le code pénal sous la forme d’un amendement une peine d’inéligibilité pour les personnes déclarées coupables de « faits liés au racisme, à l’antisémitisme, au négationnisme, à l’homophobie et à toute forme de discrimination ». Alain Jakubowicz, président de la LICRA, plastronne : « Par ce vote, l’Assemblée Nationale a fait sienne une proposition portée par la LICRA depuis longtemps et dont l’aboutissement s’est concrétisé à la faveur des nombreuses rencontres que j’ai pu avoir, aux côtés de Mario Stasi et de Sabrina Goldman, avec la Garde des Sceaux et un certain nombre de parlementaires. Parmi eux, il faut citer
Jean-Michel Mis, député de la Loire, Olivier Dussopt, député de l’Ardèche, Pierre-Yves Bournazel, député de Paris, Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine et Naïma Moutchou, députée du Val d’Oise dont l’engagement à nos côtés a été essentiel et déterminant. »
Les conséquences de cet amendement sont incalculables et vont encore réduire de manière effrayante la liberté d’expression dans notre pays.